XVIII

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Naguère la guerre n'a guère tué la guerre.
La balle s'emballe, l'homme croise le fer avec son frère.
Ils sauvent leurs fils, tuent d'autres fils, des sacrifices.
Pour une paix à prôner, erronée et bornée.

Pour que le deuxième coup,
En tue encore beaucoup ;
Lorsque certains voudraient,
Prendre leurs jambes à leurs cous.

L'homme en pâtit,
Sans once d'empathie ;
Pour l'homme parti,
Seul mort pour sa patrie.

Rendant fous les hommes,
Bien plus que l'Amour.
La Guerre n'a d'vrai forme,
Que sa satire en humour.

Mais encore il nous reste,
Que son fond à trouver ;
Boulotter ses restes,
Bousiller l'sylvestre.

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