Chapitre 37

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PDV Blanche

-Debout! crie un gardien qui vient taper contre ma cellule.

Il doit être 8h15 pour qu'il vienne me réveiller. Le policier français m'a dit, hier, que je serais jugée à 10h. En parlant de lui, il vient me mettre les menottes et m'emmène dans une cour où je vois un véhicule. 

-Vous feriez mieux de parler, ce sera mieux pour vous me prévient-il

-Pourquoi ça vous importe autant que je sois libérée? Je ne vous connais pas

-Je sais que vous avez été forcée de rester avec lui. Mais que vous ne voulez pas vous le révéler parce que vous êtes tombée amoureuse de lui sans le vouloir. C'est la première fois que je vois une femme comme vous, aussi intelligente, se faire embrigader dans ces filets mafieux déclare t-il, sur de lui

Je m'avance vers lui, menaçante. Les gardiens m'arrêtent pour que je ne m'approche pas trop de lui mais ça ne m'empêche pas de lui dire ce que je souhaite.

-Je déteste qu'on parle en mon nom. Vous ne savez pas ce que j'ai vécu, vous ne savez pas ce qu'il a fait pour moi. Alors oui, vous avez raison, je l'aime. Mais je l'ai choisi et il m'a laissée le choix. Donc je ne regrette pas ce que j'ai fais expliquais-je froidement

-Ludovico avait raison. Vous êtes irrécupérable

-Je ne vous permets pas de me parler comme si j'étais un déchet m'exclamais-je Et comment connaissez-vous Ludovico? 

-Ça ne vous regarde pas 

Il fait un signe de main au gardien pour m'exclure de son champ de vision. On me pousse dans un camion. Je m'emmêle mes pieds dans ma robe. D'ailleurs, je commence à en avoir assez de porter ça. 

C'est insupportable.

-Ah bah, enfin, tu es là s'exclame Gepole en face de moi

Son sourire sadique ne me présage rien de bon, sachant que je suis en position d'infériorité avec mes menottes.

-Tu sais qu'on va bien s'amuser pendant ce trajet 

-Vous n'avez pas le droit de me toucher. Je le dirais aux juges et vous serez-

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que les trois hommes éclatent d'un rire strident qui me fait super mal aux oreilles.

-Que tu es drôle et naïve. Personne ne croira une criminelle comme toi. On peut faire ce qu'on veut sourit-il malicieusement 

-Je ne suis pas une criminelle! 

Il s'avance vers moi et me prend le cou entre ses mains.

-Si tu en es une. A cause de toi, mon frère a été tué dans la prison milanaise où ton chéri est venu te chercher 

-Je suis désolée mais je n'y suis pour rien lançais-je difficilement

Le souffle commence à me manquer.

-Tu mérites tout ce qu'il t'arrive 

-Lâche moi putain tentais-je en essayant d'enlever ses mains de ma gorge

Je commence à voir flou. Ses mains continuent de toujours me serrer et c'est horrible. A ce moment là, le camion doit rouler sur un énorme objet, ce qui créer une secousse. Gepole enlève ses mains de mon cou mais s'effondre sur moi. J'ai encore beaucoup de mal à reprendre mon souffle.

Les portes du camions s'ouvrent et laissent apparaître plusieurs hommes, des armes à la main. Ils commencent à tirer sur les gardiens mais j'arrive à me protéger en attrapant une plaque que je mets devant moi. Mes mains et mes jambes tremblent tellement que j'ai peur. 

Un Nouveau Départ (Histoire Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant