D'une sœur forte

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J'ai treize ans.
Je jure de haïr ce nombre.

La preuve que je suis régi à un cycle de vie féminin s'est déclaré.

Mes parents vont me fiancé.
Je les ai pourtant suppliés, même ma sœur !

Mais les Grand Dragon m'ont attribué à lui avant même lorsque ma pensée n'était que primaire.

Mais moi je veux pas !

Tania- Arrêtez de bouger mademoiselle, j'ai besoin de votre calme pour ne pas vous faire mal lorsque je m'occupe de vos cheveux.

Muna- Pardon Tania... Je m'excuse en arrêtant de balancer mes jambes. Mais ne me reparle plus, je pense, c'est très important.

Elle se tue à mon bon vouloir en continuant de sourire, les yeux fixés sur la dernière breloques alourdissant qu'elle doit me parer.

Mais le silence fut de courte durée , la porte grande ouverte claqua le mur.
Ce fut ma sœur, élancée, souriante et svelte, son visage incarné la femme de la cour...
Mais en cette instant j'eue du mal à la reconnaître.
Rien avais changé pourtant, exempté... Ses vêtements.

Tania poussa un cris de stupeur et dans son geste, me blessa à la tête.

Je n'y fis pas gaffe. Moi d'autant je fus troublé.

Tania - Sainte Carie ! Gémi l'esclave une main stoppant le surplus de son de sa bouche.

S-Carie- Quoi ? Vous n'aimez pas ? Son sourire était imprégniez d'une fierté inégalable. Moi, je la trouve superbe ! Et toi ? Quand penses-tu Sainte Irisa ?

 Moi, je la trouve superbe ! Et toi ? Quand penses-tu Sainte Irisa ?

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Elle portait l'uniforme militaire, le jour de mes fiançailles ?

S-Irisa- Tu es venu me sortir de là !? Je saute de la chaise et court la petite distance jusqu'à mon aînée. Tu vas t...

Elle me recouvre la bouche avant qu'un poignard n'y sorte, les murs ont des oreilles.
Elle se releva et me regarda d'un air compatissant qui me mît de feu.

S-Carie- Pardonne-moi chère sœur... elle avait fermé ses paupières mais les rouvris pour cette fois me montrer la pitié. Les Grands dragons célestes m'ont autorisée... Je me questionne, son projet, jamais ils n'auraient accepté car c'est contre-nature. Non, tu ne te trompe pas. Je vais être la première dragon céleste depuis la construction du gouvernement national, ses yeux reprirent leur enthousiasme, à participer au conseil de guerre !

C'est impossible, elle ne peut pas.

S-Irisa- Arrêt de délirer ! Je sers mes poings et reste à observer mes pieds nerveusement. JAMAIS, ils te l'autoriseraient . Ils ne te laisseront point partir sainte Carie , tu le sais , c'est l'ordre naturel si tu l'interrompt, tu meurs et tu le sais. Ma tête toujours basse, mes pupilles , contractées vers son haut.

Elle s'accroupit pour être face à moi puis me caressé tendrement ma chevelure

S-Carie- Crois-moi, chuchota-t-elle devant moi, j'aurais préféré la mort. Je sursaute à cette entente . Je ne pourrais pas être là, ni à tes fiançailles, ni à ton mariage, ni à quelconque cérémonie de notre famille. Les grands dragons ont décidé qu'une femme qui risque sa vie de son plein grès , doit abandonner sa vie familiale et renoncer à sa progéniture car elle ne respecte pas la vie. Elle rigola doucement. Quels menteur... Je vais juste participer à des débats.

Ne pas donner d'héritier, ici , et la disgrâce la plus haute .

S-Irisa- Mais, et saint Thomas ?

S-Carie- Il est d'accord... répond-elle en un instant. Il l'a toujours été, et le sera toujours...

Pour arriver jusque là, ma sœur avait appris tous les rudiments et distinctions de la cours à la perfection. Elle était une actrice parfaite, elle savait, rire lorsque qu'une blague sexiste d'un autre dragon lui était concerné, pleurer pour un membre de la cour qui , de détresse amoureuse arrachée les cheveux de son esclave et le battait jusqu'à se sentir mieux après l'avoir vu se faire dévoré par d'autre esclave obligé d'être cannibale pour survivre. Après cette scène, ma sœur était capable de prendre un thé calmement avec ce dragon céleste.

Ainsi , le questionnement arriva, que faisait ces larmes au bords de ses cils ? Elle souriait toujours pourtant.

Elle se releva, se frotta les yeux avec un tissus sorti de  la poche de son veston et ce retourna regardant sa main .

S-Carie- Les parents ne sont pas au courant , et saint thoros, notre frère, non plus. Je te laisse la liberté de leur dire lors de ton banquet. Toujours tournée, je l'a vis s'essuyer la main. Je te souhaite mes meilleures veux chère sœur, et une vie épanouie avec ton futur fiancé. Sa voix était étrangement ferme lorsqu'elle jeta sur le sol ce tissu imprégné d'une légère trace de rouge.
Tania. Je vous conseille de vous dépêchez d'arranger votre maître, le plasma et de mauvais augure pour se genre d'événement.

Elle avança majestueusement jusqu'aux portes où elle prit la poignée de chaque côté et l'emmena avec elle jusqu'à leur fermeture, mais avant... derrière la porte ...

S-Carie- Je suis sûr que comme moi, au prix de sacrifices, tu pourras vivre ta vie, tu l'as en toi, c'est de famille ! Elle claqua la porte avec le même visage scintillant qu'à son arrivée .

À ce moment là, je n'étais certainement pas assez mature.
J'ai brisé nombreux objets de valeur, j'étais furieuse.
Un moment j'ai voulu hurler, alors Tania m'a fait respirer un liquide soporifique.
Je me suis réveillée dans la calèche qui m'emmenait , seule, vers mon futur homme.
Les effets n'avait pas tout à fait disparu, ça a permis que la journée se passe bien donc Tania fut gracier et moi condamné à vivre dans une nouvelle demeure qui n'annonçait rien de bon.
Seule.

Six pieds sous terre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant