III

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L'essence court suivant l'odeur de l'encens.
Père Karma, fruit d'l'illégitime défense ;
Brûle les ! Qu'ils crèvent dans d'atroces souffrances.
L'essence coule touchant le cœur de l'enfance.

Allumeuse ! n'est-elle pas là ton essence ?
T'roulant une clope, observe la fumée dense ;
Regarde la bien ! Ton corps s'ra la fumée qui dance.
Ma démence, elle seule tuera ton existence.

J'crois qu'je pense, mais pas mes plaies qui crient "potence" !
Outrance ? Allons ! Vois qu'je t'offre ta délivrance.
Ralentis la cadence ! Ton sang coule en alternance ;
Dans ma semence, et mon couteau qui perd patience.

Dénué d'bon sens, j'mène à moi la virulence ;
J'inverse le sens, deviens l'miroir de la violence.
"Tempérance !" ? Vous n'en aviez pas connaissance.
Voici la sentence, pour harcèlement et bonne conscience.

Imolez, dans les belles flammes de l'Enfer.
Suicidaire ? Non. Bien plus moral de les faire taire.

POÈMES À L'ENCRE JEUNEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant