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{Alexander} 

La forte musique résonne dans la pièce mais je suis incapables de distinguer laquelle est en diffusion. Magnus attend toujours ma réponse depuis plusieurs minutes mais par où commencer ? M'excuser en premier, lui dire pourquoi j'ai agit de cette manière ? Peu importe par où je vais commencer, dès hurlements menace d'éclater au premier mot que je prononcerai. Je pose mon regard sur la fenêtre et commence mon récit. 

_ Si j'ai osé prétendre toute ces choses, c'est que je n'assumais pas, je refusais d'admettre que j'avais rêver de toi la nuit dernière, de mettre réveillé en étant totalement existé. Je n'avais jamais autant bandé. Quand tu… Tu m'as embrassé et que je t'ai repoussé je m'en suis voulu mais j'avais l'impression que c'était la seule solution. J'avais l'impression que tu m'avais embrassé par… Pitié… J'ai cru que tu t'étais dit je vais l'embrasser juste pour le soulager et oublier la gêne. Quand j'ai vu ton regard au moment où je t'ai demandé de partir, j'ai su que j'avais fait une énorme erreur alors qu'il y avait le prénom Laura qui clignotait comme un néon dans ma tête. 

J'avale avec difficulté ma salive, je tente un regard en direction de Magnus et je le regrette immédiatement en voyant son regard rempli de colère. Sans me détacher de ses yeux, je reprend mon aveu. 

_ Quand tu as quitté ma chambre, j'ai eu envie de te rattraper, te ramener dans ma chambre et te plaquer sur mon lit même si Laura existe. Mais je n'avais pas le droit de te faire ça, vous faire ça… Alors je suis resté assis sur mon lit et j'ai pleuré comme un gamin pendant je ne sais combien de temps avant d'appeler Mélisse. 
_ Pourquoi lui avoir cacher la vérité ? Demande Magnus d'une voix grave. 
_ Te faire passer pour le méchant était plus compréhensible que si je disais que tout était de ma faute…

Je me lève du lit, m'approche de lui mais il place un bras entre nous pour garder de la distance. 

_ Donc si j'ai bien compris. Tu t'es servi de ma réputation pour te faire passer pour la victime !?

Sa voix est contrôlé, je n'arrive pas à déchiffrer ce qu'il ressent réellement. Il s'approche de moi et s'accroche à mon bas de chemise. 

_ Je n'ai jamais voulu te faire du mal Magnus. Avouait-je d'une petite voix. 
_ Pourtant tu l'as fait Alexander. Je t'ai haï lorsque Mélisse m'a dévoilé tes paroles. Je voulais me défouler sur toi mais je savais quand te voyant, ma haine disparaîtrait immédiatement. Comme maintenant. 

Son visage se rapproche dangereusement du mien, me coupant le souffle d'une attente interminable. Mes yeux dérivent vers ses lèvres tentatrices, rosé, parfaite en tout point. Il se mord la lèvre inférieure, provoquant un frisson d'anticipation sur mes bras. Mon dieu qu'il est beau. Je sent la tension montait entre nous, la chaleur envahir mon ventre, le contractant. Ses mains remontent doucement sur ma peau, me provoquant des milliers de petit frisson de béatitude. Mon cœur s'emballe, s'affole, menace de me lâcher. Je me retiens de fermer les yeux sous son contact enivrant, j'attrape ma lèvre inférieur entre mes dents, lâchant un gémissement retenu depuis trop longtemps.

_ Et les règles ? Qu'est-ce que tu en fait ? Dit-je entre deux respirations hachées. 
_ Je m'en fou complètement de ses règles. On peut les brûler.

Sans attendre une seconde de plus, ses lèvres se pose sur les miennes, me faisant défaillir. Mes jambes tremblent, flageolent. Mon coeur explose, m'envoyant des décharge électrique dans tout le corps. Notre baiser est brutale, puissant et quelque peu maladroit. C'est nous, d'une nouvelle manière encore inexploré, nous de la plus belle façon possible, sous un nouveau jour brillant et lumineux empli de promesse. De ses mains habile mais tremblantes, sûrement d'un trop plein de sensation, il déboutonne ma chemise avec une rapidité incroyable. Chaque bouton que je sens sauter sous ses doigts me coupe la respiration. Je m'abandonne totalement au baiser et au caresse de mon meilleure ami. Je recule jusqu'au lit, l'entrainant avec moi, sans jamais me décoller de cette épiderme absolument délicieux qu'est ses lèvres. Cependant ma forte consommation d'alcool me rattrape me faisant trébucher. Je m'accroche à Magnus, par sa chemise voulant essayer de contrôler la chute, en vain. Ma perte d'équilibre provoque la sienne. Il rigole, un rire doux, cristallin, divin. Ses yeux se plissent adorablement. Il est absolument superbe, tout chez lui l'est, comment n'ai je pas remarquer avant tout ce qu'il me faisait ressentir ?

Don't break the rulesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant