Alphas du monde 1. Elyana Partie 2. Les liens du sang 《Terminé 》

Chapitre 28

Lorsqu'on arrive devant la grille on aperçoit une voiture arrêtée avec un couple devant. Celui-ci avance en nous voyant arriver. La femme pousse un cri de surprise avant de mettre sa main devant sa bouche. L'homme lui, me fixe, on dirait qu'il a vu un fantôme, il est blanc, les yeux exorbités.

- Que pouvons-nous faire pour vous ? "Dit Adrian en me serrant contre lui"

- Je ... Heu ... On ... On veut demander asile. "Dit l'homme avec un fort accent"

- Et pourquoi est-ce qu'on vous l'accorderait ?

- Pour la ... Heu ... Famille.

- Je n'ai plus de famille. "Dis-je en avançant"

- Si nous.

Je les regarde sans trop comprendre, comment est-ce possible ?

- Développez.

- Je suis le frère de ta mère Eric et voici ma femme.

Maintenant qu'il le dit, je vois une ressemblance, le même visage fin et les mêmes yeux. Alors qu'on les regarde je vois quelque chose bouger dans la voiture. Je me mets aussitôt en position d'attaque, rapidement imité par Adrian puis nos lieutenants.

- Qu'est-ce qu'il y a dans votre voiture ?" Demande Adrian méfiant"

- Rien ... Heu ... Rien de méchant"

Il se tourne vers sa femme et celle-ci part vers la voiture et ouvre la portière, deux jeunes descendent, une fille et un garçon.

- Tu sens leur odeur à tous les quatre ?

- Oui, la même que moi.

- Des pumas.

- Il dit peut être la vérité.

- Oui, mais restons méfiant on sait jamais.

Ils s'approchent à la même hauteur que l'homme et garde les yeux baissés.

- Ce sont nos enfants Josian qui à 16 ans et Camille, elle a 18 ans, moi c'est Astride.

- Pourquoi demander l'asile et pourquoi ici ? "Demande mon âme-soeur"

- Pour la famille et c'est compliqué et long à expliquer.

- D'accord.

On se regarde avec mon loup et décidons de leur laisser le bénéfice du doute, on les laisse entrer mais on les surveille.

- Très bien les gars ouvrez, suivez nous en voiture. "Dis-je"

Ils retournent vers leur voiture tandis que la grille s'ouvre et nous partons vers chez nous. Ils nous suivent et se gare devant la maison avant d'en sortir et de venir avec nous à l'intérieur. On s'installe dans le salon, ils n'osent pas nous regarder en face.

- Nous vous écoutons, racontez-nous votre histoire.

- Nous vivions aux Etats-Unis et comme vous l'avez sûrement senti, nous sommes comme vous. "Dit-il en me regardant" Nous sommes des pumas, on vivait en communauté, nous étions quasiment tous des pumas. Vos parents, ma soeur et mon beau-frère sont célèbres là-bas, beaucoup les admire pour ce qu'ils ont fait et leur valeur. Tes parents aidaient les métamorphes dans le besoin et les remettait dans le droit chemin.

- Je ne sais pas.

- Tous savaient que nous étions de leur famille et quand on a appris leur disparition on a été effondré et ils nous ont soutenus. Malheureusement, il ne reste que peu de pumas-garou dans le monde, nous sommes traqué et recherché. Il y a eu une attaque contre la communauté, nous ne savions pas tous nous battre donc on a fui. Et depuis nous fuyons sans relâche, lorsqu'on a entendu dire que le territoire où ma soeur s'était installée avec son compagnon avait été repris, nous avons repris espoir en priant pour que ce soit vous, leur fille. Même si nous n'étions pas sûrs que vous ayez survécu depuis l'accident. On a acheté des billets d'avions et sommes venu avec le peu d'affaire en notre possession et nous voilà chez vous à vous demander l'asile.