Chapitre 4

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Il fixa cette porte, ruminant, pestant contre cette humaine. Il crut devenir fou à ne pas pouvoir bouger. Plus qu'être attaché, c'est d'être immobile qui commençait à lui peser lourd. Bon sang mais que faisait Feren et les siens ?! Voilà des jours qu'ils étaient coincés avec ces idiots... Pour sûr, ils allaient revoir les bases du pistage !!

Le temps lui paraissait tant long et son esprit qui ne cessait de lui fournir des questions :

A qui ils voulaient le vendre ?

Pour quoi ?Et pourquoi?

Devait-il avoir peur?

Pourquoi lui ? Visiblement ça, ce n'était que le hasard.

Alors qu'une nouvelle journée allait se terminer, il vit l'humaine revenir. Aussitôt son attention se posa sur le bol qu'elle tenait.

Thranduil : « Vous ne réussirez à me faire boire cette chose ! »

Sans lui répondre, elle s'approcha et posa le bol sur la table de chevet.

Tuialca : « Non, ça sera pour quand nous auront finis. »

Thranduil : « Finis ? Finis quoi ? »

Elle vient se mettre à cheval sur ses cuisses et posa ses mains contre l'oreiller, de chaque côté de son visage pour se pencher sur lui, pétrifié à l'idée qui venait de lui venir. Elle ne voulait tout de même pas qu'il... Qu'ils... ?

Thranduil : « Que pensez-vous être en train de faire ??!!! »

Elle vient alors poser son index sur ses lèvres avant de se pencher et venir lui chuchoter.

Lena : « Pour eux, je suis celle qui peut leur permettre de vous maintenir en vie sans que vous puissiez leur échapper. Et celle capable de vous préparer pour leur acheteuse. »

Thranduil : « Préparer ? »

Acheteuse ?!

Elle vient mettre son visage juste au-dessus du sien.

Lena : « Ils sont persuadé que je connais le moyen de vous donner gout à la luxure... »

Thranduil : « Il est hors de qu »

Il se retrouva de nouveau avec une pomme dans la bouche. Ne l'ayant pas vu venir, il mit une seconde à revenir à lui, en particulier lorsqu'il commença à sentir son souffle dans son cou et son cœur commença à battre de panique. Elle chuchota au plus bas dans son oreille.

Lena : « Ne soyez pas inquiet. On va faire semblant, mais il va falloir que vous vous montriez... Convainquant. »

Semblant ? Alors qu'il espéra pouvoir calmer son palpitant, il tourna son attention et la questionna du regard. A sa surprise, elle comprit à quoi il songeait.

Lena : « Je n'ai aucunement envie de vous toucher. »

Comme rassuré, il croqua dans la pomme. Le temps qu'il mâche, elle prit appuis sur une main pour reprendre le fruit et le lui présenta de nouveau devant la bouche. Il croqua sagement jusqu'à finir ce fruit. Elle posa le trognon à côté du bol avant de se remettre en position.

Lena : « Vous êtes prêt ? »

Thranduil : « Vous êtes sérieuse ? »

Lena : « Très. Vous savez déjà comment c'est sensé se passer. »

Elle le vit rougir et cette vue lui arracha un sourire amusé.

Thranduil : « Je vous interdis de vous moquer ! »

Lena : « Vous avez un air presque sympathique lorsque vous êtes embarrassé. »

Thranduil : « Et vous presque agréable quand vous souriez. »

Un beau-père caractérielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant