Chapitre 3🌷

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Un crissement de pneu suffit a la réveiller de son horrible cauchemar. Ismen,  emergea de son sommeil agité, le coeur battant a vive allure. Elle suait abondamment.  Sa chemise de nuit lui colla comme une seconde peau. D'un revers de main, elle repoussa une mèche qui ruait sur son visage. Quelque minutes plus tard elle reprit son souffle et repoussa le drap. 

Elle avait rêvé!

Et dans ce rêve, le cheikh l'avait retrouvé pour la ramener au palais.

Est-ce un signe?

Et dire que durant deux semaines, elle avait luttait sans relâche contre ses cauchemars qui revenait au galop.  Il avait fallu de quelques heures pour que son esprit reprenne ses vieilles habitudes.  Elle suait déjà a grosse goûte. Ismen longea ses mains sur la table de nuit et attrapa brusquement la bouteille d'eau pour se déshydraté.

Et pourquoi ces cauchemars revenaient la terrorisé ?

Difficile pour elle de ce contrôler. D'un geste sec et fébrile, elle sauta du lit et alla se planter devant sa petite fenêtre.  Les rayons de lune traversa le rideau et delà elle pu voir, la pièce lugubre qui lui avait servi réconfort pendant ces deux semaines. Seul un ventilateur était accroché au plafond sans cela, elle serait déjà morte étouffé par la chaleur. 

Elle fit le tour de la pièce puis déglutit. Elle était petite si petite qu'elle avait eu du mal de s'y faire a cette nouvelle vie. 

Quelle ironie du sort !


Elle eu un sourire lent en songea que deux semaines auparavant, elle dormait dans un palais jusqu'à ce qu'elle fuit son mariage.. Oh non, ce simulacre dont elle avait prit part et son mari,  un cheikh odieu qui avait eu la décence de fricoté avec une jeune femme de son harem.

Elle secoua la tête et souffla un bon cou.  Inutile de stressé, dans deux jour elle dirait adieu a Asgar.  Car dans deux jours, elle partirait très loin sans se retourner.

Ismen se retourna sur ses pas et s'assit sur son lit de forture. Elle avait eu mal au dos, le jour qui avait suivit sa fugue. Difficile de dormir sur un lit pareil pourtant, elle s'était accommodé tout en se persaudant qu'elle avait fait le bon choix. Celui de s'enfuir loin.

Demain, elle irait voir Aman. Un mercenaire qui s'était chargé de lui procuré un passeport et de l'argent en contre parti, elle lui donnerait un collier d'or. De toute façon, elle voulait plus rien qui la rappellerait Fadir. Elle espérait que cet idiot avait eu le bon sens d'essuyer ses traces. Sinon le cheikh n'aurait aucune difficulté a la retrouver. Ou pire, elle serait fouetté et condamné pour trahison. Sa respiration devint saccadée et ses larmes commencèrent a couler abondamment. Et dire que deux mois plus tôt, elle était heureuse, épanouie. Elle retint ses sanglots

Non, elle ne devrait pas craquer!

Pas maintenant, elle était proche du but et dans deux jours, elle serait loin. Tres loin!

D'un revers de main, elle essuya ses larmes qui devirent inarrêtables. Elle souffla un bon coup avant de se mettre au lit




~


-je commence sérieusement a m'impatienter, rugit le cheikh en frappant son bureau, a croire que je suis entouré d'incompetent. Pourquoi est-ce difficile de retrouver une princesse?


C'en était trop!

Fadir se retint d'exploser si ça continuait ainsi. Il allait devenir fou 

Par Allah! Il allait devenir fou.

Il congedia d'une main, ses soldats. Les meilleurs qui plus est. A cette pensée, il retracta une grimace. Cet idiot ne pouvait mener une opération a bien. Il avait fouiller plusieurs villages sans véritable succès. A croire ces recherches, la princesse s'est évaporé et prenant le soin de tout effacer sur son passage

Salle effrontée ! Grommela t-il en jurant abondamment.

Il n'avait perdu deux semaines précieux a la retrouver. Il grogna comme un animal avant de déchirer la carte qu'on lui avait apporter. Fadir se leva de son bureau et arpenta chaque recoin de sa tente. Pourquoi est-ce difficile de mettre la main sur une princesse qui avait fugué ?c 'était comme chercher une aiguille dans une botte de fouin. Il en avait assez!

Et dire qu'il avait levé presque d'une armée dans se desert pour la princesse. Il était tellement énervé que rien ne pouvait en ressortir de bon de cette rage qui se multiplait a chaque défaite .

Une gamine!

Il était entrain de se faire ridiculisé par une gamine!

Lui qui jusque là n'avait connu aucune échec

Qui sait ce qu'il la ferait une fois la voir retrouver s'il la retrouve grand Dieu!

Ce n'était qu'une princesse bon sang!

Une qui lui donnait du fil a retordre. Jamais une femme ne l'avait mit dans de beau drap. Fadir était impuissant face a de tel situation.  Un jour au l'autre l'affaire ébruiterait. Il n'avait qu'a lire l'interrogation et les chuchotements sur le visage des villageois interrogé.
Il poussa un puissant grognement et leva les yeux pour se calmer. Vaine tentative, Fadir n'arrivait pas a expulser la colère qui l'etouffait. Sa tentions s'accrut de façon exponentiel.

Il devrait la retrouver coûte que coûte. Sinon il aurait son frère sur le dos, les journalistes. Ceux la comme ils les détestaient. Ces vautours étaient assoiffés de scoop. Ils se feraient un plaisir de ternir sa réputation et celle de son pays.

Un rictus sévère se peignit sur son visage en songeant au article peu rejouisseur. 

L'épouse du cheikh c'est volatilisé !

Ou encore

Le cheikh Fadir a perdu sa femme.

Ou pire

La cheikha a disparut sans laisser de trace

Sa tension se déculpa. Pour se calmer, il se servit un rasat de whisky qu'il but d'une traite quand son chef de sécurité entra dans sa tente. Et dire quoi avait décerné a se crétin une médaille. Le cheikh se retint d'exposer de rire ou même de lui couper la tête
Il fit volte-face si violemment que l'homme se mit en trembler

-Vous l'avez pas retrouver ? Lâcha t-il d'un ton sarcastique.

L'homme déglutit. Son coeur faillit lâcher a la seconde même ou le cheikh avait prononcé ses mots et le ton qu'il avait employé lui fit froid dans le dos

-Votre... Votre majesté

Son bafouillement fut accueilli par des éclats de rire puissant. Le cheikh déposa son verre sur son bureau et le dévisagea, les bras croisés. Une posture qui intimidait l'homme.

-comment.. Vous

Le regard du cheikh l'epiant. Son regard était noir.  L'homme retira une serviette de sa poche pour s'essuyer le crâne sur la pression. Un long silence s'en suivit. Ce fut le cheikh qui coupa court a ce silence froid.

-Deguerpissez! Tonna t-il, je vous jure que vous ne verrez plus la lumière du soleil si vous ne retrouver pas cette petite idiote.

L'homme courru a une vitesse folle et sortit de la tente. Prise d'une rage incontrôlable, Fadir renversa son bureau avant de hurler

-j'espère que tu te caches bien petite sotte. Je jure sur mes ancêtres quand je te retrouverai, je te ferais fouetté





















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L'épouse bafouée du cheikh (saga playboy Tome 5) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant