My Boss

Chapitre 51

Aaron

Ma tête putain

Je prends les aspirines déposés à côté de mon lit en espérant que ça va calmer ma migraine

-Ok maintenant, explique moi ce qui t'es arrivé. Dis-je à Camilla

-Euh...enfaite, j'ai reçu un coup

-De qui ?

Un silence règne soudainement dans la chambre

-Oh putain. Dis-je en me levant

-Ça été un accident

-Un accident ? Tu t'es approché de moi n'est-ce pas ?

Elle hoche la tête hésitante

-Bordel de merde, qu'est-ce que je t'ai dis ?

-De ne pas t'approcher lorsque tu fais une de tes crises

-Alors pourquoi est-ce que tu l'as fais putain ? Ce n'est pas parce que je t'ai écouté en Espagne que l'histoire allait se répéter. Maintenant tu vois ce que je t'ai fais ? C'est ça qui arrive lorsqu'on te parle et que tu n'écoutes pas

-Je ne savais pas que tu allais me porter main

-Tu ne savais pas ? Attends, tu te fous de moi ? Hier, je t'ai bien dis que lorsque je pique ma crise, je ne te reconnais plus

-Tu n'as pas le droit de t'énerver

-Si j'ai le droit de m'énerver, tu sais pourquoi ? Parce que ce qui est arrivé est de ta faute, je ne te savais aussi têtue

-Je n'allais pas te laisser tuer Will

-Ah oui ? Parce que je te rappelle que lui a failli me tuer avec ses putains de mokas

-Tu n'étais pas obligé de manger et puis, qu'est-ce qui prouve que c'est lui? N'oublie pas toutes les bêtises que tu t'es ingurgité

-Tu le défends ?

-Je ne le défends pas mais ne porte pas de fausses accusations parce que tu n'as pas de preuves

-Pourquoi est-ce que après avoir finir de manger mes bonbons, je n'ai pas eu ces problèmes et que c'est après avoir avalé ses mokas que mon mal a commencé ?

-Aaron, je ne sais pas pourquoi tu n'aimes pas Will mais-

-Va le rejoindre si ça t'enchante, je ne te retiendrai pas

-Tu sais quoi ? Tu es un salaud

-Le salaud te dit d'aller te faire foutre

Elle lève sa main pour me gifler mais je l'intercepte en vol

-N'y pense même pas

-Tu me déçois

-C'est pas ce que tu me disais avant-hier. Dis-je en lâchant son bras

-Tu es insensible Aaron

-Et je suis fier de l'être. Tu ne mérites pas que je sois sensible face à tes larmes. Je crois pas que tu peux défendre autant le gars qui a failli tuer ton mec et avec ça, tu me dis que tu m'aimes