Les îles de Tyssem: Naël.

Chapitre XVI

Des semaines entières, peut-être même des mois, étaient passé depuis l'enfermement de la jeune Naël Duisternis. Lyssandre d'Arvakr menaient toujours son enquête, dans le plus grand secret, n'informant que le roi de son avancé. Ce dernier était bien dépassé par les événements, après l'incident avec la nouvelle maître d'arme d'Albert de Feïnyr, les faits s'étaient propager comme de la poudre à canon, mais ce qui avait le plus nuit à la réputation du roi fut la découverte de l'identité de la pirate ainsi que sa génétique. En effet, quelqu'un avait ébruté le secret de la famille royale, créant un scandale sans nom au sein du royaume. Le pauvre Albert essayait de contenir cette affreuse révélation entachant l'image du roi mais surtout la mémoire de Swann, sa première épouse.

Le plus vieux prince d'Arvakr avait de la peine pour ce pauvre homme qui accumulait les épreuves que Inakska lui présentait sur le fil de sa vie. La déesse n'avait pas de pitié pour ce vieil homme déjà bien touché par la tromperie de sa première femme, il enchaînait les explications à sa cour ainsi que justifier son choix de la garder près de lui malgré son passé de pirate. La dernière fois que Lyssandre l'avait vu, il avait bien cru que l'homme allait s'évanouir de fatigue tant son teint était gris, ses yeux rouges et ces cernes violacées, il était vraiment mal en point. Heureusement il pouvait compter sur le soutient physique des trois princes présents au château ainsi qu'au soutien moral de la princesse qui tentait toute formes d'art et de passe-temps pour changer les idées de son père.

Après tant de temps à remonter la piste d'indice du meurtre du Duc, en ce jour particulièrement chaud pour un mois d'octobre, Lyssandre était sûr de l'identité de l'assassin. Naël avait été très vite écarté de la liste des coupables d'ailleurs, mais le jeune homme s'était bien gardé de la revoir pour le lui dire. Enfermé dans son bureau depuis des heures, l'Arvakrien vérifiai sa conclusion en boucle, s'imaginant la scène. Il ne voyait pas d'autre possibilité mais ne comprenait toujours pas pourquoi l'assassin avait pris la vie de la victime.

Après s'être enfin décider à sortir pour avertir Albert de sa conclusion, Lyssandre croisa Gabriella dans les couloirs, elle lui fit un sourire bien trop sous-entendu de sens. Bien trop occupé par ses pensées, il ne lui adressa même pas un regard au plus grand regret de la jeune femme. Il traversa le couloir et toqua fortement à la porte du bureau du roi. Il entra sans même attendre qu'on l'y invite.

Le roi sursauta en entendant la porte de bois claqué, il s'était endormi sur son courrier.

-Désolé de vous dérangeant aussi tôt Monsieur mais j'ai enfin le nom de l'assassin.

-Qui est-ce ?

-Je ne sais pas encore pourquoi cette personne à fait cela messire, ni pourquoi elle a essayé de faire porter le chapeau à Naël cela dit, mais je suis certain de ma conclusion.

-Enfin Lyssandre donner moi un nom avant que je ne flanche ! S'énerva le roi emplit d'impatience.

-Il s'agit de votre servante Gabriella.

Un lourd silence tomba à cette annonce, le plus jeune aurait presque pu voir le crâne dégarni du plus vieux fumer tellement il réfléchissait.

-Lyssandre, êtes-vous certains de votre conclusion ? Cette enfant n'a que dix-huit ans, j'ai du mal à la voir défiguré un noble.

-J'en suis certains. Les horaires concordent, les mèches de cheveux retrouvées dans la main du Duc également, elle a demandé de nouveaux vêtements à Lydia le jour de l'incident et j'ai retrouvé les habits tachés de sang dans le bois. Je sais que s'était la sienne.

-Comment pouvez-vous en être sûr ?

-J'ai honte de devoir l'avouer, mais j'ai été intime avec cette jeune femme. J'ai cassé le bouton de sa robe au niveau du col, pour lui faire un cadeau je lui ai recousu avec un bouton des manchettes que je porte tous les jours. Vous imaginez donc bien que j'aie tout de suite su à qui appartenait cette robe de servante lorsque j'ai vu le bouton. C'est pour cela que je suis absolument certains qu'elle est la coupable.