Un Nouveau Départ (Histoire Terminée)

Chapitre 28

PDV Blanche

Alvaro me pousse contre le mur de sa chambre et continue à m'embrasser. Ses mains parcourent mon corps, sensuellement. Je commence à ne pas me sentir très bien quand je sens qu'il veut aller plus loin.

-Alvaro... murmurais-je mais il ne m'entend pas

-Alvaro dis-je plus fort

-ALVARO!

Il s'arrête et me regarde, surpris:

-Qu'est-ce qu'il y a Blanche? Pourquoi tu trembles comme ça

-Je ne peux pas, désolée

Je pars en courant, loin de lui. Je me réfugie dans ma chambre, je sens que je tremble de partout. Je suis tétanisée. Mes précédentes realtions avec les hommes ne se sont pas bien passé, je ne me sentais pas de le faire avec lui.

Mes pensées vont sur Alvaro assis sur son lit, avec un regard d'incompréhension. La culpabilité m'envahie mais je ne pouvais pas. J'étais à la limite de vomir.

Je m'allonge sur mon lit et essaye de m'endormir. Mais je sens que ce sera compliqué.

***

Ce matin, je me réveille vers les 8h00. Enfin, je sors de mon lit plutôt. Je n'ai absolument pas réussi à dormir de la nuit. Je m'habille d'un large sweat et d'un jogging, je n'ai absolument pas envie de faire des efforts. J'ouvre la porte de ma chambre et descends les escaliers pour aller prendre mon petit déjeuner.

Personne dans la cuisine, parfait. Je n'ai absolument pas envie de croiser du monde. Après m'être servie un bol de céréales et une tartine de Nocciolata, je m'installe sur un tabouret. Lorsque je croque dans mon pain, j'entends des rires arriver jusqu'à moi. Marco et Angelina débarquent dans la cuisine. Mais ils s'arrêtent de rigoler dès que leur regard se pose sur moi.

-Oh ça va pas Blanche? me demande Angelina

-On le remarque tant que ça?

-Heu oui, vraiment répond Marco

-Je n'ai pas bien dormi cette nuit, c'est pour cette raison que j'ai des cernes de trois kilomètres

-Tu aurais du venir me voir, je suis insomniaque. On aurait pu discuter ensemble dit Angelina

-Non, ce n'est pas à cause de cela

-Qu'est-ce qui s'est passé?

-Elle était trop occupée à repousser son mec s'exclame Alvaro qui débarque dans la cuisine

-Mais tu n'as absolument rien compris, mon pauvre m'énervais-je à mon tour

-Et bien explique moi pourquoi tu es partie d'un coup!

-On va vous laisser tranquille... chuchote Marco en partant discrétement avec sa soeur

Il se fait un café en jurant dans sa barbe

-Je ne me sentais juste pas prête lui expliquais-je

-Tu aurais quand même pu me le dire. J'avais l'impression d'avoir fait quelque chose de mal grogne t-il en portant sa tasse à ses lèvres

-Non, ce n'est pas à cause de toi

-Je commence à en avoir ras-le-cul murmure t-il

-Tu viens de dire quoi?

-J'en ai marre de tout te donner et de rien avoir en retour. C'est quand même le minimum d'accepter de coucher avec son mec déclare t-il en posant sa tasse brusquement sur la table

-Tu rigoles, j'espère!

-Non, je suis très sérieux

Alors là, je vois rouge T'es vraiment qu'un connard

-Surveilles ton language me menace t-il

-Je vais certainement pas faire ce que tu me dis

Je prends mon verre d'eau et me barre de la cuisine.

-Tu vas où encore? souffle t-il agacé

-Je me casse de ta maison

-Quoi? Mais t'es complétement cinglée! Tu dois rester ici, avec moi

Dans tes rêves. Je ne veux pas être avec un mec qui me voit comme une pute. Je suis pas là seulement pour coucher avec toi. Je suis là parce que je t'aime. Mais j'ai l'impression que ce n'est pas réciproque m'exclamais-je en m'éloignant de lui

-Attends dit-il en me prenant le bras

-LACHE MOI criais-je

Voyant mon regard, il s'execute. Je ne veux pas dire plus de choses que je pourais regretter. Je décide donc d'aller dans ma chambre, faire ma valise.

Mes mains ferment la fermeture éclair de ma valise et je prends la direction de la sortie. Quand je croise Marco, je lui demande.

-Tu peux m'enmener à l'aéroport, s'il te plait?

-Tu es certaine que c'est une bonne idée? Il vaut peut-être mieux que tu réfléchisses. Laisses moi t'aider à remettre tes affaires dans ta chambre, tu réfléchiras mieux demain propose t-il

-Non! Je veux rentrer tout de suite chez moi exigeais-je

-Je ne pense pas qu'Alvaro soit d'accord

-Vas-y, elle veut vraiment partir d'ici grogne le concerné en sortant de son bureau

-D'accord, je m'en occupe

-Au revoir le saluais-je avant de lui tourner le dos

D'un regard glacé, il claque violement la porte de son bureau. Je souffle un bon coup et pars. C'est la bonne décision, même si j'ai été peut-être impulsive.

***

-Merci Marco de m'avoir amenée jusqu'ici

-C'est normal, j'aurais aimé faire plus déclare t-il tristement en posant ma valise par terre

-Ne t'inquiètes pas

Je lui fais un calin et commence à rentrer dans l'aéroport. Mais à ce moment là, Marco me rattrape son téléphone à la main.

-Je suis désolé, Blanche. Mais Alvaro me demande que tu lui rendes ton portable et le collier que je lui ai donné hier finit-il en lisant

Je ne pensais pas qu'il oserait me demander de lui rendre le collier. Je m'en contrefous du téléphone mais alors le collier...

-Pas de souci dis-je froidement

-Mais qu'es-ce que tu fais? s'exclame t-il en voyant que je massacre les objets

-Tiens déclarais-je en lui donnant les débris Ca illustre notre relation. Oublies pas de lui dire

Je me retourne pour, cette fois-ci, vraiment prendre l'avion. J'aurais pensé que la prochaine fois que je prendrais l'avion à Naples, ce serait avec Alvaro, heureuse et amoureuse. Mais c'est tout le contraire. Je suis seule, triste...

Comme d'habitude, je me suis trompée.

PDV Alvaro

On toque à la porte de mon bureau et je m'empresse de dire "Entrez". J'espère vraiment que c'est Blanche. Mais à ma plus grande déception, Marco est celui qui rentre dans la pièce. Il pose un téléphone cassé et le collier de Blanche.

-Pourquoi c'est dans cet état? m'énervais-je en voyant le collier cassé

-Elle m'a demandé de vous dire que c'était l'état de votre relation actuelle m'explique Marco

-Putain grognais-je en prenant ma tête dans mes mains Tu peux partir, Marco

Je me lève pour aller vers mon balcon. Je regarde à l'horizon et une seule pensée traverse mon esprit.

Tu ne veux pas de moi? Pas de souci. Mais aucun homme ne pourra t'approcher.