Partie 20 :
Je décide finalement d'ouvrir la porte, je priais Dieu pour qu'il ne soit pas rentré de son voyage, il n'y avais aucun bruit dans l'appartement, je trouvais ça d'un assez bon signe, je laisse ma valise à l'entrée, et me dirige doucement vers le salon, toujours personne, je commençais à me détendre un peu, puis me dirige vers la chambre, j'ouvre la porte, et malheureusement pour moi il était là, assis sur le lit, dés qu'il me voit il se lève en furie et se dirige vers moi :
« T'ES LA PETITE SALOPE !!!! »
Mon premier réflexe a était de reculer, j'imaginais déjà la scène qui allait avoir lieu, j'étais tétanisé, aucun son ne pu sortir de ma bouche, par contre je ne baisser pas les yeux face à lui, je le regardais dans les yeux pour essayer de lui faire comprendre qu'il ne me faisais pas peur, alors que c'était totalement le contraire :
« ESPECE DE SALE PUTE, T'ETAIS OU ? » , il me prit par les cheveux et commençait à me donner des gifles, il était totalement hors de lui, il m'enchaînait , comme s'il avait face à lui un bonhomme, alors que c'était tout le contraire mon corps de crevette ne faisais pas le poids face à lui, malheureusement... C'était la pire des fois qu'il me tapais, il n'avait peur de rien, il aurait pu me tuer mais ca il s'en foutait, il arrêtait pas de me répéter :
« ILS VONT DIRE QUOI LES GENS ? JE SUIS UN PD MOI MA FEMME ELLE SE TAILLE ! »
Ma tête était pour lui un punching-ball, il me prenait par les cheveux, me cognais la tête contre le mur, sans oublier les coups quand j'étais au sol... J'avais l'impression qu'il allait jamais s'arrêtait... J'avais tellement envie de pleurer de douleur, je ne supportais plus tout ses coups, ils étaient tellement dur à encaisser, mais je me devais de resté forte, en aucun cas il devait avoir cette fierté de me blesser ! « Ne montre jamais tes faiblesses », appliquer tout simplement cette phrase...Mon corps était entre ses mains, il en faisait se qu'il voulait, à force d'encaisser, toutes les douleurs étaient les même pour moi, il avait beau frapper je ne ressentais plus les douleurs, mon corps s'était « habitué » je pense.. Je vous promet que s'était une éternité, je n'en voyais pas la fin et lui ne se fatigué pas, il avait une tel rage qui le poussait toujours à me défoncer... Au bout d'un certains temps il me relève par les cheveux, me crache à la figure et me dis :
«TFOUUU TU ME DEGOUTE SALE PUTE, JE VAIS TE DETRUIRE TA VIE ! », puis il me relâche violemment tout en me poussant, je tombe me cogne la tête contre un meuble... Lui était déjà sorti, j'étais là par terre, comme une chienne, je sentais quelques choses coulait sur moi, mais je n'avais tout simplement pas remarquer que c'était mon sang, je n'avais aucune force pour me lever... Je suis restais par terre à pleurer, pleurer sur mon sort... Je n'en pouvais vraiment plus, j'étais si malheureuse, et tout ca à cause de l'avis de mon père...
Sa me fais mal de reparler de cette scène, c'est une partie de ma vie assez difficile, je le souhaite à personne.. C'est la pire des chose pour une femme, j'étais violenté physiquement et moralement... Je ne voyais pas la fin de cette vie... J'avais à peine 19ans et j'étais condamné à vivre cette vie... Je ne sais pas se que j'ai pu bien faire de travers dans ma vie pour subir ca...
Donc j'étais par terre, je n'avais aucune force, je restais là à pleurer...Je regretter ce choix, ce choix qui m'a était donner où je n'ai pas penser à moi, où j'ai juste penser au bien-être de ma famille, et surtout à la fierté de mon père... Je regrette de ne pas avoir était égoïste une fois dans ma vie, tellement de regret qui ne font qu'augmenter cette rage que j'avais au fond de moi... Cette rage envers ma famille, mais aussi envers moi même...
Je me relève difficilement à l'aide de se qui m'entourer.. Je me dirige vers la salle de bain..Devant le miroir je ne me reconnais pas, mon visage n'avait plus aucun aspect, j'étais dévisagé, des hématomes pleins la tête, l'arcade tout simplement ouverte, la bouche en sang, dur constat je peux vous l'assurer.. Le sang n'arrêtait pas de couler, il m'a pas raté, je devais aller à l'hôpital pour mon arcade, mais comment y aller ? J'avais honte que quelqu'un puisse me voir dans cette état... Mais je me devais d'y aller... Alors je décide d'appeler la personne en qui j'ai le plus confiance, qui saura tout simplement garder sa pour elle... Je me dirige vers le salon, je ne savais pas où était mon portable alors je l'appel directement du fixe, j'avais du mal à parler :
« Allô »
« Mé..Méliiinda »
« Wiem qu'est ce qu'il ya????? »
« Viiens chez moi stpp »
« J'arrive tkt pas, calme toi ma chérie »
« Prend ta voiture »
« D'accord j'arrive, je fais vite, mais calme toi stp », je raccroche, je ne pouvais même pas faire cette effort de lui dire au revoir, j 'étais à bout, je me sentais si faible, je m'assoies sur le canapé en l'attendant, je sentais ma tête lourde, j'avais une sensation de bourdonnement dans l'oreille, ma tête allait tout simplement explosé...Mélinda arriva enfin, elle sonne comme une dingue, se son résonne dans ma tête, je me lève avec difficulté pour lui ouvrir la porte.. J'ouvre et me retourne tout de suite, j'avais honte qu'elle me voie comme ca
« Wiem, il se passe quoi ? », je commence à pleurer et me retourne vers elle, elle fut étonné de mon état, elle commence à pleurer :
« L'enculé, il t'a fait quoi ?? »
« Enméne moi à l'hôpital s'il te plaît, on en parlera un autre jour », elle respecte mon choix et m'enméne aux urgences... Durant le trajet j'essaye de trouver une excuse pour mon état si on venait à me le demander aux urgences, malheureusement j'ai beau chercher rien ne me viens à l'esprit !Arriver la-bas vu mon état, et le sang qui se dégageait de mon visage, on me prit tout de suite en charge, Mélinda resta m'attendre dans la salle d'attente... L'infirmière essaye de savoir se qu'il s'est passer je lui ai dis que je me suis battue avec une fille dans la rue, j'avais honte de dire ca, sa ne me ressemble absolument pas... Le médecin me recoût l'arcade, on me donne des calmants.. Ils ont voulu me garder en observation mais j'ai refusé, j'ai signé une décharge et je quitte l'hôpital...
« Faut que tu fasse quelques chose Wiem, c'est pas possible!Sa devient une habitude là ! »
« Je sais... »
« Tu vas faire quoi ? »
« Aucune idée ! »
« Va porté plainte ! »
« Non t'es folle ! »
« Non je suis réaliste, vas y ! »
« Non non je vais aller dormir là, je verrais bien demain »Mélinda me dépose, elle voulait resté avec moi, mais j'ai refusé, j'avais peur qu'il rentre et la trouve, la connaissant elle n'aurait pas garder sa langue dans sa bouche, il aurait pu lui faire la même chose qui sait... Je remonte dans ma prison, oui parce que se n'étais qu'une prison à mes yeux, la boule au ventre j'ouvre la porte en espérant qu'il ne soit pas là.. Heureusement cette fois ci il n'y avait personne, je me dirige vers la chambre, me change de mes habilles qui était remplis de sang, et pars me coucher berçait des mes larmes devenue tout simplement habituelles...
Karim n'était pas rentré de la nuit, je me lève avec difficulté.. Je repense à se que Mélinda m'avait dit, il faut que je réagisse, je ne peux plus restais comme ça... Je décide de m'habiller, et d'aller sonner à cette porte qui peut-être sera le remède à ma solution.. J'espère qu'ils m'aideront à arrêter ce montre... J'avais honte de sortir avec ce visage, en plus j'étais l'été donc je ne pouvais même pas me cacher sous une écharpe, il fallait que j'affronte le regard des gens... Je mets tout de même des lunettes de soleil, prend mon courage à deux mains et sort...
Je marche tête baisser, mes larmes coulaient sous mes lunettes, j'étais devenues si faible, je marchais en priant Dieu que je puisse trouver de l'aide là ou je vais... Je prend le bus, le trajet n'étais pas très long, je descends, me dirige vers cet immeuble, je m'arrête juste devant histoire de prendre du courage.. Je sonne, on m'ouvre, je monte, la porte était ouverte, je toc quand même :
******* : Mon Dieu il t'es arrivé quoi ??????