Chapitre 2🌷

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-QUOI? hurla le cheikh

Les mains déposés sur son bureau, Fadir lâcha un grognement animal. Ce n'est pas possible, jura t-il. Comment avait t-elle fait pour s'enfuir? Détournant l'attention de ses gardes.  Il lâcha plusieurs multiples jurons et se fit violence pour ne pas tuer un a un ses gardes

Quel bandes d'incapables!

Les muscles de son dos se raidirent.  Sans crier gare, il frappa a coup de. Point son bureau qui faillit s'écrouler. Il inspira bruyamment avant de se retourner pour les affronter le regard si noir qu'ils en tremblaient

-Comment a t-elle fait pour s'échapper alors que j'ai un armada de militaire planté dans chaque coin du palais?

Personne n'osa répondre.  Tout se contentait de fixer le vide échappant un regard d'acier du cheikh. Ils suaient déjà a grosse goûte.

Le cheikh s'énerva bien plus !

Ces idiots n'osaient pas répondre ou pire, ils étaient plongés dans leur mutisme tel des robots programmé alors que lui était dans tout ses etats. Dans un excès de rage a peine contenue, il se mit a arpenter son bureau quand l'un deux décida a parler.

.
-Elle a peut.... Elle s'est... 

-Elle s'est peut-être volatilisé, dit-il de façon ironique en se mettant en face de lui

Cheikh  le fusilla d'un regard noir. Le jeune militaire déglutit péniblement alors que les prunelles du cheikh se mirent  a viriller au sien. L'homme suait et son rythme cardiaque s'accéléra de façon exponentiel. Exaspéré, le cheikh se retourna pour éviter de le tuer. Il s'imaginait déjà les pires scénarios possible. Cette vengeance prenait une toute autre tournure. une épouse volatilisé,, une maîtresse qui lui tapait sur les nerfs, il avait eu sa dose en une journée . La chance de mener a bien sa mission était si infime que l'idée d'abandonner lui torturait déjà  l'esprit.
Il avait passé la pire journée de toute son existence. Et pourtant, il en avait connu des plus cauchemardesques

-Je pense qu'elle a dû partir avec les invités. Elle s'est mêlée avec la foule

De dos, le cheikh fit volte-face si violemment qu'il sursauta.

Il osait encore parler celui-là ?

Et quelle réponse !
s'il restait une seconde de plus dans ce bureau, il allait les étrangler comme on étrangle les incapables.
contre toute attente, il enfouis ses mains dans ses poches, s'exhortant ainsi au calme en expirant une grande quantité d'air frais.  Puis d'une main, il congedia ces abrutis de première. Ce qu'il fit a la seconde même

Ils s'en allèrent sans demander leur reste

Seul, il se servit un rasat de whisky qu'il but d'un trait.  Il s'arrêta quelque seconde pour savourer le liquide pétillant quand son jeune frère fit son apparition. Pas moyen d'être en paix avec celui-là.

-On dit que ta femme s'est enfuie, commença le jeune prince en s'asseyant

Amir avait le don de le mettre hors de lui. Il grinça les dents sans toute fois lui répondre. Un rictus sarcastique se peignit sur les lèvres du jeune prince. Fadir fit semblait de ne pas le voir se jubiler intérieurement.

-Je la plains! Fit t-il d'une moue, elle s'est rendu compte bien trop tard ta cruauté.

Fadir se retourna comme frappé par la foudre. Il regarda son jeune frère d'un regard appuyé dont lui seul avait secret.   D'un geste pressent, il s'avança dans sa direction rapetissant de moitié la pièce. Son frère se leva, nullement intimidé, il se mesurèrent du regard. 

-J'espère que tu as un plan. Parce que si sa famille vint a apprendre

-Elle n'en saura rien, coupa t-il sans ménage

Un sourire encore plus machiavélique  teint sur les lèvres de celui-ci .

-Ne me dis pas que tu comptes toujours te venger sur cette pauvre fille qui a eu la malchance de tomber sur toi.

Un pli dur se forma sur les  lèvres du cheikh  . Le visage crispé, il ne répondit pas son frère. Fadir devrait la retrouver coûte que coûte pour l'instant, il ne saurait penser a sa vengeance quand elle avait disparu.  A croire ces soldats, elle se serait mêlée au invité. Il se retint de jurer abondamment. Sur ces bonnes résolutions, il déposa son verre sur son bureau.

-Tu vas la chercher, demanda son frère.  Pitié dis moi que tu ne vas pas la laisser nourrir dans le désert

Fadir cambra la tête et se massa la nuque. Son frère avait eu la une idée de genie, la laisser seule dans le désert comme punition de l'avoir fait gaspiller son temps si précieux. Il sourit intérieurement. Ne serait-ce pas la plus terrible des vengeances?
Ce qui lui faciliterait la tâche, il n'aurait pas a faire semblant de la supporter.. Ce n'était qu'une gamine capricieuse après tout.  Pourquoi devrait t-il la secourir? Elle était partit de son plein gré ou pire, Fadir le lui avait pas forcé d'un révolver sur la tempe. Elle devrait donc assumer son choix.  Mourir déshydraté dans le désert

L'ultime sacrifice pour son dégénérer de père

-  Fadir, je te somme d'aller la chercher, tonna le prince dans un excès de colère

Le cheikh partit d'un rire fou.  Décidément il n'était pas au bout de ses surprises. Amir avait toujours été un grand sentimental. Il adorait le regarder. Son visage était devenu toute rouge, il boudait adorablement.

Un rictus amer rehaussa ses lèvres dures du cheikh qui visiblement n'en n'avait que faire que la princesse soit disparu. Une voile de déception transperça les traits du prince. Sans se sourciller de sa presence, le cheikh se servit un autre verre puis se retourna.

-Qui va m'y obligé toi? Dit-il en vidant son verre

La mine défaite, le prince ne sut croit répliquer

-Tu es monstrueux !

-Je le prends pour un compliment mon frère

Amir ouvrit la bouche en grand puis la ferma. Il était scandalisé. Comment sa mère avait-elle fait pour mettre au monde un homme aussi ignoble que Fadir.

Il secoua la tête dépité

-Si tu ne veux pas gaspiller ton temps a la chercher envoie quelqu'un d'autre a ta place.

Fadir fit mine de réfléchir, il contoura son bureau et s'installa. Son frère n'avait pas tort sur un point.  Si sa famille apprend sa disparition, il serait harcelé par son frère et si elle mourrait dans se desert, il serait contraint de fournir  des explications sur sa mort. Le plus simple était de la ramener et en profité pour la séduire, la mettre dans son lit.

Pour cause, il avait hâte de la voir sur son vrai jour dans la lumière crue du soleil.  Il avait une folle envie de la mettre a nu et de contempler chaque courbe, chaque centimètre de son corps si merveilleux

Par Allah! Il s'egarait.

-Je vais la chercher moi même sa dame de compagnie vient avec moi. Je te préviens mon frere, elle reviendra au palais de gré ou de force. Je la traînerait par les cheveux s'il le faut, déclara t-il en s'en allant









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L'épouse bafouée du cheikh (saga playboy Tome 5) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant