A Metal Boyfriend ▪KookV▪[En Correction]

Chapitre 18

"Even loneliness turns into something you can see".

(つ﹏<。)

- Faisons une pause.

Je plantais mes yeux dans ceux de Jin en buvant mon chocolat chaud, pas le moins du monde étonné de sa décision. On s'était retrouvé dans notre appartement et je venais de lui raconter ma version de l'histoire alors qu'il m'écoutais sans m'interrompre. Malgré cela tout ce que je redoutais venait de se concrétiser. Il s'éloignait de moi, il me fermait son coeur. Sa décision me faisait mal et la distance qu'il avait imposé entre nous me déchirait le coeur mais je ne pouvais m'y opposer. Vous deviez sans doute penser que tout ça était exagéré, que ce n'était qu'un petit mensonge et non quelque chose de bien grave mais pour mon petit ami c'était un acte de trahison. Je connaissais son passé ainsi que ses peurs mais j'ai joué à l'aveugle et ai préféré protéger Tae.

J'ai piétiné ses sentiments sans le moindre scrupule.

- J'ai besoin de réfléchir à tout ça ... à notre relation.

- Je comprends ta décision...mais s'il te plaît ne me quitte pas. Tu es ce qui m'est de plus cher. Je t'aime ... je ne veux pas que notre histoire se termine pour mon erreur. Je ne veux pas que tu te laisse guider par ta peur.

Il se pince les lèvres et détourne le regard signe qu'il était perdu et qu'il ne savait quoi faire. Il boit alors son thé à la menthe d'un air absent. Je souris tristement en voyant l'état dans lequel cette situation le mettait. Il était anéantis mais s'efforçait de ne rien me montrer. Son coeur avait mal, il avait besoin de moi mais il avait dressé un énorme mur entre nous, ce qui m'empêchait de l'atteindre même si il était face à moi sur ce canapé.

J'avais l'impression de retourner dans le passé. Ce passé où lui et moi n'étions encore que des inconnu l'un pour l'autre.

L'homme inaccessible qu'il était à l'époque se retrouve à nouveau sous mes yeux.

Il viens de refermer son coeur par peur de souffrir mais en faisant ça c'est mon coeur qui souffrait.

- Je vais te laisser réfléchir à tout ça. Je vais partir chez un ami le temps de notre pause. Je ne voudrais pas t'imposer ma présence.

Il ne réagissait toujours pas mais ses yeux vides posé sur moi montraient que j'accaparais toute son attention.

- Sache deux choses. Je t'aime comme un fou mon amour mais surtout sache que je ne suis pas et ne serai jamais comme eux.

Ses yeux auparavant vides se voilèrent d'une profonde tristesse et d'un grand désarrois pendant quelques secondes avant que son visage morne et pâle se tourne dans une direction opposé à la mienne. L'atmosphère devient tout à coup pesante alors que je ne le lâchais toujours pas du regard.