Chapitre 3 - I Hate U

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Tolède - Juillet 2016

Un mois c'était écoulé depuis que le Professeur nous avait fait venir ici et avait commencé a établir le plan du braquage.

Il était encore 11 heures, et nous avions quartier libre avant de manger. Puis l'après-midi serrais consacré à apprendre à manier un flingue.
Mais avant ça. J'avais eu envie de m'isoler un peu quelque temps et profité de la tranquillité de la campagne Espagnole.

Loin à l'écart de la villa, je m'étais installée au pied d'un arbre pour lire un livre.
Nous étions en Juillet et le soleil d'été illuminait de son éclat dorée, les hectares de champs de vignes autour du domaine.
Le paysage parfait. Tel un coin de paradis sur terre.

Je pouvait néanmoins entendre au loin, les rires et les cries de Denver, Nairobi, Rio et sûrement Tokyo en train de chahutés comme a leur habitude.

Mais ce son était devenue agréable à entendre.

_Quelle vue magnifique.

L'homme au timbre de voix cynique qui venait de parler se positionna à ma gauche, une main dans la poche de sa veste de costume et le regard perdu vers le champs face a lui.

Je ne l'avais même pas entendu arriver.

D'un mouvement vif, je referma le livre que j'avais cesser de lire, pour lui montrer mon mécontentement dû à sa simple présence.

_Ne t'ai-je pas déjà dit de ne pas m'adresser la parole ?

Il tourna le visage dans ma direction avec sont grand sourire qui dévoila une rangée de dents blanche.

_Je ne m'adressais pas a toi.

_Mince, excuse moi d'avoir crû être le centre de ton intention.

Son sourire s'intensifia d'avantage, comme s'il ce moquait ouvertement. Puis il croqua dans une pomme qu'il tenait dans une main et que je n'avais même pas remarquée tout de suite. Il balança ensuite le reste au loin et pris soin de s'essuyer le coins des lèvres.

_Nous sommes entouré d'une centaines d'hectare de terrain, mais il à fallu que tu te ramène pile poils ici, me faire de l'ombre ? Continuais-je acide.

Il déglutit et repris plus calmement.

_Tu sais. Ce n'est pas en restant seule, à l'écart du groupe que tu gagnera leur confiance ou que tu arrivera à te faire apprécier.

Cette fois il se tourna complètement dans ma direction.
J'attrapais mon livre et le lui tendis en guise de réponse.

_Jaime prendre du temps pour lire, tu sais, se cultiver c'est important.

Berlin attrapa le livre et en déchiffra la couverture.

_Don Quichotte ? Dit-il d'un air quelque peu surpris.

_Et bien ? Quelque chose te gêne Berlin ?

Il haussa les épaules avant de me rendre le livre.

_Je te pensais plutôt du genre a lire des mangas, comme Tokyo.

_Oh j'aime beaucoup les mangas aussi. Ne te méprends pas.

Il m'observa sans rien ajouter. Je baissait les yeux sur la couverture du livre et continua mon allocution.

_Lorsque j'avais 15 ans, j'ai été envoyer dans un foyer d'accueil, le seul livre présent dans la bibliothèque était Don Quichotte, je n'ai pas cesser de le lire en boucle. Depuis, il est devenu un de mes bouquin préférés.

_Je vois...

Il se tourna à nouveau en direction du champ et resta immobile, le regard perdu vers l'horizon.

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