The Perfect Girl - Tome 2

3- Problèmes

C'était lundi et comme d'habitude les élèves allaient à l'école. Le groupe d'amis se rejoignit directement dans la salle où ils étaient sensés avoir cours. Tous étaient là, sauf Anaïs. Quand Will s'en rendit compte, il commença à se poser des questions. Où est-ce qu'elle pouvait bien être ?

- Les filles, vous savez pourquoi Anaïs est toujours pas là ? demanda Will à Max et Jane.
- Euh non, normalement elle devrait être là, répondit Max.
- Ouais, elle nous a rien dit comme quoi elle serait absente aujourd'hui, ajouta Jane.

La sonnerie retentit et les cours commencèrent. Seulement quelques secondes après, Anaïs arriva dans la salle, essoufflée, les larmes aux yeux. Le professeur lui dit d'aller s'asseoir, ce qu'elle fit le plus rapidement possible et se retrouva tout au fond de la classe, seule, en sanglots.

Will s'inquiéta. Qu'est ce qu'il lui aurait bien pu arriver ? Il ne pouvait pas lui parler maintenant, d'ailleurs aucuns de ses amis ne pouvaient, ils étaient bien trop loin d'elle et le prof n'aurait pas autoriser les bavardages.

Dès que le cours fût terminer, la récréation débuta et la jeune fille aux cheveux longs sortit la première pour se diriger vers les toilettes.

- On va aller la voir, dit Max à Will en emmenant Jane avec elle.

Will hocha de la tête et partit avec les garçons dans la cour.

Max et Jane entrèrent dans les toilettes et virent Anaïs en train de sécher ses larmes.

- Anaïs ça va ? Qu'est ce qu'il t'es arrivé ? demanda Jane en la prenant dans ses bras.

Anaïs la serra encore plus fort contre elle, elle avait vraiment besoin de réconfort. Max se joignit au câlin. La jeune fille voulu commencer à parler mais ses larmes prirent le dessus et pleura encore.

- Vas-y doucement, tu as tout ton temps pour parler, respire, conseilla la rouquine.

Anaïs prit plusieurs grandes inspirations et réussit à se calmer.

- Alors, qu'est ce qu'il y a ? questionna Jane.
- J'étais en train de marcher jusqu'au collège et Troy est passé à vélo avec ses potes. Quand il m'a vu, il s'est approché de moi et a commencer à me parler. Il est descendu de son vélo et m'a barré la route. Il m'a poussé en arrière et je suis tombée. Après ça je crois qu'il a remarqué les marques que j'ai dans le cou et m'a demandé qui me les avaient faite. Je ne lui ai rien répondu et il m'a crié dessus pour avoir une réponse. Je me suis relevée et lui ai dit que cela ne le regardait pas, puis j'ai essayé de me dégager de son chemin mais il m'empêchait toujours de passer. Je voulais me débattre mais il m'a agrippé les mains pour que je ne puisse pas bouger. Il a dit qu'il balancerai une fausse rumeur sur moi et la personne qui avait fait les marques dans ma nuque pour « ressentir la même humiliation que je lui ai faite le premier jour ». Il a finit par me laisser passer et en a profiter pour me frapper les fesses et tous ses potes ont rigoler.

Max et Jane étaient sous le choque de ce que leur amie venait de dire.

- C'était tellement humiliant... finit Anaïs en se remettant à pleurer.
- Oh mon dieu Anaïs, je suis désolé, c'est juste horrible ! consola Jane.
- Écoute, tu viens de le dire et c'est ce qu'il veut que tu ressentes, de l'humiliation. Mais toi, tu ne mérites pas ça car tu t'es juste défendue. Lui fait ça par simple vengeance, il est rancunier et veut forcément te faire comprendre ce qu'il a vécu. Faut pas te laisser avoir, faut que tu montres que t'es plus forte que lui en lui montrant que ça ne t'atteint pas, ok ?
conseilla Max.
- T'as raison, je me laisserai pas faire, de toute façon c'est pas mon genre. Mais je me demande quelle genre de rumeurs il pourrait balancer sur moi, déclara Anaïs.
- On s'en fout, peu importe ce qu'il dit, nous on connaît la vérité et c'est le plus important. On en a rien a faire de ce que les autres peuvent penser, dit Jane.
- Oui, c'est vrai, affirma Anaïs.