3. Passé

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Pdv Kuroro

Après ce fou rire sans raison avec Hisoka, je me calme et me rendit compte sue je tenais toujours sa main dans la mienne et que ma tête était posée sur son épaule. Je le lâcha donc et e redressa, écoutant attentivement ce qu'il se passait dans le bâtiment.
Il devait avoir finit de trier l'argent maintenant. J'entendis alors des pas légers venir vers nous.

Machi : on a finit. On a laissa vos part d'argents. La plupart son déjà partis. Il reste Nobu et Uvo, et Sharnalk.
Kuroro : très bien, merci. Sharnalk, je t'enverrais un message si je retrouve ma vue pour la prochaine mission. Dans 2 mois.
Sharnalk : ok. Bon, j'y vais alors. Bon rétablissement.
Machi : de même. À dans 2 mois
Moi : merci, à bientôt
Nobunaga : Dancho..vous êtes sûr de vouloir rester seul ?
Moi : oui.
Uvoguin : et Hisoka ? Il va faire quoi ?
Hisoka : je vais y aller aussi. Quand vous serez partis. Je dois dire quelque chose d'important à Dancho avant de partir.
Moi : allez-y les gars. Je vais m'en sortir. Merci encore
Nobunaga : d'accord...retrouve la vue Dancho. On a besoin de toi

Sur ces mots, mes deux compagnons partirent à leur tour, et je me retrouva alors seul avec Hisoka. Il se leva alors et alla ranger son argent, puis il rangea le mien juste après.

Moi : on y va ?
Hisoka : oui. Mais où ?
Moi : j'ai une maison, dans le pays voisin. L'adresse est dans mon téléphone, qui est...
Hisoka : ici. Je l'ai gardé, au cas où.

Je souris légèrement et l'entendis le bruit de ses ongles sur l'écran de mon téléphone. Quelques secondes plus tard, il sembla trouver et il revint vers moi. Il prit mon bras et je le suivit donc en dehors du bâtiment. On alla jusqu'en ville et il s'arrêta alors au milieu du trotoir

Hisoka : j'appelle un taxi
Moi : ok

C'est frustrant, de ne rien voir, comme ça, du jour au lendemain. J'en ai déjà marre. Il va devoir me dire ce qu'il se passe h24, c'est énervant.
Mais bizarrement, alors que je ne le voyais même pas, je savais que ça ne l'énervait pas. C'est étrange.. c'esy maintenant que je suis aveugle et que je ne vois plus quelle tête il fait que j'arrive à savoir ce qu'il se passe dans sa tête.

~ lendemain après-midi ~

Après avoir pris le taxi vers l'aéroport, on avait prit un dirigeable jusque dans la ville où ma maison se trouvait. On avait alors reprit un taxi et on y était allé. Hisoka avait trouvé avec difficulté la maison, car elle était bien caché quand même, et je ne pouvais pas l'aider puisque je ne vois rien. Mais il finit par y arriver et on y entra. On retira nos chaussures, et, connaissant ma demeure par cœur, je lâcha Hisoka et alla dans mon salon pour m'affaler sur le dos dans mon canapé.
J'entendis Hisoka pouffer de rire, puis je l'entendis venir vers moi. Il souleva alors mes jambes et s'assit dans mon canapé, reposant mes jambes sur ses cuisses. Je me redressa légèrement, sûrement par reflèxe, puisque je ne voyais toujours rien.
Je soupira, et reposa ma tête sur le canapé, placant un bras sur mes yeux.

J'en ai marre...la lumière me manque...voir des choses me manque...voir des gens, des visages...tout ça me manque.
Je sens une larme couler sur ma joue, puis une deuxième, jusqu'à ce que je fonde en larme sur mon canapé, avec sûrement le regard de Hisoka posé sur moi.
Mais en fait non. Il vient de se lever. Il m'ignore, et c'est tant mieux.

Hisoka : t'as fais Kuroro ?
Moi : ...oui...
Hisoka : je vais faire à manger, repose toi
Moi : merci...

Il passa à côté de moi, passa une main furtivement dans mes cheveux pour les ébouriffer et partit dans ma cuisine fouiller dans mon frigo.
Heureusement qu'il est pas venu me fair eun calin sinon ça aurait été pire. Enfin...en même temps, Hisoka...me faire un calin ? Non, y a pas moyen, il en a rien à foutre que je pleure ou pas.
Et tant mieux d'ailleurs. Je sèche finalement mes larmes et me lève pour le rendre dans la cuisine. Je m'adosse a un mur et ecoute Hisoka faire la cuisine.

Moi : tu t'y connais en cuisine ?
Hisoka : oui, je suis plutôt bon apparement.
Moi : apparement ?
Hisoka : c'est ce que mon père me disait. Il disai que c'était un de mes seuls talents
Moi : c'etait qui, ton père ?
Hisoka : un type qui m'a trouvé dans la rue sûrement. Je me souviens pas de grand chose. Il tenait un cirque, alors il m'a apprit ce qu'il savait.
Moi : d'où ta souplesse
Hisoka : eh oui ! Et toi ? Tu avais un père ?
Moi : pas vraiment. Il y avait le doyen de la ville de l'étoile filante qui nous servait un peu de grand-père. Mais un père, j'en avais pas. J'y ai vécu seul jusqu'à rencontrer les premiers membres de la brigade.
Hisoka : mmh...Kuroro, c'est la première fois que je parle de mon passé à quelqu'un. Tu veux bien...euh...
Moi : pour moi aussi. Ça sera aussi entre nous
Hisoka : parfait. Maintenant va t'asseoir, c'est prêt.
Moi : ok

Je repartis donc dans le salon, pensant à ce que Hisoka m'avait raconté. Je crois que je commence enfin à le voir comme....disons quelqu'un de "normal". Et plus comme un tueur pédophile sans émotions autres que l'exitation de tuer quelqu'un.
Il arriva finalement avec des assiettes et des couverts, qu'il me mit directement dans les mains. L'odeur qui se degageait du repas m'indiqua que c'était à base d'œufs, mais je ne savais pas sous quelle forme.

Hisoka : il y avait que des œufs et des tomates donc j'ai fais une omelette. J'espère que ça te va
Moi : oui c'est parfait. Merci.

Pdv Hisoka

Mais il m'a prit quoi de lui raconter tout ça ?!! Bordel ça va plus bien dans ma tête...enfin bref, espérons qu'il oublit rapidement, même si j'en doute. Du coup, je vais devoir m'employer a ne pas oublier ce que lui m'a dit.
Enfin, là tout de suite je dois surtout m'employer à l'aider à manger, parce que c'est plutôt laborieux.
Son omelette qui à la base était parfaitement disposée gisait desormais sur le bord de son assiette, prête à comettre une sorte de suicide.
Je rigola à cette pensée et la remis correctement dans l'assiette, puis aida le brun a manger malgré ses protestations.

Blind Love (Hisoka x Kuroro) (TOME 1) - [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant