- XIV -

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Le texte sera écrit à la troisième personne du singulier désormais.

Italique : les pensées.

/!\ Présence d'abus sur autrui, de violence et de mort. Personnes sensibles, s'abstenir.

Daryl sait qu'il doit faire vite, que plus le temps passe, plus les chances de retrouver Mandy sans que ce porc de Maccini ne l'ait touchée, sont faibles. Il se déplace rapidement en faisant le minimum de bruit pour ne pas se faire repérer tout en serrant ses poings autour de la crosse de ses armes. Il aperçoit rapidement deux armoires à glace postées devant les portes de la sortie de secours et esquisse un sourire.

- Ah, sacré Giorgio. Soit tu me sous-estimes, soit tu es bien bête, pense l'aîné des Ortega. Sérieusement, deux hommes pour m'empêcher d'entrer ?

Soudain, il tend l'oreille et lâche un juron.

- Peut-être pas aussi idiot que je le pensais.

Il se cache derrière le tronc d'un arbre et observe les trois mecs passer à quelques mètres en courant, vers leurs collègues.

- Que se passe t-il ? aboie l'un des gardes qui surveille l'entrée. Pourquoi vous faites autant de bruit, bande d'imbéciles ?

- Nous avons vu la voiture d'Ortega pas très loin... Il doit être dans les parages, répond l'un des types, essoufflé.

- Vous avez prévenu le patron ?

- Non, pas encore mais les autres qui se tiennent devant l'entrée principale, oui. Ils vont être vigilants et ouvrir l'œil.

Daryl étouffe un petit rire derrière sa main, amusé.

- Fouillez les environs, faites attention à ne pas vous tirer dessus à cause de l'obscurité !

De nouveau, il sourit contre sa paume. Visiblement, il est sur son territoire malgré l'endroit, plus à l'aise dans la nuit que ces individus. Il recule prudemment pour mieux les attirer, un peu plus loin. Caché dans un buisson, il lance un bout de bois à sa droite qui rebondit un peu plus loin, alertant immédiatement les hommes à sa recherche.

- Soyez vigilants, c'est peut-être un piège ! s'exclame l'un d'eux.

- Merde, je ne vois rien avec la nuit ! raille un autre.

- Fermez-la ! Il doit bien se foutre de vous s'il vous entend geindre de la sorte ! hurle l'un des vigiles.

En effet, Daryl a son éternel sourire en coin collés aux lèvres, moqueur. Il sort l'un de ses pistolets et tire en direction du plus proche qui s'effondre, atteint en pleine tête. S'en suit une rafale de balles qui fusent de part et d'autres mais celles du Portoricain sont plus précises, ses cibles tombant inertes, les unes après les autres.

- Putain ! gronde l'une des deux armoires à glace. On se replie, Massimo !

Daryl ferme un œil puis tire dans sa jambe, l'empêchant de fuir. Il s'approche prudemment tandis que l'autre cherche où il se trouve.

- Ordure ! Tu vas le payer, Ortega ! Casse-toi Mass et va prévenir le chef, je me charge de ce chien.

Son acolyte acquiesce et disparaît derrière la porte, la verrouillant pour empêcher quiconque d'entrer de l'extérieur.

- A nous deux, Daryl.

Il sort son arme et la pointe à l'orée de la forêt, tout en cherchant l'Hispanique dans la pénombre. Le cœur battant, il sait que celui-ci peut l'avoir facilement mais il s'en fiche, s'il peut au moins le blesser, il en sera fier.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 06, 2020 ⏰

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[Is It Love - Daryl] Sulfureuse TentationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant