CHAPITRE 34

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Cela fait environs 15 minutes que nous sommes là. Tous les deux enfermés dehors.
15 minutes qu'on ne s'adresse pas un mot.

Castiel : Bon on va pas rester là à se regarder dans le blanc des yeux..

Moi : Ça me convient à moi

Castiel : Tu l'as entendue ! Tant qu'on ne se parle pas elle nous laissera ici !

Moi : Elle finira bien par réaliser que c'était stupide et elle nous laissera partir

Castiel : Maria encore une fois on parle de Rosa là !

Moi : ... Même que ça je n'ai rien à te dire moi

Castiel : C'est pour ça que tu m'évites ces derniers jours ?

Moi : Ah c'est moi qui t'évite ?

Castiel : Je ne t'évite pas moi

J'ai baissé la voix.

Moi : Tu ne fais rien pour me chercher non plus..

Castiel : Qu'est-ce que t'as dit ?

Moi : Non, non rien

Castiel : Bon, si Rosa veut qu'on parle alors parlons et finissons-en

Moi : Tu t'entends parler ?

Castiel : Bah quoi ?

Moi : En fait tu t'en fiche vraiment !

Je lui ai tourné le dos.

Castiel : Non.. non je.. Désolé je voulais pas te blesser

Moi : Laisse tomber

Castiel : ... Tu peux au moins me regarder ?

Moi : Je préfère la vue que j'ai actuellement

Castie : Maria on est en train de parler, ça ne se fait pas

Moi : Bien sûr parce que toi t'es doué pour savoir ce qu'il faut faire ou non !

Castiel : Pourquoi t'es énervé ?

Je me suis remise face à lui.

Moi : Je ne suis pas énervée !

Castiel : Ouais, ça se voit

Moi : .. Tu sais quoi ? On n'est vraiment pas obligé de se parler ! La situation est très bien comme ça

Castiel : Ah oui ?

Moi : Oui ! Je m'en fiche de ce que tu peux dire et je m'en fiche de toi !

Castiel : Tu t'en fiches de moi ?

Moi : Oui ! De toi et de tout ce qui est en rapport avec toi !

Castiel : Vraiment ?

Moi : Puisque je te le dis !

Il posa son regard sur mon cou.

Castiel : Alors pourquoi tu continues de porter le collier que je t'ai offert ?

Moi : ... Bah.. Parce que je l'aime bien c'est tout !

Castiel : Tu l'aimes bien parce qu'il est beau ou parce qu'il vient de moi ?

Moi : .. Parce qu'il est beau évidemment

Il est retourné s'asseoir et un long silence s'installa entre nous.

Castiel : Pourquoi on continue à jouer à ce jeu là ?

Moi : Quel jeu ?

Castiel : Tu sais bien

• Et si c'était toi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant