chapitre 29🌷

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D'un geste sec , Fadir ferma la porte de son bureau qui se frappa avec fracas faisait sursauter Djamila qu'il avait poussé sans ménage a l'intérieur de son bureau.  Il avait fallu a ses gardes quelques minutes pour emmenés Farah qui d'ailleurs s'était débattu comme une tigresse pour s'extraire des poignes de ses gardes. Djamila observa la scène avec une inquiétude dissimulé. Bon sang que faisait Farah dans la même pièce qu'elle et pourquoi le cheikh l'avait fait convoqué. Des sueurs de panique lui couvraient déjà le visage.

-Fadir, dit-elle d'une voix faible qui ne trahissait en rien sa peur soudaine, Que se passe t-il?

Le cheikh ne répondit strictement rien ce qui redoubla les craintes de la très chère Djamila.
A l'évidence Fadir tentait désespérément de reprendre le contrôle de ses émotions , de chasser cette rage accumulée depuis qu'Ismen
lui avoué que Djamila désirait la tuer.

Contrôle toi ou tu vas tuer quelqu'un!

Il essaya de s'accrocher a cette idée de peur de commettre l'irréparable ; comme tuer ces deux femmes. Toutefois, il devait mettre les choses au clair avec Djamila qui prenait un grand plaisir a l'énerver. Cette catin lui avait mit de mauvaise humeur et ce n'était pas tout, elle l'avait contraint a venir a Zubran a va vite!  Sa colère ainsi que sa culpabilité avait multiplié
Et ce n'était rien de le dire!

-Ismen a apprit par la bouche de Farah, commença Fadir en pointant du doigt la jeune servante que tu voulais l'écarteler et envoyer ses membres a sa famille. Est-ce vrai Djamila? Demanda le cheikh d'une voix vibrante de colère.

Djamila devint littéralement blanche comme si le sang lui était retiré du visage. Cette dernière navigua son regard sur Farah qui d'ailleurs était dans le même état  qu'elle. La jeune domestique ne savait où se mettre. Regardant la porte fermée,  elle priait le ciel de pouvoir se sauver où même se jeter par la fenêtre si besoin.  Elle savait que Djamila était une femme qui punissait celles qu'elle considérait comme des ‹traites›. Sans le savoir Fadir lui avait mit dans une position désastreuse. Djamila s'empressa de se rependre après avoir encaisser ce choc

-Je n'ai jamais dit de telle chose, répondit t-elle avec fougue. Farah n'était qu'une menteuse, tu devrais la fouetter.

Farah qui n'avait jusque la dit mot, écarquilla les yeux de stupeur.
Elle?
Une menteuse?
La jeune domestique s'estomaqua avec véhémence. Elle n'était certes pas aussi magnifique que Djamila, elle n'avait jamais été une courtisane, ni même partager la couche d'un homme comme Fadir, ce qui ne faisait pas d'elle non plus, une vulgaire mendiante relâcher en pâture pour sauver les fesses d'une perfide concubine . Non, elle devait se défendre et tout avouer au cheikh. Farah en fut dégouté! Qu'avait-elle espéré de cette femme? Elle l'avait utilisé pour s'informer des moindres faits et geste d'Ismen et maintenant, elle osait la rejetée comme une vulgaire malpropre.

-C'est toi la menteuse Djamila, lui répondit Farah avec insolence.

Les yeux de Djamila s'arrondissent de stupeur. Elle mourrait d'envie de lui sauter dessus et d'arracher ses yeux tant elle avait la rage. Bon sang! Elle se prenait pour qui? . Personne n'avait osé lui parler sur se ton encore moins une vulgaire souillon comme Farah .  Ah cette Farah méritait le fouet! Elle s'en chargerait elle même! Elle l'a ferait goûter au bien fait d'un fouet!

L'épouse bafouée du cheikh (saga playboy Tome 5) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant