Une fuite impossible

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Il se tenait, là, devant moi.  Sous une neige de traumatismes.

Comme si de rien était. Son visage à lui seul représenté tous ce qu'on pouvait détester des dragons.
Le pire, le pouvoir.

Gregory - Excuse...-Moi, chose, mais indique moi où se trouve ton patron. Tout de suite.

Sa voix lascive , ses mots crues , sa présence... Je ne peux pas. Je ne peux plus le supporter, comment ais-je fais durant tant d'années ?

J'en compte les secondes, à la deuxième, je suis au sol.

Ses sourcils se crispent mais il en ricane faussement.
Il me tend la main, avec un visage semblant une sympathie inconnue.
Je suis paralysée. Paradoxalement, je sens tout mon corps convulser , légèrement, alors je tente de les cacher. Je dois bougée.

Gregory - Alors ?... Je t'ai fait peur ? Son ricanement forcé. Je n'ai pas beaucoup de temps, alors dépêche toi. Il regarde derrière lui. Tu dois être au courant qu'il va lâcher sa bête ? Alors je te promets de ne pas être un intrus pour le tuer donc dépêche toi de m'emmener à lui, si tu es sage, je pourrais même te dire le secret de ma venue.

Mon corps décide tout seul de le toucher. Il sait qu'il se fera attaquer s'il ne fait rien. Mais j'en ai la nausée, heureusement que je n'ai rien mangé. Mais me lever si rapidement me fait tourner la tête, il le remarque et me rattrape par le bras. Le frottement du tissu contre ma peau me rappelle la combinaison que je porte, ça veut dire... Qu'il ne m'a pas reconnu pour l'instant ? Ça expliquerai sa familiarité et sa bonne humeur. C'est sûr que s'il me reconnaissait, il serait dans une colère noirE...

Gregory - Vous ne tenez pas sur vos jambes ma parole !... Et avez-vous perdu votre langue  ? j'ai l'impression de parlé à un mur depuis tout à l'heure, c'est très désagréable.

Il me lâche et m'observe de sa hauteur. J'ai peur qu'il arrive à me voir derrière la vitre teintée et baisse la tête. Je dois immédiatement oubliée, oubliée qui je suis. J'ai déjà fait trop d'erreurs, s'il me découvre... N'y pensons pas, je ne suis personne d'autre qu'une idiote sbire de cette saleté de Scientifique.

Soudain je relève la tête, mes yeux s'écarquillent de stupeurs... Il m'a bien vouvoyer ? Il ne ferait jamais ça à un être inf...

Gregory - Vous avez l'air troublé. vu que vous ne répondez pas, je vais partir du principe qu'il vous a coupé la langue. Et , ça vaut mieux pour vous que ça soit le cas . Il lève les yeux aux ciel. Je ne tutoie pas les femmes , j'ai des principes, lorsque vous m'êtes tombée dessus, je l'ai compris, pas la peine de vous questionner davantage.

Je commence à rebrousser le chemin en lui faisant signe de me suivre comme s'il avait tout bon sur la situation.

Mais...

C'est faux. Il ment. Il m'a vu, c'est sûr. Je l'ai vu de mes propres yeux tirer sur une mère sur sabaody, il avait demandé à son fils qui lui avait coupé la route de choisir entre sa vie ou celle de sa mère.
Elle a dû supplier son fils de la choisir et donc de la tuer.

Oui, que se soit, homme, femmes ou enfants... Il ne fait aucunes différences !!!

Alors pourquoi...

Pourquoi je ne peux aucunement accepter la vérité !

Mes larmes coulent sur mes joues et de la buée apparaît dessus

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Mes larmes coulent sur mes joues et de la buée apparaît dessus. Mais je continue, d'un pas assuré.

Je ne le suis pas.
Si j'avais pris soin de mon corps , ne serait-ce que le temps où je fus sur le navire du chapeau de paille, peut-être aurais-je pu m'enfuir aujourd'hui.
Mais là, maintenant... J'ai l'impression de n'être rien !
J'en rage, je me hais , j'ai envie... De me faire mal, me punir d'avoir étais si stupide !

D'avoir était... À la bonne heure, je le suis toujours en cette instant ! Stupide !

Mes pleurs, ma fatigue, mes angoisses, le vide dans mon ventre... Font fléchir mes genoux.
Mais je dois tenir bon, regardant droit devant les arbres difformes qui m'accompagne tragiquement.

Je dois avancer malgré ses rires derrière moi.

Je vois.

Je suis d'un ridicule, c'est normal qu'il se moque.

Je suis son pantin, il joue avec moi comme bon lui semble, dès que je l'ai vu... Étais-je encore moi-même ?

Je stoppe mon triste corps en mouvement.

J'ai pensé. Je viens de le faire. Je n'ai pas été comme un animal qui tente simplement de survivre.
Alors... Suis-je capable... De lui montrer mes crocs ?

Ses rires se sont arrêtés. Il me regarde. Je le sens. Les bruits de ses pas ont cessé.

Je dois trouver... quelque part en moi... La force de lui faire fasse !

Sainte irisa

Six pieds sous terre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant