Chapitre 10 - Heaven

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Tolède - Septembre 2016

Cette après midi là, fus une des plus ensoleillée de ce mois.

_Tir, tir, tir !! Avait hurler Tokyo en faisant la passe à Helsinki.

Je le voyais courir dans ma direction de sa démarche bourru, ballon au pied. Je n'allais pas le laisser gagner. Je fléchie mes jambes et préparais mes mains en avant.

Cette après midi nous avions tous décidés de faire un match de foot. N'étant pas très friand de ce genre de sport je m'étais désignée à la place du gardien de but et je comptais tenir mon rôle jusqu'au bout. J'étais en équipe avec Moscou, son fils Denver, Nairobi et pour finir, le clou du spectacle, Berlin !

Je me concentrais sur le match, je n'avais pas l'intention de les décevoir, même si nous menions déjà le match avec 4 buts à 3 contre l'équipe adverse.

Tout autour de moi, les cries se faisaient de plus en plus fort et la pression monta d'un cran.

La balle au pied, Helsinki se stoppa à quelques mètres de moi, il me souris puis tira de toutes ses forces.

Lorsque je vis la balle arriver dans ma direction, je me jetais sur le coté, attrapa la balle à bout de bras et m'effondra au sol.

Le Professeur siffla la fin du match et nous avions gagné.

_YYEAAAAH !! On a gagné !! On est les meilleur !! Hurla Denver.

Suite à cet acte héroïque, j'entendis les cris de mon équipe. Je me relevais alors et balança le ballon à l'équipe adverse avant de dépoussiérer mes vêtements.

Denver courait partout sous les applaudissement et les rires de Nairobi, Moscou et Berlin.

_On est les meilleurs !! On vous a écraser les minables. Cria à son tour Nairobi en direction de Tokyo, Rio et Oslo.

_Et ouais on gère de ouf !! Continua Denver en sautillant un peut partout.

_On aurais pus faire égalité. Bougonna Tokyo.

Berlin se tourna en direction de Tokyo un grand sourire aux lèvres avant de réponde :

_Mais ce n'est pas le cas, Athènes a arrêtée magistralement votre but. Nous avons donc gagné haut la main.

_Et oui. Putain Athènes, bravo !! S'exclama Moscou en me serrant brièvement dans ses bras.

Je levais les poings au dessus de ma tête et cria de joie avec eux.

_OUAIS ! Putain on a gagné !! Criais-je à mon tour en sautillant comme une petite fille en compagnie de Denver.

Alors envahis par l'excitation de la victoire et un fort sentiment de fierté je me jetais dans les bras de Berlin qui se trouvait à mes cotés. Sans être surpris une seule seconde, il partagea mon euphorie et me souleva pour me faire tournoyer.

Et pendant qu'il me soulevais, je levais haut mes bras pour crier notre victoire avec fierté.

J'aperçus même le Professeur rire aux éclats, lui qui est habituellement de nature si renfermé.

Et alors que tous le monde étaient maintenant remplis d'un fort sentiments de joie, Moscou c'était même mis à chanter en cœur avec Tokyo, Helsinki et Denver.

Cette après midi là, nous passions sans doutes les meilleurs moments de notre vie, tous ensemble. Sans même nous en rendre compte un seul instant.

Je sentit les bras de Berlin se défaire et il me reposa au sol. Mon regard croisa alors le sien sans s'en détacher. C'est a ce moment que mon cœur s'emballa.

Berlin ne pouvait pas mourir.

Parce que... parce que c'était comme ça. Je refusais cette idée. Je ne concevais pas le monde sans Berlin. Il était bien trop important à ce monde pour disparaître. Ou peut-être était-il bien trop important dans mon cœur. Je n'en savais rien. Me manquerait-il ? Sans doute ? Ou peut-être pas ?

Alors qu'est-ce tout cela signifiait ? Il était inutile de nier que ces derniers temps, notre relations avait changé. En bien ? En mal ? Je ne savais pas. Je ne savais plus.

Je crois que Berlin m'appréciait. Je pense même qu'il m'aimait bien. Moi aussi, je l'aime bien en fait. Il y avait ce... ce quelque chose d'indéfinissable entre nous. C'était étrange. C'était comme si nous formions une sorte de symbiose malsaine. Une étroite union d'idéaux. Mais également un désir fort. Je ne sais pas trop.

Ce pouvait-il qu'il ressentait lui aussi cette étrange sensation ?

Ou étais-je en train de devenir folle toute seule ?

Je devais chasser ces pensées absurdes de mon esprit et me focaliser sur mon but premier : trouver une solution pour mener le plan du professeur à bien, empêcher de faire couler la moindre goûte sang tout en gardant un œil sur Berlin lors du braquage.

_Berlin, Athènes ?

Berlin m'avais relâcher depuis un moment déjà, j'étais juste bêtement posté devant lui les bras ballant et lui me regardait intensément, sans bouger non plus. Pourtant cet appel ne venait pas de lui. Je fis brusquement volte face, le Professeur se trouvait là, devant nous, les mains encombrées de sac.

_Vous venez nous aider a ranger ? Ensuite je doit m'adresser à tout le groupe. J'ai quelque chose d'important à vous dire à propos du braquage.

Et a ma propre surprise, j'hochai la tête de haut en bas machinalement. Puis j'entrepris de le suivre pour l'aider à porter les sac, laissant Berlin planté comme un piquet devant la grande villa.

********************

Quelque minutes plus tard nous étions tous assis dans l'herbe à écouter le Professeur qui était rester debout. Avec son éloquence habituel il nous expliqua la suite du braquage, dans les moindres détails.

_Ils entreront, parce que nous tenons notre petit Agneau. Alison Parker. La fille de l'ambassadeur du Royaume-Uni. Ils croiront qu'on n'est pas au courant. Ils croiront avoir réussi à cacher l'information à l'opinion public. C'est pour ça qu'ils entrerons la première nuit, et ils le feront avant 4h15. Parce qu'à 6h30, le soleil se lève. Il vaudrait mieux qu'ils interviennent sans trop y réfléchir car ça nous laissera beaucoup plus de chances de gagner la première bataille.

_Et comment ils ferons ça Professeur ? S'interrogea Rio.

_Ils entreront par un ou plus de ses quatre points d'accès : L'entrée principal, le quais de chargement, l'issue de secours et le toit.

Le Professeur nous envoya à tous un regard pour s'assurer que nous l'écoutions attentivement. Personne ne se rendait vraiment compte qu'a ce moment précis du braquage, ils pourraient tirer et nous serions vulnérable aux balles.

_Mais... Ils attendront. Ils attendront que la brigade d'intervention est effectuer une reconnaissance des lieux. C'est au niveau du quai de chargement qu'ils attendront. Il essayerons d'avoir un visuel de l'intérieur de la Fabrique. Et c'est à ce moment que vous agirez. Vous aller leur montrer que nous sommes armé jusqu'au coude. Ils seront alors obliger annuler la mission et vous serez enfin tranquille.

_On pourra alors commencer le travail Professeur ? S'interrogea Nairobi.

_Oh, que oui. C'est a ce moment que vous commencerez la production.

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