L'épouse bafouée du cheikh (saga playboy Tome 5)

chapitre 32🌷

-Ce dîner est pour lui annoncer la grossesse de Djamila?

Fadir eu le coeur  retourné aussitot dit. Bien que Caleb avait un peu raison, ce dîner était en l'honneur de sa femme. Il voulait lui parler avant que Djamila lui dise la verité. Le cheihk sentit un énorme poids s'abbatre sur ses epaules. Il était dans la tourmente depuis son aventure avec sa favorite. Le pire était a venir si Djamila était bel et bien enceinte.

Caleb s'asseya juste en face de lui. Le jeune prince jeta un regard autour de lui. Le jardin royal avait été embelli pour l'occasion. Fadir en avait fait beaucoup en ajoutant des bougies autour de la petite table base. Des tapis de qualité étaient mise au sol. Une ambiance idyllique y regnait.

-C'est une reussite, lui dit son cousin,Ismen va aimer. Mais tu sais si j'étais toi, je ne dirais rien a Ismen au moins avant d'avoir eu les résultats du test.

-Tu as raison Caleb, admit Fadir, mais si Djamila lui avoue tout. Ismen ne me pardonnera Jamais.

Caleb lui lança un regard medusé et attrapa un fruit sur le plateau pour le mordre.

-Elle n'osera pas?

Comme si la question lui était insensée, Fadir lança un rire nerveux. Caleb ne connaisait pas Djamila comme lui la connaisait. Aujourd'hui encore, il vint a se demander ce qu'il avait bien aimé en elle pour devenir sa concubine.
Elle était certes magnifique, mais n'en demeurait pas moins une diablesse. Fadir l'avait aimé pour son audauce et sa determination. Deux qualités a ce jour qu'il maudissait.

-Tu ne l'as connais pas Caleb, lui répondit Fadir, c'est une vraie garce qui ne s'arrêtera pas avant d'avoir obtenu ce qu'elle souhaite. J'aurais dû la châtier avant mon marriage mais..

-Tu avais besoin d'elle, conclut Caleb alors que le cheihk ne parvint plus a continuer

-C'est cela, dit-il en secouant la tête.

-Je comprends,lui répondit le prince,que vas-tu faire si elle est enceinte?

Fadir sentit des sueurs froides parcourir sa peau mate a seule perspective que Djamila puisse être enceinte. Il pouvait dire adieu a son mariage, a sa femme et a son enfant. Sa poitrine se comprima . Il eu la sensation d'avoir la nausée.

-Je n'en sais rien Caleb

Caleb eu un soupire

-Si tu veux mon avis ; je crois que Djamila n'est pas enceinte comme elle le prétend. Sinon tout le palais aurait été mit au courant. J'imagine mal Djamila cachée une chose pareille avec ces grandes airs de souverraine.

Une lueur d'espoir luisait dans les prunelles du cheihk. Il aurait aimé que cette garce ne soit pas enceinte rien que pour la jeter hors du palais. Ce serait une immense soulagement.

-Tu devrais la surveiller, lui conseilla son cousin d'un air serieux,et faire appel a plusieurs médecins lui faire les analyses des dizaines ou des centaines de fois. Changé de laboratoire s'il le faut.

-Tu as raison

-J'ai toujours raison , corrigea son cousin d'un sourire au coin des lèvres. Que fait Ismen ? Elle aurait dû être là.

~

-Sortez, cria Ismen a une jeune servante qui voulait la conduire au soit disant dîner

Non mais quel culot!

Elle se jeta sur son lit en position foetus ne supportant plus ses larmes. Son maquillage avait été une catastrophe. Après le depart de Djamila, elle s'était empressée de retirer sa robe et mettre l'une de ses nuisettes qu'elle retira de son dressing. A force de pleurer, elle était devenue faible. Mais la colère et la rage était toujours insupportable. Elle imaginait avec peine sa triste vie maintenant que la concubine de son mari portait l'un des héritiers de zubran. Comme si cela ne suffisait pas, une servante vint frapper a sa porte. Se redressant un peu elle cria ;

-allez vous en!

-Ma souverraine c'est Marsha puis-je entrer je vous en prie

Hélas, elle n'eut le coeur a se lever. Elle était beaucoup trop épuisée

-Entre! Dit-elle a Marsha

De dos, elle entendit la lourde porte en bois massif s'ouvrir.

-Ma toute petite, déclara Marsha d'une voix douce mais faible. Que se passe t-il?

Elle allait craquer.
Ismen se retouner le visage embués de larmes. Marsha lui couvrit d'un regard compatissant avant de s'assoir a ses côtés

-Je sais qu'on viens a peine de se rencontrer mais..

Marsha se sentit coupable. Elle avait préfèré decamper suite a la visite de Djamila. La détresse d'Ismen ne venait que d'elle, elle en était convaincue

-Elle est enceinte, coupa Ismen en se redressant.

Marsha se figea
Elle comprit les dires de sa jeune reine sans vraiment refléchir. Sa poitrine fit un noeud.

-Djamila? Demanda t-elle afin d'en être sure.

Ismen se secoua la tête alors que Marsha devint de plus en plus pâle. La main sur la bouche , elle devisagea sa souverraine comme si elle avait vu l'horreur danser ses yeux.

-En êtes vous sur?

-Elle vient de me le dire,fit ismen en agitant ses mains de facon theâtrale.

-Je n'aurais pas dû quitter la chambre. Je suis sure qu'elle ment ,vous devez parler au cheihk, lui dit sa servante en se retournant l'air grave.

Ismen s'offusqua mais ne dit rien.
Elle refusait de voir Fadir ne serait que pour partager le même air. Elle en était degoutée.

-Jamais de la vie, cingla t-elle, et si tu veux que nous soyons amis ne lui dit rien j'ai horreur qu'on me mente, acheva t-elle d'un ton mordant.

Marsha asquiesca ne voulant pas la brusquer et surtout perdre le fil de leur amitié. Ismen souffla. Cette nouvelle l'avait achevé et Fadir ne perdait rien pour attendre. Elle en avait trop souffert. Elle aurait voulu hurler tant la douleur était incommensurable.

-Je le déteste tellement. Et dire que j'étais prête a lui pardonner. Quelle idiote je suis

Des légers coups a la porte se firent entendre. Les quatres pairs d'yeux restèrent bloquer sur cette dernière quand elle s'ouvrit sur Fadir.
Son coeur gogna a vitesse rapide contre sa poitrine. Elle en arrivait même a frôler la crise cardique. Il était terriblement beau dans son djeballa noir qui lui seyait agreablement bien. Fadir était de toute beauté et la barbe  qui ombrageait sa joue accentuait sa beauté sauvage comme tout droit sortit d'un magazine de monde. Ismen tenta de se ressaisir de son mieux . Quand a Marsha, elle eu l'aisance de disparaître en faisant une légère reverence.

Cette fois, il était seul

Un silence glacial surplombait la pièce.

-Ismen...

Le cheihk ne finit pas sa phrase et fut interrompu par deux paires de gifle cinglante. En moins d'un éclair, sa femme s'était levée du lit pour lui assommer les gifles.

-Ismen, dit-il en touchant sa joue gauche desorienté

-Rends moi ma liberté Fadir. Je ne veux plus être ta femme, fit-elle en le regardant droit dans les yeux. Je ne resterai pas une seconde de plus en sachant que ta pute est enceinte. 

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