IV

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Son corps n'est non loin de moi ;
Si grand, si pâle, si fin.
Son apparence changera t'elle bien,
Lorsqu'il mourra de mes mains ?

Le corridor, le corps y dort.
Peur de l'horreur, il vit l'aurore ;
Un chemin séparant les morts,
Couloir où le silence est d'or.

Le cœur est mort, le cœur est d'ores ;
D'ores et déjà, d'ores et défunt.
Je me dois pour caler ma fin,
Boucler les douces notes de pandore.

POÈMES À L'ENCRE JEUNEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant