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Les deux femmes s'éloignent, ne se quittent pas du regard. Toutes les deux se sont mises en garde, elles attendent le signal. Cette feuille qui menace de se détacher. Le vent l'emporte, la faisant voyager dans l'air. Lentement mais surement, elle descend vers le sol. L'attraction vers la terre est inévitable. Koiko suit les mouvements de la feuille tout comme sa mère. Enfin elle se pose sur le sol. Le signal. Koiko sort son katana et prend l'offensif en main. Hinata sourit. Le combat vient de commencer.

La Kunoichi est fière. Oui, il ne lui a fallu que cinq minutes pour éprouver ce sentiment. Son enfant est parfaite. Des coups de lame précis et fluide. L'enchaînement est sans faute et prévu. Oui, elle est très fière. Cependant ce n'est pas suffisant. Koiko est surprise. Munie de son katana, elle a un avantage face à sa mère, qui combat à main nue. Et pourtant ses attaques restent dans le vide. Hinata esquive tout avec grâce, d'un pas élégant. Sa lame rencontre une résistance, une protection inconnue. Et sa mère joue, la taquine. La Kunoichi discerne l'agacement chez son enfant. Et une impatience mal cachée... un trait commun avec Naruto. Alors, elle décide d'augmenter la cadence. Hinata déclenche le Byacugan. Koiko déglutit face aux yeux de sa mère. Elle comprend la signification. Et le changement est drastique. En une minute, un visage doux s'est transformé en un masque dur. La vitesse de sa mère double, elle prend l'offensif en main. La jeune femme ressent la douleur. Les mains et le chacra d'Hinata ont attaqué son système. Tout est bloqué. Elle ne l'a même pas senti la toucher... Et sa mère la fixe avec un sourire innocent. Ça l'énerve. C'est à elle de mener le combat. Ça l'énerve. Elle est ridicule. Ça l'énerve. Personne ne la dirige, c'est elle le chef. Ça l'énerve. Qu'elle arrête de sourire ainsi !

Elle veut faire disparaître cette expression. Elle veut voir l'inquiétude, la stupeur. Elle aussi, peut passer au stade supérieur. Koiko forme le signe du tigre. Le chacra explose, circule de nouveau. Trois queues se balancent fièrement dans son dos. Hinata observe ces queues et analyse le chacra. Puissant. Les évènements prennent une tournure... plus intéressante. L'ancienne Hyuga sait que ses techniques familiales ne fonctionneront pas. Alors elle ferme les yeux. Koiko sent l'aura de sa mère changer, atteindre un nouveau stade de puissance. Et là, elle le voit. Ce dragon qui se montre, enveloppant sa maîtresse. Le voilà...enfin. On la prend au sérieux. Sa mère devient bien plus forte cependant elle fatigue vite. Au contraire d'elle. Hinata tend son bras. Dans sa main, la poignée de Mitsu se matérialise. Toujours blanc avec sa ligne noire. Elle transperce sa fille de son regard. Maintenant le combat peut reprendre.

La fin de la journée arrive lentement, le soleil a commencé sa descente. Et lui, il va pouvoir rentrer. Après avoir pris une collation avec ses coéquipiers et discuté de cette inconnue, il peut rejoindre le quartier. Il s'imagine déjà la scène, devenue habituelle. Il se faufilera jusqu'au jardin. Sa mère s'y trouvera, en méditation, sur l'eau. Comme à l'accoutumée, elle l'aura perçue bien avant son arrivée et lui souhaitera un bon retour. Ensuite sa mère lui demandera le déroulement de sa mission, un sourire aux lèvres. Et après lui avoir répondu, il montera dans sa chambre se reposer avant le repas. Son esprit revient sur « l'invité » de l'Hokage. Il ne peut s'empêcher d'y penser. Elle a un effet mystérieux sur lui. Et son chacra... un goût du sien, de sa mère. Un pouvoir semblable au Dragon Blanc. Mais cette idée est ridicule, seul un membre des Hyugas peut obtenir ce pouvoir. Il tapote son front pour s'ôter l'image de l'inconnue de la tête. Enfin il arrive chez lui mais son corps se raidit. Une tension, deux chacras. Il connait les deux. Il accourt vers le jardin. Que fait-elle ici ? Il s'arrête pour voir deux lames se rencontrer, créant des étincelles. Sa mère combat une jeune femme. Au lieu d'une, c'est trois queues qui attaquent farouchement. Mais la matriarche des Uchiwas esquive avec légèreté et riposte avec Mitsu. Néanmoins son adversaire use avec dextérité de son propre katana. Quelques flashs interviennent, signe des déplacements instantanés. C'est la première fois qu'il assiste à un tel échange.

Vers la libération ( Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant