11. Enfin

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Je cracha du sang sur la route pendant un moment, puis il s'approcha de moi.

Hyakki : c'était bien tenté. Mais mon œil gauche ne peut être éblouit, et j'ai vu ta silouhette m'attaquer.
Moi : et tu vas faire quoi maintenant ?
Hyakki : effacer cette photo et te laisser là
Moi : hein ?

En effet, il prit mon téléphone et me montra qu'il effaçait la photo que j'avais prise du code. Puis il me libéra de son nen et je m'écroula au sol à cause de ma blessure.
Il se baissa, posa mon téléphone dans ma main, puis me murmura une chose à l'oreille, avant de s'en aller.
Quand je fus sûr qu'il n'était plus la, je fis deux choses. Déjà, j'envoya à Shizuku le code que j'avais apperçu quand il me montrait qu'il effacait la photo de mon téléphone. Et ensuite, avant de m'évanouir car je sentais mes forces m'abandonner, j'envpya a géolocalisation à Kuroro. Mais je n'eus pas le temps de lui expliquer pourquoi, car je sombra dans l'inconscience sans savoir si je me réveillerais un jour.

Pdv Kuroro

Bon, c'est long là. Personne n'a trouve le code, et Hisoka n'a pas donné de nouvelles. Donc il a dû le trouver lui.

Feitan : bordel il est chiant à faire trainer les choses là. On a même eu le temps de tous revenir ici !
Machi : peut-être qu'il y avait quelqu'un pour defendre le camion qui contenait le code
Moi : oui c'est vrai...
Shizuku : oh, ça y est. J'ai le code
Sharnalk : vas-y ouvre Shizuku

Je pris alors mon téléphone qui venait de vibrer et vis le nom de Hisoka s'afficher. Je déverrouilla mon téléphone et lut son message. Sa...géolocalisation ? Pourquoi il m'envoit ça ? Il a oublié le lieu de rendez-vous ? Non c'est pas son genre...
Machi avait peut-être raison, et il est blessé et ne peut pas revenir. Je dois le rejoindre

Moi : Machi, suis moi s'il te plait
Machi : d'accord

Je le rua alors vers la première voiture que je trouva en sortant du bâtiment où est caché le coffre, et fonça sans le soucier des règles de conduite vers l'endroit où se trouve Hisoka.
Je pris alors une sortie et arriva sur un pont qui traversait la route principale. En descendant de la voiture, je vis d'abord du sang, puis un corps.
La peur m'envahit alors tandis que je me précipitais aux côtés d'Hisoka.
Je le retourna sur le dos et vis le poignard dans sa poitrine. Machi s'agenouilla de l'autre côté du corps du clown et commença à l'examiner.

Machi : vu le sang qu'il a perdu, et qu'il a craxhé surtout, et vu la position du couteau, il y a des chances pour qu'il ait perforé le poumon gauche. Au moins le cœur n'est pas touché. Il est donc seulement inconscient, mais il perd trop de sang.
Moi : non non non, Hisoka...reste avec moi...
Machi : je vais le soigner Dancho. Ça va aller.

Je hocha la tête et lui confia Hisoka, tandis que je sentis un liquide couler sur une de mes joues.
Je mis une main devant mon visage baissé vers le sol et vis des gouttes s'y écraser. Mais il ne pleuvait pas. Je pleure...je pleure parce que j'ai peur qu'il meurt, qui plus est sans que je lui ai dis ce que je rescens pour lui. Je pleure parce que je regrette de ne pas m'en être rendu compte plus tôt.

Machi : c'est bon. Ça va Dancho ?
Moi : dis moi qu'il va survivre...
Machi : avec du repos, normalement oui. J'ai recousu son poumon et arrêté les saignements. La lame était fine heureusement. Si ça avait été un sabre ou une épée, il serait déjà mort
Moi : d'accord...merci Machi...on va le ramener, tu veux bien conduire ?
Machi : oui bien sûr. Tu veux de l'aide pour le mettre dans la voiture ?
Moi : non ça va...

Je le pris alors dans les bras et le mis dans la voiture, sur la banquette arrière. Je m'y assis aussi, plaçant la tête du clown sur mes genoux, ma main caressant ses cheveux roses, qui retombent désormais sur son visage. Je suis sûr que c'est parce qu'il se sert de son Bungee Gum pour les faire tenir.
En même temps c'est pratique, ça tient toute la journée.
Aussi je remarque que Machi a déchiré son haut pour le recoudre. On voit maintenant on torse, parfaitement musclé, arborant désormais une petite cicatrice qu'il s'empressera de camoufler avec sa texture trompeuse.
Maintenant, je n'ais plus qu'à espérer qu'il se réveille, pour pouvoir lui dire que...je l'aime...

Pdv Hisoka

Ah, je le réveille enfin...Finalement je suis pas mort, c'est rassurant. J'ouvre donc doucement les yeux, et la première chose que je remarque, c'est que les cheveux sont retombé devant mes yeux. J'utilise donc mon nen pour les refaire tenir. Je peux donc enfin regarder autour de moi.
Je suis de retour au repaire, et...wow....Kuroro dort sur moi...
Ok, ne pas fantasmer, ne pas fantasmer, ne pas...oh et puis merde tant pis. Je prends donc plaisir à fantasmer quelques minutes en fixant l'objet de mes désirs, puis finalement me décide à le réveiller.
Quand il ouvre les yeux, il me voit et me fixe, surpris de me voir réveiller. Je lui fait donc un petit sourire, signe que je vais bien et tend une main vers son visage pour caresser sa joue.

Mais tout à coup il se redresse, prend mon visage entre ses mains et dépose ses lèvres sur les miennes sans que j'ai le temps de dire ou faire quoi que ce soit.
Ah...enfi- quoi ? Mais, pourquoi il arrête ?
Ah non hein, moi ça fait un mois que je veux lui rouler une pelle, je vais pas laisser l'occasion passer.
Je le pousse donc sur le côte et me mets à califourchon sur lui et l'embrasse à pleine bouche en glissant ma langue sur la sienne.
Notre baiser dura un certain temps, durant lequels des tonnes d'émotions se sont succédées en moi, jusqu'à ce qu'un élément perturbateur nous interrompe.

Feitan : oye Hisoka ! Lâche Dancho sale pervers !

Blind Love (Hisoka x Kuroro) (TOME 1) - [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant