le souvenir d'un plan

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Je suis réveillé par un remous qui me fait tomber de mon lit, à moins que ce soit le froid dû au manque de couverture. Je sens un bras m'empêcher de tomber, je le remercie et me relève. Il me sourit et me tend de nouveaux vêtements, je les récupère, je me dirige vers la petite salle de bain de fortune.

Quand je reviens, il est toujours à la même place, habillé avec des habits a moi. Il me fait un sourire contrit d'excuse, je hoche les épaules et lui dit que cela ne me dérange pas, que cela se lave si jamais on en a plus. Je sors de ma cabine pour visiter un peu le bateau, il me suis plus proche qu'hier.

Fermant les yeux, je respire l'odeur de l'écume, quand j'ouvre les yeux je vois dans l'eau clair les poissons, il y en a de toutes les couleurs, leur écaille si brillante me fascine, je regarde à côté de moi, le jeune homme a les yeux qui pétille de joie, cela me fait sourire par automatisme, il semble être un enfant a noël. Je ris doucement, il me regarde de ses yeux brillants et désigne au loin quelque chose, je regarde ce qu'il me montre et émerveillé, je vois un dauphin sauté.

La suite n'était pas merveilleuse, un marin voulait manger du dauphin a la place de saumon. Le dauphin était bon avec des pommes. Même si c'était parfois un peu compliqué à manger, certains bouts n'étaient pas bien cuits et un œil était dans l'assiette du petit-fils du chasseur...

Alors que je retournais à ma cabine avec lui qui me faisait la tête. J'avais mangé le dauphin aux lieux de le donner au chien, mais il faut me comprendre, j'avais faim, on en a pour long, 3 jours de voyage, avec des criminels sur le bateau. Je sens que je ne vais pas m'ennuyer. J'ouvre la porte de la chambre et demande à mon compagnon de route comment il s'appelle, il émet un rire à moitié étouffé et me dit d'une voix rauque « Widar ». Cela lui va bien pensais-je.

Après avoir préparé mes plans, je demandais à Widar de bien vouloir me signaler les possibles failles ? Pas deux fois, la même erreur, cette fois si j'ai des plans pour tous les cas de figure. Alors qu'il l'examinait, je le vois pointer un nom dans la liste des criminels sur le bateau que j'essayerais de convaincre de m'aider à récupérer les enfants. Je lui demande quel est le problème, il écrit qu'il le connaît, que son grand-père et lui avait été amie, et qu'il faudra faire quand même attention, car il a l'habitude de trahir à tout vent. Bien qu'au final à la fin, il revient toujours auprès de ce qu'il a trahi. Je comprends le défi et je l'accepte lui dis-je malicieusement, il griffonne, que l'on aurait dû m'appeler Loki au lieu d'Eden.

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