Alphas du monde 1. Elyana Partie 2. Les liens du sang 《Terminé 》

Bonus 2

- De quoi ?

- Le bébé pointe le bout de son nez, je viens de perdre les eaux.

- Oh mon Dieu.

Il se réveil complètement d'un coup et commence à paniquer. Je me lève et enfile une robe avant de me tourner vers lui.

- Adrian calme toi.

- Comment veux-tu que je me calme ?

- Habille-toi et prévient Joackim, outch.

- Ok, ça va ? "Demande-t-il en s'habillant rapidement"

- Oui, elle était forte celle-ci.

- Allonge-toi confortablement, je m'occupe de tout.

Il met quelques coussins dans mon dos pendant que je me couche. Moins de dix minutes après on frappe à la porte alors qu'Adrian fait les cents pas dans la chambre, me donnant le tournis comme pas possible et que je lui gueule dessus.

- Putain Adrian, arrête de tourne en rond merde.

- Mais qu'est-ce qu'il fou ?

- Il arrive.

Adrian saute presque sur la porte pour ouvrir en l'arrachant quasiment de ses gongs.

- Ah enfin te voilà.

- Du calme tout va bien mon, outch, loup.

- Le bébé arrive donc non.

- Je m'en occupe. "Dit Joackim"

Il s'installe à mes pieds alors que mon âme-soeur sert les poings et émet un grognement sourd.

- Calme toi Adrian ou tu sors, je ne vais pas lui faire du mal.

- Si tu lui fais quelque chose.

- Il ne va rien lui arriver.

Il commence à vouloir sortir.

- T'es sérieux, tu te barre ?

- Je ne peux pas supporter de le voir toucher ce qui est à moi.

- Si tu passes cette porte, je te préviens, tu n'es pas prêt de revoir quoi que ce soit qui t'appartient de si tôt.

Ca le stop direct, il se tourne lentement vers moi, les yeux exorbités, la bouche entre ouverte, il est surpris. Je sers les dents face à la douleur mais soutient son regard.

- Tu ferais ça ?

- Sans une once de remord, outch, merde ça fait mal.

- Ton col est bientôt suffisamment dilaté.

Adrian nous fixe un moment avant de venir s'agenouiller à côté de moi et de me prendre la main, je la sers au moment où une nouvelle contraction arrive.

- Respire chaton, souffle.

- C'est ce que je fais, putain.

Joackim prépare tout le nécessaire alors que les contractions se rapprochent de plus en plus et que l'envie de pousser se fait ressentir.

- Bien Elyana, ça va être le moment de pousser.

- Enfin, ça fait un mal de chien.

- Tu pousses quand tu sens une contraction.

- D'accord.

- Courage chaton.

Je commence à pousser en même temps que les contractions, je souffle entre chaque. Adrian m'encourage comme il peut et me soutient au maximum.