XVII

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L'enfant du diable, la tête dans les nuages ;
Composait sa fable, en écoutant le sage.

Il faisait du sable, le plus grand des barrages ;
Face au rivage, qui faisait rase table.

Il chantonnait lumière, il espérait du ciel ;
Faire de son tendre air un combat contre la misère.

Mais étant fils du diable, l'enfant à l'air maussade,
Se devait de se taire face aux grands à la table.

C'est qu'il était géant cet enfant innovant.
Il dessinait des plans, de beaux sapins dansants.

Peut-être un peu naïf, n'empêche loin d'être chétif ;
Il était bien plus vif qu'les paresseux passifs.

Alors il pleurait, essayant de comprendre.
Mais plus il cherchait, plus il devait se rendre.
Se rendre face au social, qui toujours lui demande ;
D'être un peu plus cordial, hors de sa banlieue grande.

POÈMES À L'ENCRE JEUNEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant