chapitre 38🌷

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La regardé partir!

C'était tout bonnement au-dessus de ces forces. Mais pourtant du haut de sa fenêtre, Fadir assistait au spectacle le plus éprouvant. Il retint son souffle quand sa jeune épouse se retourna et son regard tomber sur la fenêtre qu'il avait prit soin fermé. Et là, dans la brume et la vision peu clair que lui offrait les solides Rideau, il remarqua ses yeux noisettes, ceux qui l'avait attiré irresistiblement embués de larme.

Il se maudit!


Il n'était qu'un vulgaire lâche et il le savait. Le mieux était de la laisser partir. Le chauffeur lui ouvrit la porte.

Fadir aurait pourtant juré qu'elle n'était pas certaine de sa decision. Il priait interieurement qu'elle fit marche-arriere,qu'elle renonce a partir. Mais non, c'était impossible.

Retenant son souffle, le cheihk ferma les yeux incapable de supporter le moment même ou elle grimpa dans sa voiture

C'était décisif!

Elle ne reviendrait pas

Dû-il avec effort ,  regarder la voiture demarrer et franchit les hautes grilles du palais. L'air menaçait de l'obstruer. Il semblait lui manquer et dans déchirante blessure , des grains de larmes tombaient sur sa joue.

-Tu as bien fait, lui dit Caleb qui était rentré d'une mission diplomatique, je suis désolé Fadir. Laisse lui le temps



Fadir aurait voulu rire!

Quel idiot

Trois jours plus tôt, il avait chassé Djamila comme une vulgaire insecte. Qu'en a sa mère, il ne l'avait aucunement adressé la parole même si son jeune frere , Amir lui demandait de revenir sur sa decision.  Non, il en était incapable.
Sa mère l'avait trahit de la plus honteuse des manière et pas un jour elle n'avait magnifesté de lui dire la verité. Il avait veçu dans le mensonge de la disparition soudaine de soeur.
Pis, sa mère avait inventé, monté une histoire de toute pièce comme quoi, elle avait été assassinée dans son bain par une concubine jalouse.

Elle aurait pu dire la verité

-Je ne crois pas Caleb c'est definitif

-Commence plus tôt a pardonner notre mère Fadir, lui dit son frère, père est entré de son pelerinage et mère est dans un état catastrophique. J'ai peur qu'elle ne mesure de cette chute de tension

Fadir se retourna vivement

il avait l'air menaçant


-Retourne donc a tes folies , a tes concubines Amir ou je ne repondrais plus de rien

Un rire fit echo dans la salle

-Tout le monde fait des erreurs. Elle en a fait une, tout cela n'est que de ta faute.  Tu n'aurais pas dû poursuivre avec ces idées de stupide vengeance.

S'il continuait , ils en arriveraient aux poing.

-Voudrais-tu que je reste assit là les bras croisés sans la venger. Sans venger notre soeur! Je l'ai fait uniquement pour le bien du royaume

-Non tu l'as fait afin de satisfaire ton égo. Ismen n'avait rien avoir dans cette histoire. Tu n'es que le seul responsable si elle était partie

Il était temps pour Caleb d'intervenir

Il était sur le point de se sauter dessus. Et Amir qui d'habitude lâchait l'affaire ne s'en démordait pas.

-Va t'en ,grogna Fadir en comblant l'espace qui les separait

-je veux que tu lui pardonne. Cela fait déjà quatre jours et ça suffit. Tu vas finir par la tuer. La tuer ne ramenera pas ta femme. -Voudrais-tu en perdre deux? Ta femme et ta mère et ceux en même temps?

La voix d'Amir se radoucit.

Plus faible que jamais, il se resolut a quitter la chambre et investit les appartements de la reine mère. Deux quatres jours, elle était alitée en quête dessespérement d'oxygene, plongée dans un coma dont personne ne savait qu'en elle en ressortira.

Amir poussa un long soupire et prit sa main. Elle était pâle et faible. Et a mesure que les jours passait son état se dégradait considérablement


Si seulement Fadir n'était aussi entété!

Pourtant, il lui avait prévu

Combien de fois, l'avait -il supplié d'abandonner cette histoire dénudée de sens. Il aurait pu quand même l'ecouter ne serait-ce qu'un peu. Amir essuya ses pleurs quand de pas pressés virent a lui.

C'était son père!

Fatigué s'il accouru au chevet de sa femme

-J'AI tout essayé, se plaignit Amir, Fadir ne veut pas la pardonner. Pourquoi es-il aussi têtu? Mère est entrain de mourir. S'il te plait, parlez lui au moins. Sauvez votre femme!


Son père n'eut pas le temps de repondre que le jeune prince disparut



~

- Que comptes-tu faire? Tu dois la pardonner

-J'en ai pas la force Caleb

-Je sais Fadir, avoua son cousin en s'asseyant

Il était comme sa depuis la découverte de la verité. Pour dire vrai, c'était bien la première fois qu'il le voyait aussi pâle

- Ta mère est malade. Lui as-tu rendu visite au moins?

-Je l'ai fait, repliqua t-il , je ne suis pas aussi insensible.

-Je l'ai rien dit de tel, déclara Caleb en repoussant sa tasse de thé. Tu comptes t'enfermer dans ta chambre pendant combien de temps au juste?


-Le temps de tout oublié


-Amir a raison, tu ne peux perdre ta mère ainsi que ta femme. Au moins pardonne là. Elle t'a mentit. Et j'aurais fait pareil mais tu sais si elle meurt. Tu vivras avec ce fardeau sur ta conscience.

Tapotant son epaule, Caleb se leva et partir le laissant seul. C'était décidé, il rendrait visite a sa mère aujourd'hui même. Se levant de table, il sortit a son tour en esperant qu'il ne soit pas trop tard

Pas question de les perdre toutes les deux!


Il ouvrit la porte et decouvrit l'horreur. Des médecins tentant de la reanimé du moins c'était ce qu'il croyait. Il n'avait fallu que quelque heure pour qu'Amir débarque. Son coeur allait se déchirer. Sa temperature avait augmenté ainsi que son rythme cardique. Sa mère était entre la vie et la mort. Tout semblait s'arrêter.

Le médecin en chef se retourna soudain. Il lu la compassion dans ses yeux

-Je suis désolée votre majesté. Elle a fait une rechute. Elle n'en a pas pour longtemps ,je crains qu'elle ne passe pas la nuit.


Non pas sa mère!
















L'épouse bafouée du cheikh (saga playboy Tome 5) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant