{Alexander}
Lorsque je retourne au rez-de-chaussée, une multitude d'exclamations attire mon attention, je m'approche aveuglément jusqu'au rires, je découvre finalement le groupe de footballeur de lycée en compagnie de Magnus. Je continue ma route toute en discrétion pour écouter leur conversation.
_ Au faite Magnus, ou étais-tu passé pendant tout ce temps ? Nous t'avons vu monter à l'étage avec Lightwood il y a 1h et tu redescends seulement. En plus, des potes nous ont signalé que deux personnes avaient l'air de prendre leurs pieds dans une chambre.
Je déglutit difficilement. Je regarde autour de moi, vérifiant que personne ne m'a remarqué et surtout, essayer de découvrir qui aurait pu bien nous entendre. Le rire moqueur de Magnus se fait entendre.
_ Tu crois vraiment que je serai capable de me taper un mec ? Et plus particulièrement mon meilleur ami ? Ce mec avec qui je traînais déjà alors que ta sœur était encore dans les couilles de ton père ? Franchement Axel !
L'édit Axel lève les mains en signe de défense pendant que mon cœur se brise. J'ai l'impression d'avoir un barbelé dans la gorge à force de contrôler mes sanglots insoutenable.
_ Calme mec ! Je spécule juste ! Au vu de ta joyeuse collection de nénette, je me doute que tu es loin d'apprécier de sucer des queues.
Ne souhaitant ne pas entendre d'avantage et encore moins la réponse de Magnus, j'essaye de me frayer un chemin entre les invités lorsque mon prénom est subitement hurler. Je me tend immédiatement. Pourquoi a-t-il fallu qu'elle me trouver au même moment ? Elle ne se rend pas compte de l'embarra dans lequel elle me met. Mélisse tente une nouvelle approche mais je ne l'écoute pas, je pousse les personnes qui me barre encore le chemin.
Une fois à l'extérieur, mon souffle revient, j'ai envie de hurler, de m'effondrer au sol et utiliser toute ma colère contre le bitume quitte à me faire passer pour un fou. Pourtant, je ne fait rien de tout cela, je rejoins simplement ma voiture et met les voiles. Loin de ses personnes acerbes. Loin de lui.
☆☆☆
À mon réveille le lendemain, j'attends un vacarme pas possible provenant de l'étage supérieur, je me frotte les yeux et me lève doucement. Arrivée dans le salon, une bouteille d'alcool est positionnée sur le rebord de la cheminée. Depuis quand avons-nous des bouteilles ? Me demandai-je. Je continue ma trajectoire jusqu'à la cuisine ou je découvre une multitude de bouts de verres éparpillés à même le sol, ma mère, étendu près d'eux, une bouteille de whisky pratiquement vide sur elle. Je croise finalement ses yeux. La douleur des paroles de Magnus d'hier n'était qu'un simple pincement en comparaison de maintenant. Tout mon corps se met subitement à trembler, je m'accroupit près d'elle, les images quelques mois après la mort de Max défilent dans mon esprit. Aujourd'hui, pour une raison que j'ignore, son esprit, à nouveau quitter le navire, elle ne me reste qu'une coquille vide, une âme solitaire emprise par des démons plus puissants que sa volonté. Elle semble soudainement se rendre compte de ma présence, elle lève le bras ou je constate avec horreur qu'il est rempli de sang et de petits morceaux ancrés dans sa chair blanche. Je l'attrape par les mains et la relève avec difficulté, elle s'effondre dans mes bras hilare.
_ Maman aide moi ! Je ne pourrais pas te guider jusqu'à la salle de bain si tu place tout ton poids sur moi ! Ma voix est vide d'émotion.
_ Tu insinues que je suis grosse ? S'offusque-t-elle.
_ Je n'ai jamais dit ça ! Pour une fois, sort de ta brume d'alcoolique et aide moi à t'emmener jusqu'à la salle de bain !
Je sais que mes paroles ont immédiatement eu un effet sur elle, elle s'est redressée correctement et à passer un bras autour de ma nuque. Je la guide jusqu'à la salle de bain qui se situe à l'étage. L'installe sur la baignoire et lui ordonne de ne pas bouger.
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Don't break the rules
RomanceAlexander Lightwood et Magnus Bane se connaissent depuis la primaire. Jamais l'un sans l'autre. Toujours entrain de faire les quatre sans coups. Ils sont surnommés " les inséparables ". Rien ne peut briser leur amitié soudée. Jusqu'à cette soirée là...