Chapitre 7

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[Mia]

J'étais debout, dans l'entrée. Il était assis sur un des grands fauteuils de l'entrée, la tête entre ses mains. Il ne me regardait pas. Il était nerveux, ses jambes bougeaient beaucoup trop vite pour ne pas l'être.

- Tu regrettes ? Lui demandais-je.

Il releva la tête, brusquement. Il me regarda dans les yeux, je pouvais y voir du désir. Il m'avait murmuré un « non » d'une voix rauque, tiraillé, presque douloureuse. Tremblante, je fis passer mon t-shirt par-dessus ma tête, laissant tomber le vêtement là où je me trouvais. J'avançais, lentement, déboutonnant mon jean. Il me dévora des yeux, immobile. Je m'avançais vers lui. À sa hauteur, il tendit les bras et je le chevauchai.

- Justin, enlève tes vêtements, lui dis-je doucement.

- Je ne veux pas être ton coup d'un soir, murmura-t-il.

- Hors de question que tu ne sois qu'un coup d'un soir.

- Je ne te laisserai pas me quitter après ça, m'affirma-t-il.

- Pourquoi en aurais-je envie ?

Il secoua la tête et moi, je déboutonnai sa chemise au fur et à mesure que les secondes s'égrainaient.

- Justin, je ne partirai pas, lui dis-je.

Il retint son souffle, les yeux brûlant de désir, il posa enfin ses mains sur moi. Sa respiration était saccadée et son torse suivait le rythme de sa respiration. Je passai mes mains à l'intérieur de sa chemise. Il me rapprocha de lui d'un geste brusque.

- Embrasse-moi.

Sa voix était suppliante. Mon cœur battait vite dans ma poitrine. Ma respiration ne suivait presque pas. Tout mon corps, tout mon être le voulais, le désirais. Ma bouche s'arrêta à quelques centimètres seulement de la sienne, augmentant encore d'un cran la tension présente entre nous. Il enfouit ses doigts dans mes cheveux encore mouillés par la mer, m'attirant vers sa bouche. Il grogna contre ma bouche, et bougea ses hanches. Ce geste me donna des frisons tout le long de ma colonne vertébrale. Il délaissa ma bouche pour venir me lécher le cou, sensuellement.

Sa langue revint sauvage à ma bouche. Affamée, voilà comment j'étais. Nos bouches se dévoraient avec passion. Nous étions tremblants et gémissants. Ses grognements résonnent dans la pièce. Je frémis contre sa peau.

Puis il se met à gigoter en dessous de moi, ses mains quittant mon corps, sa bouche quittant la mienne, essayant de se défaire de son pantalon, tant bien que mal, qui tombe au sol dans un bruit sourd.

Il se redressa, m'agrippant à lui. Se déplaçant dans la pièce pour accéder aux escaliers. M'agrippant les fesses avec force et fermeté. Une fois à l'étage, il ouvrit une grande porte, puis s'assit sur le lit, avec moi le chevauchant toujours. Ses mains passèrent dans mon dos et je sentis l'attache de mon soutien-gorge se défaire. Le tissu frottait contre mes tétons durcis. Il jeta le tissu au sol et m'allongea sous lui.

Il me surplombait de tout son corps. Son regard était intense et affamé. Il avait attrapé mes seins pour les porter à sa bouche. Mes mains se glissèrent dans ses cheveux fous, et je m'y agrippais tant le désir était puissant. Sa bouche abandonna mes seins pour revenir avec ferveur à ma bouche, ses mains n'ayant pas quitté ma poitrine. L'une d'elles s'en détacha pour glisser entre mes cuisses et caresser mon sexe. Mon corps tout entier palpitais entre ses mains.

Il décrocha nos bouches, me regardant avec désir. Sa main n'avait pas quitté ma culotte et jouait avec mes lèvres.

- Tu es à moi ? Dit-il en descendant ses baisers le long de mon cou.

J'entrepris de lui retirer sa chemise tout en l'embrassant. Nous étions en transe. Allumé d'un désir brut. Il grogna.

