Chapitre 2 "Se battre (Héroïne)"

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- Rays pourquoi on s'arrête?!

- Regarde autour de toi... ils ont bouclé la ruelle, on est encerclé.

- Alors on va se battre! J'en ai marre de me faire poursuivre sans arrêt. Peut être que si on fonce dans le tas ils arrêteront?

Il me fait signe de rester plaquée contre le mur. Comme à chaque fois depuis bientôt 1 mois, j'allais devoir le regarder risquer sa vie pour moi...
Il déploie ses ailes de plume noir pour se protéger des balles.
Les humains ne sont pas capable de voir nos ailes alors les soldats ne peuvent pas se douter qu'aucune balle ne pourraient atteindre Rays.
Les balles sifflent dans tous les sens, venant s'écraser contre les murs. Le cadavre de la voiture déjà carbonisé, se remplit peu à peu d'impact. Je ne vois pas très bien ce que Rays fait mais j'entends ses couteaux perforer la chair, pour chacun de ces petits bruits j'espère que ce n'est pas Rays qui est touché.
Je penche ma tête pour le regarder se battre. Je vois ses ailes se déployer et projeter une vague d'énergie. Le temps commence à ralentir pour nos assaillants qui peinent à suivre le rythme de Rays. Moi-même ai du mal à suivre ses couteaux, virevoltants au milieu de cette bataille, l'un d'eux atterrit non loin de moi, quelques mètres sur la droite, entre les yeux d'un homme, sûrement un de nos ennemis.

c'est à ce moment là que nos regards se croisent, vu sa tête, après tout cela je vais me faire taper sur les doigts. Les ennemis reprennent petit à petit leur vitesse normal à cause de moi, j'ai déconcentré Rays.

Je me re-cache derrière le mur et attends que les bruits se taisent.
J'entends un homme parler mais je ne reconnais pas la voix de Rays. 

- Est ce que ça va? Réponds moi? dit-il. Il est mort. ajouta-t-il pour lui même.

Je m'approche doucement et saisi une planche qui traînait sur le champs de bataille. Je vois un homme qui tient Rays par ses cheveux blancs, je regarde aux environs et je vois que c'est le seul soldat qui est encore debout. En me rapprochant, je peux voir qu'il est salement amoché, sa joue ainsi que son épaule droite sont ensanglantés.
Désolé mon vieux, mais bientôt ta tête va l'être aussi. J'abats avec toutes mes forces la planche sur sa tête.
Le corps de l'homme s'effondre et la planche reste ancrée dans son crane.

Rays me fusille du regard depuis que j'ai frappé le méchant monsieur.
On marche en direction d'une voiture, je m'arrête devant une Audi A4 et commence à crocheter la serrure. Quelques minutes plus tard nous sommes en direction de l'entrepôt dont Rays m'avait parlé.

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Suite Chapitre 3 : " L'entrepôt (Héroïne) "

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