n'oublis pas que tu es faible

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Courir, pour survivre, survivre pour se faner, faner comme une fleur, fleur comme le temps, le temps se rapprocher de moi, moi et la mort. Toutes les informations arrivaient à une vitesse affolante, sens aucun sens comme un raz-de-marée. Je ne sais plus où je suis, suis-je un homme, un homme ou une femme, une femme ou sans genre, sans genre ou mort. Cela galope dans ma tête comme des milliers d'étalons. Suis-je sur un champ de bataille, bataille pourquoi, pourquoi suis-je mort.

En sursaut, je renverse Widar, qui grogne, je m'excuse et le relève. Il me regarde avec des yeux fatigués, il me sourit, et grogne du réveil brutale. Alors que je l'observais ces yeux en bataille et cet air enfantin me fait penser qu'il a beau sembler avoir grandi trop vite, il reste malgré son âge un enfant. Je sors de notre chambre pour aller dans la petite douche. Une fois prêt, je sors de ma cabine laissant Widar seul, je sais qu'il sait se défendre.

J'étais tranquillement sur le bord, je regardais la mer, respirant l'odeur de l'eau salé et de l'écume. Un homme tousse bruyamment derrière moi, je me retourne, il a un bandeau sur l'œil, je le regarde, attendant qu'il dise quelque chose. « Pourquoi tu veux retrouver les gosses », je lui demande en quoi, il peut m'aider « ton plan a des failles » peut-être dis-je méfiant, « tu ne réponds pas à ma question « réplique t'il en m'empoignant, je vois au loin le trio et le duo regarder, attendant ma réaction. Je souris juste à l'homme, avant de donner un coup dans le plexus solaire en lui tordant le bras, évidement il para la clé de bras, et je retrouve prêt de la rambarde « tu ne fais pas le poids demi portion » je ris, et sort un petit couteau de ma manche, ce dernier est assez pointu et fin pour rentrer facilement dans la chair, et assez dure à enlever grâce aux légères ondulations. L'avantage de ses couteaux, c'est que si on l'enlève cela aggrave la blessure. Je souris juste à l'homme, avant de donner un coup dans le plexus solaire en lui tordant le bras, évidement il para la clé de bras, et je retrouve prêt de la rambarde « tu ne fais pas le poids demi portion » je ris, et sort un petit couteau de ma manche, ce dernier est assez pointu et fin pour rentrer facilement dans la chair, et assez dure à enlever grâce aux légères ondulations. L'homme me relâche, et essaye de me donner un coup-de-poing que j'évite aisément, je repars tranquillement le laissant retrouver son équilibre prêt de la rambarde. Je me masse un peu la gorge, je pense que je garderais la marque pendant au moins plusieurs jours.

Widar se jette sur moi, comme une maman sur un enfant bagarreur, je ris doucement et le rassure, il continue son examinassions médical, rassuré il me donne une claque, j'émet un une Onomatopée un peu en retard, ce qui inconsciemment fait rire Widar, je me masse la joue, et lui demande pourquoi il m'a donné un soufflet, il me dit d'une voix un peu roc « peur ». Après réflexion, je compris qu'il avait peur pour moi et non pour lui au fait d'être seul. Je lui souris, et le rassurant sur le fait que je ne suis pas facile à tuer. Il me serre dans ses bras, gêné, je tapote son dos.

L'homme qui m'avait attaqué était derrière moi, je ne l'avais pas vue contrairement à Widar, Il me met derrière lui, me protégeant de l'homme, il sort un couteau plus grand. L'homme me regarda avec une haine dont je ne connais pas la raison. Une jeune fille arrive derrière l'homme et d'une voix plus fluette dit « Dady, j'ai faim, tu viens » cela semble innocent, mais je sens une aura meurtrière émané d'elle.

Le nommé Dady me regarde et avec un regard noir signifie son mécontentement de ne pouvoir m'attaquer « Tu le payera demie portion » lance-t-il une dernière fois avant de partir. Ne comprenant pas cette haine, je cherchais dans ma mémoire le pourquoi de ceux mépris.

Te souviens tu de nos vie d'avant?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant