– Luke ! Emma ! hurlé-je comme une folle.
Ils arrivent dans la seconde où j'ai crié.
– Tout va bien ? s'empresse de demander Emma, encore en serviette de bain.
– Regardez ça, me contenté-je de leur répondre.
Ils lisent la lettre et me regardent avec des yeux vides d'espoir et pleins de peur.
– Alors ils savent, constate Luke.
– Oui et ils n'ont pas l'air d'accord avec ça, enchaîné-je.
– Et alors ? On fait quoi maintenant ? C'était notre seul plan pour la suite !
– Eh bien il va falloir en trouver un autre, parce que moi je n'ai pas envie de finir en prison pour je-ne-sais quel meurtre que nous n'avons pas commis, se révolte Emma.
– Je propose une réunion-d'urgence-dans-le-but-de-trouver-une-solution-à-notre-problème, proposé-je.
– Bien. Allons au salon, je pense que ce sera mieux de réfléchir autour d'une tasse de chocolat chaud, avance Emma.
– Tu devrais aller t'habiller d'abord, rit Luke en la regardant comme s'il n'avait pas encore remarqué qu'elle était en serviette.
Emma monte donc se changer, Luke va au salon et je pars à la cuisine pour préparer trois bols de chocolat chaud. Rien n'a changé dans la maison depuis mon départ, les meubles sont les mêmes, les décorations choisies minutieusement par ma mère, les cadres avec des photos d'eux et aucune de moi, cette même odeur qui caractérise tant cette maison, le même escalier avec ses marches qui grincent, les mêmes rideaux aux fenêtres qui font des ombres la nuit qui me faisaient peur lorsque j'étais enfant...
Chaque élément semble être fait pour me rappeler que cette maison ne m'appartient pas, comme si elle avait une vie et qu'elle pouvait bien se passer de moi dans celle-ci. Les photos me rappellent que ses habitants ne m'aiment que comme décoration occasionnelle lors des vacances. Et encore...
Je me brûle avec le lait encore trop chaud, trop concentrée sur mes pensées.
– Aïe ! crié-je lorsque le lait chaud entre en contact avec ma peau.
Je file mettre ma main sous l'eau froide pour minimiser la douleur, abandonnant la casserole encore sur le feu. En même temps, Luke débarque dans la cuisine pour voir ce qui vient de se passer.
– Alice ! Ça va ? s'inquiète-t-il.
– Oui, oui, je lui réponds depuis le l'évier de cuisine.
– Qu'est-ce qu'il vient de se passer ? Tu t'es brûlée ? demande-t-il en voyant le lait sans surveillance sur la plaque de cuisson.
– Oui. Je réfléchis trop. C'est de ma faute. J'ai peur Luke ! Ils ne m'ont jamais aimée ! Tu l'as bien vu ! Ils voulaient vous tuer et moi avec ! Je suis perdue.
De grosses larmes se mettent à couler sur mon visage sans discontinuer.
– Viens ici, dit-il en me prenant dans ses bras. Ça va aller...
Il répète cette phrase jusqu'à ce que je m'arrête de pleurer. Il prend mon visage entre ses mains. Elles sont chaudes.
– Regarde-moi. Peut-être que tes parents ne t'aiment pas. Mais nous, nous t'aimons de tout notre cœur. Ne les laisse pas te dire que tu ne comptes pas ou que tu as toujours tout raté car c'est faux et tu le sais !
– Oui, je le sais mais ça n'empêche que j'ai peur chaque jour de ma vie. J'ai peur qu'ils viennent dans mon sommeil nous tuer, qu'ils volent, mentent ou fassent du mal à ceux qui les entourent. Ils sont dangereux ! Et moi, leur fille, je ne peux pas les en empêcher ! Dis-moi ce que je dois faire, je suis perdue.
– Tu devrais commencer par déstresser, dit-il. Tu angoisses alors que, comme tu l'as dit, tu ne peux rien y faire. Alors un conseil, recentres toi sur ce qui compte vraiment et oublies un peu tes parents. Ça va te faire du bien, je suis sûr. Tiens, j'ai une idée d'ailleurs, si on prenait un peu de vacances ! Ce serait une bonne idée non ? Mes parents ont une maison de vacances à seulement soixante-dix miles (6) d'ici. Tu voudrais venir y faire un tour ?
– Euh... je... oui si tu veux, bégayé-je. Et Emma ?
– Elle nous accompagnera, si tu veux, répond-il de sa voix posée et douce.
– Alors allons-y ! dis-je revigorée à l'idée de passer de mini-vacances avec les deux personnes qui me sont le plus cher au monde.
Je fais une pause.
– Et le délai imposé par le Grand-Père Sadique ? Il se passera quoi si nous le dépassons ?
– Que veux-tu qu'il nous dise ? Nous ne sommes pas détectives et si nous ne sommes actuellement pas en cours, c'est uniquement parce qu'il nous a fait un mot dans lequel il a imité la signature de nos parents. Tu peux ajouter à ça qu'il nous a enlevés et menacés avec des armes à feu si nous ne faisions pas ce qu'il voulait de nous. Qui est en tort à ton avis ? Nous ? Ou lui ?
– Tu as raison. Dans ce cas, ne nous en faisons pas et partons en vacances ! dis-je ayant retrouvé le sourire.
– Je crois que tu vas mieux, montons faire les valises, dit-il en m'attrapant la main avant de m'entraîner dans les escaliers vers la chambre.
Les souvenirs de la nuit passée me reviennent en mémoire lorsque j'entre dans la chambre. Cette chambre qui a toujours été pour moi une sorte de refuge est maintenant le lieu dans lequel j'ai dormi pour la première fois avec un garçon. Qui plus est mon voisin et mon petit ami.
J'appelle Emma et elle nous rejoint dans la minute suivante. Je l'informe de la nouvelle de notre départ dans la maison de vacances de Luke et elle s'en réjouit. Nous préparons nos affaires en un temps record et appelons un taxi. Il nous conduit jusqu'à un petit chalet en bordure de forêt.
L'air de l'hiver est frais mais agréable et le soleil réchauffe le lieu de sa lumière apaisante du matin. Les oiseaux chantent et la maison sent le pin. Il fait bon vivre dans cette cabane perdue dans les coins reculés de l'Angleterre.
– Bienvenue au chalet de South Hanningfield, annonce Luke.
– Ouah ! dis-je ébahie par le décor qui nous entoure.
Le chalet se trouve dans une réserve naturelle au bord d'un lac. Tout est magnifique et j'en veux à Luke de ne pas nous en avoir parlé avant.
– Je vous propose de sortir les affaires du taxi, on ne va pas rester ici à contempler le paysage, certes très beau, toute la journée !
Nous sortons nos affaires et Luke nous fait visiter le chalet. Il se compose d'une salle à manger au rez-de-chaussée toute en bois. À l'étage, les trois chambres, toutes donnant soit sur la forêt de pin, soit sur le lac aux reflets argentés, sont réparties dans quatre couloirs qui forment un carré dont le centre, percé, donne sur la salle à manger et permet d'observer les convives à table depuis l'étage. Un gros lustre de type chandelier géant et ancien trône au milieu de ce trou. Les chambres possèdent toute leur propre salle de bain : une pièce avec des murs en bois, tout comme le reste du chalet, qui compte une baignoire, un lavabo et un toilette.
Tout dans cette maison semble avoir été fait pour détendre ses occupants, pour qu'ils se sentent chez eux, à l'abri de tout.
– Le chalet est magnifique, dis-je à Luke. Mais depuis quand est-ce que tu as un aussi beau chalet dans les alentours de Londres ?
– Mes parents l'ont récupéré alors qu'il était en ruine. L'ancien propriétaire n'habitait plus ici et ne l'entretenait plus, alors, lorsqu'il l'a vendu et que mes parents l'ont acheté, il ne restait du chalet que le nom. Ils l'ont entièrement refait à neuf et nous y voici.
– Et tu es sûr que ça ne les dérange pas que nous soyons ici ? demande Emma.
– J'en suis certain. Nous ne venons ici qu'au printemps, lorsque la température est plus chaude et que mes parents ont des vacances, nous assure Luke.
– Alors installons-nous ! s'enjoue Emma.
Nous montons nos affaires restées dans l'entrée dans les chambres. Emma prend celle qui donne sur le lac tandis que Luke installe nos affaires dans celle avec vue sur la forêt. J'en profite pour aller faire un tour dans les bois.
On entend les oiseaux discuter, la neige fondre par petites gouttes qui produisent un petit « ploc » dès qu'elles touchent le sol, le bruit de mes pas qui brisent ce calme si harmonieux. La nature nous offre à ce moment précis ce qu'elle a de plus beau : cette sérénité si parfaite. Je marche durant une dizaine de minutes vers ce qui semble ne plus s'arrêter. Des arbres. Partout.
Je me sens perdue pour un instant et je me souviens que nous sommes en hiver et que mes pas ont laissé des traces dans la neige. Je m'empresse de rejoindre le chalet et me promets de ne plus sortir seule dans la forêt. Emma et Luke ont terminé d'installer les affaires et prennent un chocolat chaud dans le salon. Je les y rejoins.
– Alors Alice, c'était beau la forêt ? me demande Emma.
– Oui c'est magnifique et puis c'est calme et très beau : j'adore ! Mais je ne sais pas si c'est une bonne idée...
– Une bonne idée ? Quoi ? De quoi parles-tu ? me demande Luke confus.
– Je parle du fait de prendre des vacances. Je ne sais pas... Je crois que c'est ce qu'ils veulent et que nous leur donnons raison, en quelque sorte, de faire ce qu'ils font en restant inactifs.
– Viens ici, me dis Luke.
Je vais m'asseoir à côté de lui sur le canapé et il passe un bras autour de mes épaules.
– Regarde-moi, commence-t-il en prenant mon menton dans ses mains de manière à relever ma tête. Après tout ce que nous avons vécu ces derniers jours, il faut que tu comprennes que nous avons besoin d'un peu de repos. Juste un weekend serait déjà bien. On verra ensuite comment les choses évoluent et nous improviserons à ce moment.
– N'oublie pas ce que tu as vécu et dis-toi qu'une personne normale aurait normalement une énorme envie de passer une semaine entière à dormir ! Ce que tu as appris sur tes parents est éprouvant et tu dois te reposer ! Nous aussi d'ailleurs ! dit-elle rieuse.
– Bon si vous le dites...
– Vous voulez faire des jeux de société ? propose Luke. J'en ai quelques-uns dans un placard.
– Très bonne idée ! approuve Emma. Ça va te changer les idées ! ajoute-t-elle à mon intention.
Luke part à la recherche du jeu en question et je reste seule avec Emma au salon.
– Je vois que tu es stressée. Dis-moi ce qu'il se passe, me dit ma meilleure amie.
– Je ne sais pas... J'ai peur de tout. J'ai peur de mes parents, de ce qu'ils pourraient vous faire ou me faire, de vous perdre, de faire quelque chose de travers avec Luke, de l'échec de ma première enquête en laquelle je croyais tant, des représailles de Nicholas sur nous pour avoir manqué son délai...
– C'est donc ça... je savais bien que tu me cachais quelque chose ! En fait tu as pour ambition d'être parfaite ! se moque-t-elle.
– C'est pas drôle ! m'offusqué-je.
– Mais Alice, tu ne peux pas toujours tout réussir ! Dans la vie, il y a des hauts et des bas et tu n'y peux rien ! Si tu fais quelque chose de travers avec Luke, il comprendra car tu es sous pression ! Si tu échoue à ta première enquête, c'est normal ! Tu n'y es pas entrainée et tu n'es pas encore détective ! Si tes parents nous font du mal, je me défendrai contre eux ! Chacune de tes angoisses et compréhensible mais pas forcément bonne pour toi ! Stresser pour un examen, c'est normal et plutôt conseillé tandis que stresser pour tout ce qui constitue ta vie est compréhensible mais pas une bonne chose ! Souviens-toi de ça et avance ! Ne reste pas là, bloquée par tes craintes !
– Je pense que tu as raison. Il faudrait qu'on fasse du yoga ensemble ! rigolé-je, un peu plus joyeuse.
– Mais quand tu veux ma chère ! répond Emma hilare.
Luke arrive à ce moment les bras chargés de boîtes de jeu, la vue cachée par cette tour en carton. Elles sont empilées dans une organisation plutôt douteuse et manquent de s'écrouler à chacun de ses pas.
– Regardez ce que j'ai trouvé ! Je ne pensais pas en avoir autant ! dit-il fier de sa trouvaille.
– Oui c'est impressionnant, dit Emma comme une mère qui féliciterait son enfant pour un joli dessin. Mais fais attention au...
Il se prend les pieds dans le tapis et s'étale de tout son long en laissant échapper, au passage, toutes les boîtes de jeux qui viennent s'écraser au sol dans un vacarme assourdissant.
– Luke ? Ça va ? je demande en me précipitant à ses côtés.
– Euh... ça... euh... oui va bien, bégaie-t-il surpris par sa chute.
– Allez, lève-toi ! dis-je en prenant ses mains pour le mettre debout.
– Prends en encore plus la prochaine fois, plaisante Emma.
– Ah ah, très drôle ! dit-il d'un rire jaune.
– Au lieu de vous battre, aidez-moi plutôt à ramasser toutes les boîtes ! lancé-je pour éviter qu'ils n'aillent plus loin.
Je trouve la relation entre Luke et Emma très drôle à observer : une fois ils sont de super amis, une fois ils peuvent s'entre tuer juste pour avoir le dernier mot. Comme des enfants !
– À quel jeu vous voulez jouer ? demande Luke.
S'ensuit une partie de jeux de société comme je n'en ai jamais vécue. Nous rions et je sens mon stress disparaître petit à petit. Je me sens bien dans ce chalet. Pour un peu, je pourrais croire que j'y ai toujours vécu. Nous finissons de jouer, rangeons les jeux et préparons le déjeuner.
Je me repose ainsi durant deux jours qui sont agréablement paisibles.
De retour à Canterbury, il ne reste à présent que 24 heures avant la fin du délai accordé par le Grand-Père Sadique et la peur de répression de sa part pour n'avoir pas respecté sa demande revient au grand galop. Je reçois d'ailleurs ce jour une lettre que je trouve glissée sous la porte de ma maison lorsque je descends pour petit-déjeuner le matin de dernier jour. Elle contient ces mots : Bonjour Alice, j'espère que tu as remplis ta part du contrat. J'enverrai demain matin une voiture pour te conduire chez moi, à Londres, où nous reparlerons de ton enquête.
Bonne journée à toi ainsi qu'à tes amis,
Nicholas.
La nouvelle me fait l'effet d'un poing reçu en plein estomac. Je sens monter en moi l'angoisse du lendemain et tente de me calmer en filant manger mon petit-déjeuner. Rien n'y fait. Je reste pétrifiée par la peur le restant de la journée et parle peu. Emma tente de nouveau de me faire avouer mes pensées obscures, mais elle n'y arrive pas cette fois ci tellement elles sont enfouies profondément en moi. Luke me regarde anxieusement et me demande plusieurs fois ce qui ne va pas, bien que je ne lui réponde pas une seule fois. Durant la journée, je retourne dans le cagibi pour essayer de trouver le moyen que mes parents ont utilisé pour s'échapper et je découvre un morceau de journal froissé qui a dû tomber de la poche d'un des deux que je n'avais pas remarqué la dernière fois, trop concentrée sur la lettre qu'ils nous avaient laissée. Je défroisse le papier et lis le titre de l'article de journal que je viens de trouver : « LA NOUVELLE PRODIGE DU PIANO ». En dessous de ce titre figure l'image d'une jeune fille souriante posant devant un piano, un prix dans les mains, qui doit être ma mère lorsqu'elle avait environ mon âge. La photo est barrée d'une grosse croix rouge au marqueur.
