Chapitre 10

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[Mia]

Scooter et moi parlions depuis un petit moment déjà, au plus grand malheur de Justin. Il était tard, la nuit était tombée depuis longtemps lorsque Scooter se leva du grand canapé brun. Ils nous avaient regardé Justin et moi à tour de rôle.

- Justin ne fait pas n'importe quoi ok ? Lui demanda-t-il.

- Oui, ne t'inquiète pas.

- Bon et bien je vais y aller dans ce cas, commença-t-il. Je vais vous laisser entrer vous.

- Ne fais pas l'imbécile, tu sais très bien que la chambre d'ami t'attend.

Il n'avait pas eu le choix que de rester. En disant cette phrase Justin m'avait soulever, sans aucune gène. Il avait gravi les escaliers si vite. Il m'avait jeté sur le lit et c'était jeté sur moi par la même occasion. Il n'avait pas aimé que je fasse ami-ami avec un autre que lui a prioris.

Il me dévorait la bouche avec tant d'envie, j'avais du mal à suivre. Il frottait son sexe dur au mien. Nos hanches bougeaient ensemble. Le plaisir était si grand, j'en avais le souffle court. Il passa ses grandes mains sous mon t-shirt pour m'enlever mon soutien-gorge, qu'il lança à l'autre bout de la pièce, il me semble.

Nous étions si pressés de nous retrouver, si féroce. Nos vêtements sont si vite tombés. Mon cœur battait vite. Ma respiration ne suivait presque pas. Tout mon corps, tout mon être le voulais, le désirais. Il délaissa ma bouche pour venir me lécher le cou, sensuellement.

Il me surplombait de tout son corps. Son regard était intense et affamé. Il avait attrapé mes seins pour les porter à sa bouche. Mes mains se glissèrent dans ses cheveux fous, et je m'y agrippais tant le désir était puissant. Il glissa une de ses mains entre mes cuisses humides, jouant avec moi. Je me cambrais sous ses caresses, atrocement délicieuse.

- À qui es-tu ? Il me souffla cette phrase avec tant de plaisir et de possessivité dans la voix.

Je ne répondais pas décidant de jouer avec lui. Voyant ma réaction, il eut un rictus aux lèvres. Il m'embrassa sauvagement avant de descendre ses baisers. Sa langue glissa dans ma fente humide me provoquant une allée de frisson me parcourant l'échine. Il jouait avec mon clitoris me donnant des sueurs froides. Il grogna lorsqu'il rentra ses doigts en moi. Si chaude, si humide. J'étais en transe. Il grogna à nouveau.

- À qui es-tu ma belle ?

- À toi, lui soufflais-je le cœur au bord des lèvres.

J'étais à bout de souffle. Il me réattaqua avec sa bouche. Me faisant crier d'autant plus. Il se redressa, tirant mes hanches contre lui et me pénétra d'un coup sec. Nous choquant tous les deux. Le plaisir était brut et sauvage, doux et ravageur. Il allait et venait en moi, se cramponnant à moi avec force. Je me cambrais sous lui. J'avais du mal à retenir mes cris. Il se jeta sur ma bouche, soif de baisers. Le lit grinça sous ses coups de butoir.

Il arrêta tout mouvement, me frustrant au plus haut point. Il me retourna d'un geste rapide. Me retrouvant ainsi sur le ventre. Il tira mes cheveux en arrière et me pénétra à nouveau. Plus loin. Plus profond. Plus jouissif. Il me pénétra avec force et marquait son territoire. Il grogna lorsque mon sexe se serra autour du sien. L'orgasme était proche et le rythme de nos ébats s'intensifia. Je me mis à trembler de plaisir lorsque des spasmes arrivaient. L'orgasme me transperça, et Justin s'écroula sur moi. Transpirant et chaud il me blottit dans ses bras. Je me callai contre lui, heureuse d'être là et ravagée par l'orgasme.

Au petit matin, nous étions sortis tous les deux pour ne pas réveiller Scooter et surtout pour aller chercher de quoi prendre un petit-déjeuner digne de ce nom. Justin n'aimait pas spécialement faire les courses. Ça, c'était une certitude. Nous nous promenions donc paisiblement dans la ville. Justin était très affectueux, il me volait des baisers à chaque coin de rue. Nous avions fini par rentrer dans une petite supérette parce que monsieur voulait que je lui refasse des œufs et du bacon. Un enfant, je vous l'assure.

Nous avions pris la plage pour rentrer. De cette façon, nous étions tranquilles. Nous avions pris notre temps. C'est somnolant que nous avons retrouvé Scooter, à moitié étaler sur le comptoir de la cuisine. Son estomac criait famine et malheureusement pour moi celui de Justin aussi.

Si seulement nous avions su ce qui allais arriver, je pense que nous ne serions jamais sortis de notre lit ce matin-là.

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