- Tu es à moi ?

- Oui, je suis à toi, lui dis-je à bout de souffle.

Il enfonça un doigt en moi, mon souffle se coupa d'une traite. Je m'accrochais à son cou avec plus de vigueur et plus de force, lui griffant au passage le dos. Je soufflai de mécontentement lorsqu'il retira sa main de mon sexe. Il fit rouler mon dernier vêtement le long de mes jambes pour le jeter au côté de sa chemise.

Il quitta ma bouche, parsemant mon corps de baiser humide, il descendit jusqu'à mes seins qu'il embrassait, puis il continua sa descente vers mon sexe, humide et palpitant, pour lui.

Je hoquetai lorsqu'il y fit glisser sa langue. Mes mains s'accrochèrent à ses cheveux, accompagnant son geste. Cet homme me mettait au supplice. Il joint ses doigts à sa langue, le précipice était proche. Il me torturait de plaisir. Il enfonça alors un peu plus loin ses doigts en moi. Les mains et le corps tremblant, il se redressa pour se débarrasser de son caleçon, bien trop serrer pour lui à présent.

Il me surplomba à nouveau, mouvant nos hanches ensembles. Nos respirations étaient au supplice. Nous ne nous quittions pas des yeux. Je n'avais rien vu d'aussi beau que lui, transpirant et grognant contre moi.

- Je te veux.

Il l'avait soufflé, par manque de souffle, presque inaudible. Il frottait son sexe au mien, faisant monter le désir, l'excitation et l'impatience qui étaient en moi. Je voulais de tout mon être que cet homme me possède, maintenant.

Il jouait avec son membre et l'entrée de ma chatte palpitante. Le souffle coupé, je le suppliais presque. Il avait fini par rentrer en moi, d'un geste lent, presque trop doux. Je le sentais se tendre au fur et à mesure qu'il s'enfonçait en moi, et je l'entendis gémir quand mon sexe se resserra autour de sa queue. Je laissai échapper un gémissement suave lorsqu'il s'enfonça entièrement en moi, comblée.

Nos corps étaient pris de frénésie, nous bougions en rythme, essoufflés, en sueur, et gémissant. Il me baisait avec puissance et envie. Je sentais l'orgasme arriver lorsqu'il m'embrassa les seins. Je m'étais agrippé plus fort à lui, enroulant mes jambes autour de lui, nous rapprochant d'autant plus. Lui aussi était proche, je le sentais.

- Justin...

Il grognait de plaisir, à son tour, au bord de la jouissance. Il s'attaqua à ma bouche avec brutalité, comme si ça lui était essentiel pour survivre. Mes mains écorchaient son dos et les siennes me tenaient fermement. Ses vas et viens étaient puissants, bestiaux. La violence des convulsions nous surprit d'un coup. Notre jouissance était immédiate, j'étais au bord du précipice. Un tsunami de sensation nous parcourait. Je m'accrochai à lui plus fort, et il nicha sa tête dans mon cou lors de sa jouissance. Dans un râle, il jouit en moi. Il restait en moi, même si nous étions tous les deux venus, nous étions immobilisés devant tant de puissance, et tant de plaisir.

Il m'embrassa le cou avec délicatesse, pendant que je nous couvrais d'une couverture. Il ne me lâchait pas, s'agrippant plus fermement à moi encore. Comme s'il avait peur que je le quitte. Il se retira de mon sexe et vint embrasser ma bouche. Il passa sa langue sur mes lèvres, afin de feindre un accès libre à ma bouche et à ma langue. Nous nous embrassions à bout de souffle.

- J'avais tellement envie de toi princesse...

Il fondit à nouveau sur ma bouche, puis dans mon cou, où il prolongea ses baisers.

- Tu as mon odeur.

Je resserrai mes jambes autour de son corps. Nous faisant grogner tous les deux, encore ravager par l'orgasme précédent.

- Tu es à moi Justin.

- N'en doute pas. Je ne te laisserai pas me quitter ma belle.

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