Pourquoi avoir gâché cet article de deux traits au marqueur ? Ma mère jouait du piano ?
Je ne comprends pas ce que cette couverture de journal venait faire dans la poche de ma mère et pourquoi l'avoir chiffonnée et barrée. Des interrogations supplémentaires qui ne m'aident pas à déstresser.
Je décide de ne pas en parler à Luke ni Emma pour éviter de les perturber avec cette histoire et pars me coucher. Je ne m'endors pas avant 2 heures du matin. Plusieurs fois je me lève pour marcher et me vider l'esprit, ce qui ne plaît pas à Luke qui grogne dans son sommeil dès que la couette soulevée crée un courant d'air. Je finis par succomber au sommeil et me retrouve dans l'univers parallèle du rêve.***
Je suis à présent à Londres, là où je me trouverai dans quelques heures, Je suis plus précisément devant la porte du bureau de Nicholas et je sens mes membres trembler et mes dents claquer. Tout à coup, je pousse la porte et entre. Il m'attend, là, assis dans son fauteuil en cuir noir, me regardant de ses deux yeux perçants, comme s'il voyait à travers moi. Des mots sortent de ma bouche sans que je ne les contrôle et je m'entends dire :
– Bonjour Nicholas.
Il me répond :
– Bonjour Alice. Qu'as-tu à me raconter aujourd'hui ? J'espère pour toi que tu as réussi à appréhender les coupables de ce cambriolage...
Sa voix doucereuse et son regard mielleux poussent à la confiance, bien que je sache qu'il se cache derrière, de nombreux secrets que je ne connaîtrai sûrement jamais. Je redoute ce moment au point d'en avoir mal au ventre. Je commence ma phrase en bégayant.
– Je... euh... j'ai... comment dire... échoué... mais pas dans le sens que vous croyez, m'empressé-je d'ajouter. J'ai... enfin nous avons... nous avons trouvé les coupables mais ils sont trop durs à attraper, finis-je par avouer.
– Et qui sont-ils ces coupables en fuite ? demande-t-il d'un air supérieur.
– Eh bien... pour tout vous dire... ce sont mes parents, lâché-je sans y croire moi-même, toujours choquée de l'entendre.
– Eh bien, eh bien... C'est une surprise à laquelle je ne m'attendais pas... Je vais euh... Rentres chez toi et euh... je m'en occupe... ce ne sont plus tes affaires.
Il dit cette phrase à la manière d'un adulte qui s'adresse à un enfant trop petit pour comprendre. Le refoulant loin des affaires « de Grands ». Je me sens rejetée et soulagée, inquiète et allègre, heureuse et terrorisée. Soudain, alors que je m'apprête à quitter le bureau de Nicholas, les portes s'ouvrent grand et mes parents entrent en furie, armés et le regard fou. Je crois ma dernière heure arrivée et, le noir total.
***Je me réveille en sursaut, brûlante et gelée à la fois, les pensées affolées par ce cauchemar aux allures de prémonition.
– Alice ? Qu'est-ce qu'il se passe ? demande Luke réveillé par mon sursaut.
– Je... J'ai fait un cauchemar... Ce n'est rien... Je vais me rendormir... dis-je toujours en proie à la peur.
– Je vois bien que tu vas mal. Viens ici, dit-il en me prenant dans ses bras.
Je me love contre son corps chaud et rassurant, ses bras autour de mes épaules et son souffle chaud dans mon cou. Je me détends et ferme les yeux de nouveau, pour me rendormir.
———
(6) Environ égal à 100 kilomètres
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Les Enquêtes d'Alice | Tome 1 Débuts à Londres
Teen FictionAlice, 16 ans, va devoir résoudre une enquête sur le cambriolage de la banque de Londres qui va la ramener à son enfance. Elle sera accompagnée de sa meilleure amie, Emma et de son pire ennemi, Luke. Que va-t-elle découvrir sur son enfance ? Va-t-el...