Écouter la peine des autres m'étouffait... Écouter la peine de Berlin m'étouffait. J'avais déjà trop à faire avec la mienne. Je devais sortir, ne plus penser à lui. Ne plus penser à ces dernier mots. Ne plus penser à la mort. Juste respirer et repousser toute cette aura dévastatrice qui m'entourait. Sans attendre le reste du groupe, j'étais sortit de la chambre. Je me précipitai dans les escaliers, quitte à me rompre le cou, j'accélérai, voyant à peine les marches défilées sous mes pieds. Entendre à nouveau cette vérité frappante m'avait déstabilisée. Je n'étais pas aussi résistante que je voulais le faire croire. A chaque pas en avant, je m'effondrais telle une vulgaire brindille. Et il en était de même pour tout le monde autour de moi. Parce que nous étions tous concernés, au fond. La vie était injuste. Toute ma vie, n'aura été qu'une succession d'actions, toutes plus dangereuses et violentes les unes que les autres. Il semblerait que ce cercle vicieux ne prendrait jamais fin. Lorsque mon corps semblait être au repos de tous coups, c'était au tour de mon cœur de se faire battre, plus violemment que je ne l'aurais jamais imaginée encore.
J'arrivais enfin en bas, dans le grand hall et poussai vivement la porte d'entrée. Comme pour me narguer, le ciel était calme. Il faisait déjà nuit, mais pas un nuage ne traînait à l'horizon. Au loin le soleil qui lentement se couchait, illuminait encore la pointe des montagnes.
J'eus un rire amer devant une tel beauté.
Puis j'entendis les rires de Nairobi et Denver derrière moi. Je m'efforçais alors à garder la tête haute et ne plus penser à la discutions que je venait de surprendre entre le Professeur et Berlin.
Ah ! Comme je regrettais de ne pas être partie et d'avoir assistée à ça.
Ridicule... J'étais vraiment ridicule. Mon corps tout entier était ridicule. Mon caractère était ridicule, ma façon d'être l'était également. J'étais ridicule jusqu'au bout des orteils et même mon âme ne suffisait pas à combler ça.
_Bon on ce la fait cette viré ?! S'exclama Denver qui passa un bras autour de mes épaules pour m'obliger a suivre le groupe.
On monta tous à l'intérieur de la petite voiture et c'est Tokyo qui insista pour conduire, la musique bien évidement à fond.
Je m'étais installée à l'arrière entre Nairobi et Denver et m'efforçais à rire avec eux. Je ne devait absolument rien leur dire. Je devait profité de ma soirée avant tout.
T'en pis pour le reste. Le chagrin et l'amertume pouvait bien attendre.***********************
Un quart d'heure plus tard, nous étions arrivés à la boite de nuit et sans attendre Tokyo et Rio étaient partie en amoureux danser sur la piste. Denver quand à lui nous abandonna aussi pour aller danser.
_Et bah super ! Que des lâcheur ! Brailla Nairobi.
Mon regard vola dans la discothèque puis se posa sur le bar. A travers la musique qui résonnait autour de nous, je tirait sur le bras de Nairobi pour capter son attention.
_ Vient, on va aller boire un coup !
_Chouette idée !
On s'installa ensuite toutes les deux au bar, un verre en main.
_Tu peux me raconter ce qu'il c'est passé, si tu veux.
Je levais les yeux en direction de Nairobi d'un air innocent.
_Je vais bien. Oublie ça.
_Mouais... t'avait l'air plutôt chamboulée tout à l'heure et tu n'a même pas ramener la veste à Denver. Il c'est passé quelque chose avec Berlin ? Vous vous êtes disputé ?
_Non...
Enfin pas encore. Lorsque je rentrerais à la villa, je devrais sans doute subir la tempête Berlin de magnitude 10, qui me tomberais sur la gueule. Je l'avais espionner lors d'une conversation super importante et il n'allait pas apprécier cela.
VOUS LISEZ
La Casa De Papel
RomanceOC X Berlin Quel choix feriez-vous, si du jour au lendemain, on vous proposait un plan qui vous permettrait de changer de vie et fuir à jamais votre passé ? Et si ce plan, n'était autre que le plus gros braquage du siècle ? Avec 2,4 milliards d'eur...