Un Nouveau Départ (Histoire Terminée)

Chapitre 33

PDV Blanche

Nous arrivons au niveau de l'aéroport après avoir roulé pendant 5 bonnes minutes.

-A partir de là, je dois me diriger où?

-Continue tout droit et contourne l'aéroport. On va sur une piste de décollage privé

-Vous avez une piste de décollage privé? m'exclamais-je étonnée

-Pourquoi ça te pose un problème? rétorque Alvaro

-Olala, toi et ton humeur de chien, vous commencez à me faire vraiment chier

-Je ne suis pas énervé, j'aime juste pas quand on critique ce qui m'appartient

-J'ai juste posé une question! me défendis-je

Alvaro s'apprête à me répondre mais Marco intervient

-Les gars, je pense qu'il faudrait arrêter. Ennemis en vue

Je me remets correctement et vois, au loin, une nouvelle voiture de police.

-Putain, je pensais qu'on en avait terminé avec eux! grognais-je en sentant la merde arrivée

-Apparemment, non. Blanche, dépêches toi de remettre ta perruque!

Je me baisse pour l'attraper et la remet rapidement avant d'arriver à la hauteur des policiers. Je refais le même cinéma qu'avec l'autre débile et ça marche. Mais au dernier moment, un nouveau policier sort de sa voiture en face de nous et se dirige dans notre direction. Lorsqu'il arrive, il pousse celui qui me parlait pour s'adresser à moi.

-Qui est avec vous?

-Mes cousins. Je dois les emmener chez ma mère car ils ont un petit problème expliquais-je en prenant un air faussement fatigué

-Ah bon? demande t-il surpris

-Oui, ils sont un peu tombés sur la tête étant petit et ils font des grosses crises de colère à des moments. En plus, ils ont du mal à comprendre ce qu'on leurs dit je sens un coup de genoux dans mon dos. J'imagine que ce que je dis ne plait pas à un certain mafieux mais je souris Cela fait déjà 2 mois que je m'en occupe et je n'en peux plus. Je n'ai plus de vie à cause d'eux. Pourriez-vous avoir l'amabilité de me laisser partir? je fais semblant de regarder l'heure Dans pas longtemps, ils vont refaire une nouvelle crise

-Une crise? Je ne comprends pas

Après qu'il ait dit ça, j'entends Marco crier.

-Jeanne! Jeanne! ON ARRIVE QUUUUUUUUUUUUUUAND??????????

Après lui, Alvaro s'y met J'ai FAIIIIIIIIIIIMMMMMM!!!!!!!!!!!

Je me retourne pour faire semblant de les calmer Doucement, Hugo et Tom. On arrive bientôt et une bonne assiette de frites vous attend

Ils continuent à crier et je regarde l'agent avec un air désespéré.

-Je suis désolée que vous deviez supporter ces cris. Je sais que vous faîtes seulement votre travail

-Non, c'est plutôt pour vous. Allez-y, madame. Et bonne chance me souhaite t-il désolé

-Merci beaucoup, monsieur

Après avoir fermé la fenêtre de la voiture, j'avance tranquillement jusqu'à dépasser la voiture de police.

-Alors, là, on a vraiment eu chaud. J'ai cru qu'on allait y passer soufflais-je