Tolède - Août 2016
Quelques jours plus tard.
Pour le cours du jour, nous nous étions tous regrouper autour de la maquette représentant la Fabrique de la Monnaie. Nous écoutions avec attention le plan du Professeur.
_Il est essentiel que la police ne se doute absolument pas de ce qu'on prépare. On va les laissez croire qu'on est venu pour voler. "Ils nous ont surpris alors qu'on s'enfuyait, et tout a dérapé. On c'est mis a tirer, mais on ne faisait pas le poids, alors la seul solution possible c'était de ce replier dans la Fabrique".
Il se tus un instant pour nous regarder chacun notre tour profitant de ce moment pour repositionner ses lunettes. Il avait de toute façon déjà capter toute notre entière attention. Le Professeur repris alors la suite de ses explications :
_Et c'est là que, sans avoir blessé personne... Nous faisons demi tour. Ils penseront qu'on est faits comme des rats. Ils penseront qu'on est réduit a improviser.
_Si je comprend bien Professeur, on sort sur la parvis. On lâche le fric dehors. Puis on tir sans prévenir avant de retourner à l'intérieur. Résuma Rio.
_Exact et il ne doit y avoir absolument aucune victime.
_Et c'est a ce moment, qu'on ferme les portes. Ajoutais-je.
_Exact. Vous resterez ensuite 11 jours à l'intérieur de la Fabrique. Pas un jour de plus ni de moins.
_Professeur ? Intervient Denver.
_Oui ?
_Comment on fera pour sortir ?
_C'est simple. Nous allons creuser deux tunnels.
_Deux ? Pourquoi ça ? s'étonna Nairobi.
_Oui deux. Nous ferons creuser un tunnel par les otages. Alors la police pensera qu'on essaye de s'échapper à cet endroit précis. Confirma le Professeur.
Son regard déterminé balaya la salle et s'arrêta sur moi. Sa mine soucieuse s'effaça aussitôt et son faciès se déforma en un rictus.
_Athènes. Je veux que tu soit en charge de cette partie avec Oslo. Vous guiderez un groupe d'otage au sous sol pour creuser. Mais... pendant ce temps à l'intérieur même de la Fabrique, dans un des coffre fort, Moscou tu creusera une autre sortit, elle même qui serra relier à l'usine ou je me trouverai. Votre sortie serra là. Mais la police ne se doutera jamais de la supercherie.
Du génie. C'était du pur génie. Son plan était parfait sur tout les aspects, même les plus minimes.
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Le soir même.
Il n'était même pas minuit et pourtant la pièce semblait aussi sombre qu'au beau milieu de la nuit. La température du salon avoisinait les 25 degrés. Le silence régnait en maître, entrecoupé par le ronronnement des flammes et les gémissements du bois qui se noircissait dans l'âtre. Personne n'aurait pu imaginer qu'un individu se tenait là, a moitié avachie dans un fauteuil en face de l'âtre, un verre de vin à la main.
Berlin soupira doucement. Il s'ennuyait comme un rat mort depuis qu'il avait terminé d'imaginé son plan. En plus, le Professeur ne lui avait confié aucune autre tâche, il tournait maintenant inlassablement en rond.
Des bruits de pas dans le couloir suspendirent ses réflexions. Légers. Souples. Une poignée de secondes plus tard, la porte pivotait sur ses gongs et j'entrais à mon tour dans le salon de la baptise.
Il ne broncha pas lorsqu'il me vit arrivé. Et je ne lui accorda pas non plus un regard, je me contentai de resserrer contre moi mon livre et me diriger vers la petite bibliothèque à droite de la cheminé.
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La Casa De Papel
RomanceOC X Berlin Quel choix feriez-vous, si du jour au lendemain, on vous proposait un plan qui vous permettrait de changer de vie et fuir à jamais votre passé ? Et si ce plan, n'était autre que le plus gros braquage du siècle ? Avec 2,4 milliards d'eur...