{Magnus}
Je suis incapables de comprendre mes propres réactions. Pourquoi suis-je autant en colère contre Mélisse ? Je me suis toujours douter qu'elle avait un faible pour Alexander, sont regard en dit long lorsqu'il se pose sur mon meilleur ami, mais pourtant, depuis la soirée, je supporte de moins en moins ce regard mielleux. Et lors du dîner de ce soir, j'ai bien failli craquer, comment fait-il pour ne rien voir ? Je tourne la tête vers celui-ci toujours profondément endormi, son visage vers moi, une mèche bouclée tombe sur son visage, je passe délicatement mes doigts dessus pour la replacer correctement, il marmonne quelque chose d'indélébile avant de passer un bras autour de ma taille. Mon cœur s'affole, ma respiration devient saccadée. Ce n'est pas la première fois que lui ou moi, inconsciemment, nous passons notre bras autour de la taille de l'autre pendant notre sommeil, mais depuis notre baiser, une multitude de sentiments se mélange dans mon esprit. Je ne sais plus comment interpréter les gestes et encore moins le regard d'Alexander hier après-midi dans la cuisine. J'enlève son bras et me recule, profitant qu'il soit entièrement endormi, je dépose un délicat baiser sur son front.
_ Pardonne moi.
Je me lève en douceur, m'habille à la hâte et descend les escaliers sur la pointe des pieds. J'approchais de la porte lorsqu'un rire chantant me fige sur place. Je me retourne et me retrouve devant Maryse, une tasse de café dans la main et toujours habillé de son peignoir.
_ Si je ne te connaissais pas si bien, je croirais que tu prends la fuite après une folle nuit avec mon fils.
_ Heu… Je…J'ai l'impression de rougir. Je ne prend pas la fuite, je ne suis tout simplement pas prêt à avoir une confrontation avec Alec en ce qui concerne sa relation avec Mélisse.
_ Vous. Je me racle la gorge avant de reprendre une contenance sérieuse. _ Ce n'est pas ça, mes parents, par le plus grand des miracles, seront présent ce soir pour le feu d'artifice. Ils aimeraient que je les aident à préparer les décors et le repas que nous allons emmener sur la colline ce soir.
Maryse me regarde dubitatif, avant de m'ébouriffe les cheveux.
_ Si c'est à la demande de tes parents, part mais tu sais qu'Alec n'aime pas que tu pars sans rien lui dire.
_ Vous pourrez lui dire à ma place ? Sinon, qu'il me rejoigne à la salle de musique cette après-midi.Après cette demande, je quitte la maison. La famille Lightwood a toujours tout fait pour que je me sente comme un membre de la famille mais ce matin, j'ai l'impression d'être un intrus et que je dois au plus vite déguerpir d'ici.
Quand j'arrive dans ma demeure, les talons de ma mère résonne dans dans toute la maison, mon père bricole quelque chose dans le garage sûrement pour une réception d'un client. Je me précipite dans ma chambre, j'allume a fond mon enceinte bluetooth et part immédiatement à la douche.
_ MAGNUS !!
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis sous la douche lorsque je me retourne précipitamment suite à hurlements de mon prénom. Je place immédiatement mes mains sur mon intimité quand les yeux verront d'Alec s'ancre aux miens. Il lâche un rire avant de croiser les bras et prendre un air sérieux.
_ T'es sérieux ? Au lycée on était tous dans les mêmes douche, je t'ai déjà vu complètement nu Mag's !
Je le regarde bouche-bé. Depuis quand il est aussi glacial ? La dernière fois où il m'a parlé sans émotion, c'est quand j'ai coucher avec une fille dans son lit durant sa fête de fin d'année.
_ Pourquoi tu es partie ? Reprend Alec. Parce-que, si mes souvenirs sont bon, tu m'as fait la gueule hier soir par rapport à Mélisse !
_ Je ne faisais pas la gueule.Un rire franc et à la fois froid résonne dans la pièce. Je me sent de moins en moins à l'aise avec Alec. Je n'arrive pas à le reconnaître. Que c'est-il passer ? Un frisson me parcourt l'échine.
_ Tu peux me laisser sortir de la douche ? Et on parlera de mon soit disant comportement.
Il fait demi-tour et quitte la salle en claquant la porte, je soupire et me laisse tomber sur le mur, l'eau ruisselant sur mon torse. Une mauvaise impression me gagne, j'ai l'impression qu'aujourd'hui, beaucoup de chose vont changer entre nous.
Quand j'arrive dans ma chambre, Alec est assis sur mon immense lit, ma contrebasse entre ses jambes essayant d'accorder une note correct. Je croise les bras et m'accoude à la chambranle de la porte de ma salle de bain._ Malgré toute ces années, tu n'es pas fichu d'émettre un son correct. Dis-je pour le taquiné en espérant détendre l'atmosphère.
_ Peut-être que je ne suis pas fichu d'écouter les conseils.Sa voix semble lointaine, je soupire d'agacement et le rejoint, pas question qu'il nous gâché notre journée avec son humeur cassante. Je pose ma main sur son épaule, il se dégage et s'éloigne de moi, s'il avance encore une fois, il tombe de mon lit.
_ Tu m'expliques ce qu'il t'arrive. Ne viens pas dire que c'est mon départ qui t'énerve. Dit-je agacé.
_ Non ce n'a rien avoir. Il refuse de me regarder et ça m'agace, ça me pince le cœur, j'ai besoin d'un contact même juste visuel.
_ Ne te fou pas de moi Alexander ! Dit moi la vérité !Il me regarde enfin, j'ai l'impression qu'il me donne la possibilité de lire en lui mais j'ai peur de le faire, j'ai peur de lire un ressenti que j'appréhende et que je souhaite à la fois.
_ Ce qui m'énerve, c'est que tu m'as fais une espèce de crise par rapport à Mélisse, tu te casses pour dormir seul, tu reviens quelques minutes après me demandant de ne rien dire et ce matin je me retrouve comme un con seul, je t'ai appelé dans la maison et c'est ma mère qui m'a dit que tu étais parti. MA MÈRE ! PAS TOI !
_ Mes parents m'ont appelé en urgence ! J'ai pas eu le temps d'attendre que tu daignes te réveiller.
_ Ne me ment pas !Il semble de plus en plus tendu, je ne sais pas ou cette conversation nous mène mais elle annonce quelque chose de mauvais. Je ne peux pas lui dire ce qu'il veut entendre, je ne peux pas lui expliquer ma réaction contre Mélisse puisque je suis incapables de l'expliquer à moi-même. Alec se lève et s'approche de ma porte, je précipite vers lui et le bloque contre celle-ci.
_ Qu'est-ce que tu fais ? Me demande-t-il perdu, sa voix soudaine plus aigüe que habituellement.
_ Je… Je ne sais pas.Mon corps est collé au siens, mes mains de chaque côté de son corps et j'ai une horrible envie de l'embrasser à en perdre la tête, mais je ne peux pas. Les règles obligent à ne rien faire. Je ferme les yeux et mord ma lèvre empêchant un gémissement plaintif de sortir. Je sent le coeur de mon ami battre la chamade, ses mains fermement coller à la porte, se pose sur mon torse et me repousse.
_ Je dois partir, j'ai promis à Mélisse d'aller discuter.
Je recule comme si je m'étais brûler. Une étrange sensation commence à apparaître en moi. Alec me questionne du regard avant de laisser tomber suite à mon silence persistant, il ouvre ma porte mais je lui attrape la main avant qu'il ne parte.
_ Tu m'accompagnes à ma leçon de Jazz cette après-midi ? Je lui demande rempli d'espoir.
_ Non. Je vais aider ma mère pour le repas de ce soir. On se verra sur la colline.Après ces mots, il relâche ma main et disparaît dans le couloir. Depuis que j'ai commencé à faire du Jazz, il m'a toujours accompagné même lorsqu'il était malheureux après la mort de Max et le départ de son père. Je me laisse tomber sur mon lit en me disant qu'il faudra que nous parlions sérieusement.
☆☆☆
Hello les anges. Voici le dernier chapitre de la semaine. J'espère qu'il vous aura plus.
J'attends vos commentaires et vos petites étoiles avec impatience.
Suite à cet prise de tête, pensez-vous que l'amitié de Malec va prendre un coup ?
Qu'imaginez-vous durant ce feu d'artifice ?
J'ai hâte de découvrir vos spéculations.À jeudi prochain pour le prochain chapitre.

VOUS LISEZ
Don't break the rules
RomanceAlexander Lightwood et Magnus Bane se connaissent depuis la primaire. Jamais l'un sans l'autre. Toujours entrain de faire les quatre sans coups. Ils sont surnommés " les inséparables ". Rien ne peut briser leur amitié soudée. Jusqu'à cette soirée là...