• Et si c'était toi ?

CHAPITRE 77

... : Salut

Moi : Qu'est-ce que tu veux ?

Pour une raison que j'ignore, Débrah était venue me parler.

Débrah : Calme-toi, je ne viens pas chercher les problèmes !

Moi : Ma question reste alors la même, qu'est-ce que tu veux ?

Débrah : .. On n'est pas partie du bon pied toi et moi

Moi : Ouais et donc ?

Débrah : Eh bien, j'me disais qu'on pourrait recommencer à zéro ! Et pourquoi ne pas commencer par devenir amies ?

Je l'ai automatiquement regardé de haut en bas.

Débrah : Je suis certaine qu'on s'entendrait à merveille !

Moi : Tu penses vraiment que j'ai envie d'être amie avec l'ex de mon copain ?

Elle eut un léger sourire et reprit son sérieux.

Débrah : Les gens me connaissent ici, mais visiblement toi non

Moi : Tu sors de nulle part, d'où est-ce que je pourrais te connaitre ?

Débrah : Je vais être plus claire

Elle s'approcha de moi et prit un air plus sérieux.

Débrah : Il vaut mieux pour toi que tu ne sois pas mon ennemie

Moi : C'est une menace ?

Débrah : C'est un conseil

Je n'ai pas pu me retenir de rire.

Moi : Alors je vais te donner un conseil moi aussi

Débrah : Je suis toute ouïe

Moi : Je serai toi, je ravalerai mes paroles et j'éviterai de me menacer

Débrah : Ah ? Sinon quoi ?

J'ai refermé mon casier et je l'ai regardé une dernière fois avant de m'en aller en la percutant.
Elle me retint par le bras pour m'empêcher de partir.

Débrah : Je n'ai pas fini chérie

Elle serra mon bras de plus en plus fort.

Débrah : Tu ne sais pas à qui tu as à faire

Je l'ai regardé dans les yeux et je lui ai écrasé les pieds. Ce qui la força à me lâcher.

Débrah : Aïe !

Je ne l'ai pas lâché du regard et je lui ai lancé une dernière phrase en accentuant chacun de mes mots.

Moi : C'est toi qui ne sais pas à qui tu as à faire

Elle me lança un regard rempli de rage.

Moi : Menace-moi encore une fois et la prochaine fois c'est ta sale gueule que j'écraserai

Sur ces mots, je suis partie, énervée.

Moi : Non mais pour qui elle se prend celle-là ?

J'avançais dans le couloir sans vraiment faire attention où j'allais.
Pendant que je marchais quelqu'un me saisit par le bras.

... : Hep hep hep ! Où est-ce que tu vas comme ça ?

Dans le feu de l'action, j'ai vite repoussé la personne sans prendre le temps de voir qui c'était.

Moi : Lâche-moi !

Et je me suis vite rendue compte que cette personne c'était Castiel.

Castiel : Wow ! Qu'est-ce qui t'arrive ?