17 Avril:
Plus le temps passe, plus la situation m'échappe, plus la journée d'hier passe en boucle dans ma tête, plus je me perds.
Il est 6 heures du matin, pile une heure avant l'ouverture de l'hôpital, le moment propice pour sortir d'ici. Après avoir rassemblé mes affaires et fait un dernier signe à Angela, me voilà hors de la maison qui m'a abrité en un mois et seule face au monde extérieur.
Malgré tous les préventions de ma chère amie, j'ai quand même décidé de me rendre chez mes parents dès ma sortie d'hôpital, et comme j'attendais ce moment depuis si longtemps l'adresse que j'avais récupéré m'a paru aussi facile trouver et simple à se souvenir.
Et c'est ainsi que je me retrouve devant un grand villa, avec un jardin immense, très bien entretenu, des fleurs venu de nulle part, une grande maison blanche, très habilement construit.
Et après quelques centièmes d'hésitation, je finis par sonner au porte d'entrée de la belle villa que je vis avec stupeur sous les yeux.
Un vieil homme sorti alors de là et prononça joyeusement mon nom:
« Mlle Emilie !! »
- Bonjour.....
Prise de panique (eh oui, je suis quand même suspecte de meurtre de ma propre sœur) je pris un petit élan pour partir mais il m'attrapa vite par le bras.
- Vous n'allez pas rentrer juste comme ça, cela fait déjà deux ans que vous n'avez plus donné vie et même Amélie n'est plus rentrée depuis longtemps, ne vous inquiétez vous donc pas de votre vieux Alfred ?
Je senti de la tristesse dans sa voix. Ce vieil homme semblait énormément m'apprécier moi et ma sœur, à tel point qu'il me fit énormément de la peine et que je finisse par céder et entrer dans la grande villa.
- Vos parents sont dans la serre, si vous voulez bien me suivre...
- Comment vous avez su ?
- Vous venez si rarement ici qu'à chaque fois que fais honneur à votre présence, vous visitez vos parents, crée un petit grabuge et vous repartez très rapidement
Ah j'avais l'habitude de faire ça. Dis donc, la moi d'avant n'étais pas très commode.
Le dénommé Mr Alfred me conduisit vers la serre ou un couple d'une quarantaine d'année se baladèrent main dans les mains, avec une mine attristée et anéantis. Il ne me fit que quelques secondes pour comprendre que ces personnes, en face de moi, en deuil étaient mes très chers parents. A ma vue se ressenti une immense haine dans les yeux des deux être m'ayant donné la vie.
Après m'avoir conduit jusqu'à eux deux, le vieux Alfred s'en alla, tout heureux, me laissant seul face à ces deux personnages prêt à m'arracher les yeux à tout moment.
- Bonjour... murmurai-je mal à l'aise.
- Heureux que tu sois rétabli, me lança mon père
- Merci beaucoup, père, m'enchantais – je à répondre
- Je dis ça mais, je pourrais traduire en hâte de te voir en tôle
- Pourquoi ? finis-je par crier, pourquoi tenez-vous à ce point à m'envoyer en prison, en avez-vous la preuve au moins de ce que vous m'accusez
- Un monstre reste un monstre même sans le souvenir d'en avoir été un, tu veux en connaitre la raison ? eh bien, elle est simple, tous n'es que vengeance, vengeance à l'honneur de notre petite ange, qui avait été une personne si merveilleuse
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Triste mélodie
Gizem / GerilimParait-il qu'il y avait eu un accident... Parait-il qu'il y avait eu deux femmes dans la voiture.... Ces deux femmes étaient sœurs, mais en de très mauvais terme... L' aînée conduisait sa sœur était sur le siège passager, terriblement en colère ; il...