Chapitre 11 - Promesse

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Dans quelques jours nous quitterons la villa.

Dans quelques jours le plan ce mettra en place définitivement.

Aucun retour en arrière.

Et la mission commençait tout d'abord par le nettoyage complet de toute la maison. Nous devions laisser aucune trace de notre présence passé ces 5 derniers mois.

On c'étaient tous partager la tache par groupe de deux, pour aller plus vite. Chacun s'occupent d'une partie de la grande bâtisse, mais également du jardin.

Alors m'attardant à ma tache qui consistait a nettoyer du sol au plafond la salle de cours, je levais les yeux en direction du partenaire que l'on m'avais attribué : Berlin.

J'observais Berlin de dos, s'appliquer lui aussi à sa tache et nettoyer correctement les tables. Il avait retirer sa veste de costume pour se retrouver en chemise, d'on les manches étaient remontés jusqu'aux coudes. Il était sérieux et ne rechignait jamais sur le travail que lui donnait le Professeur, même aussi ingrat soit-il.

Puis la solution à notre problème s'est imposée d'elle même face à moi. Comme ça. D'un coup. C'était soudain, brutal et imprévu. Elle m'avait frappée de pleins fouet. Avec une telle force que la tête m'avait tournée quelques secondes.

J'avais lâcher le balais que je tenais entre mes mains, le fracas de l'objet tombant au sol interpella Berlin qui se retourna dans ma direction. Son regard se posa d'abord sur le ballais maintenant au sol, et les sourcils froncés il releva la tête pour me toiser.

_Fait un peu attention. Grogna t-il.

_Berlin écoute.

Il me regarda d'un air idiot, étonné par mon soudain entrain.

_Hum ?

_J'ai un truc important a te dire.

Dans un soupire il retira ses gants, croisa les bras sur son torse, et s'appuya contre une table.

_Je suis tout ouïe, ma chère Athènes.

_J'ai réfléchie longtemps à ton problème.

Perdue, Berlin secoua doucement la tête. Sans doute ne voyait-il pas où je voulais en venir. C'était maintenant que je devais m'assurer de son silence.

_Ne participe pas au braquage de la Fabrique.

_Pardon ?

_Tu es malade Berlin. Je t'en prie, ne rentre pas dans la Fabrique. Reste à l'extérieur avec le Professeur. Tu pourra continuer à superviser le plan tout en restant en sécurité.

_Athènes... Soupira t-il.

_Ça peut paraître dingue je sais. Mais réfléchie bien. Quel sont nos chance que tout ce passe bien à cent pour cent ? Hein ? Rajoute à cela ton état de santé ET l'ignorance des autres membres à propos de ça. Si on fait le calcule, il y a de fortes probabilité que quelque chose tourne mal. J'ai un mauvais présentement.

_Athèna, je t'en pris. Ne t'évertue pas trop à vouloir régler un problème qui n'a peut-être pas de solution.

_Quand il n'y a pas de solution, il reste l'espoir Berlin, répliquai-je acide.

Berlin se détacha de la table et décroisa les bras. Il s'approcha lentement dans ma direction et arrivé à quelques centimètres il pencha la tête sur son épaule.

_Chuuuute. Je rentrerais dans la Fabrique, quoi qu'il arrive. Tout va bien ce passé. Et tu sais pourquoi ?

_Tu va encore me dire que tu t'en fiche de mourir là bas, que de toute façon tu est déjà condamné quoi qu'il arrive. Et le bla bla habituel ? Je connais ça Berlin, j'ai déjà eu les mêmes réflexions par le passé.

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