Time skip : lundi 17h06
Un bateau accosta sur le port de l'île de la Baleine. A peine un pied posé, un vent de souvenir s'empara du hérisson. Les heures passées à courir sur ce port, à traîner dans le marché jusque pas d'heure, particulièrement lorsqu'il avait ramené le seigneur du lac.
La fierté qu'il possédait était déconcertante. Il avait couru jusqu'au stand du poissonnier, sa prise encore accrochée à sa canne. Elle traînait lamentablement sur le sol terreux, rendant peu à peu l'âme. Toute l'île c'était rassemblée pour observer la bête. Les plus âgés se rappelaient encore d'il y a 20 ans. Rien ne paraissait réel jusqu'à ce qu'il prépare son sac pour partir sous le regard plein d'inquiétude de tante Mito.
Ici, rien n'avait changé. Le marché avec en vedette le fameux stand de poisson, dont la tête d'un thon fait l'enseigne était toujours aussi étrangement bondé. Du moins pour une île si peu habitée. La forêt était peut-être un peu plus dense que par le passé. Il commença par une redécouverte du petit marché. Sillonnant entre les habitants, manquant de renverser les provisions d'une gente dame. L'ambiance qui règne dans ce morceau de l'île est tout bonnement indescriptible.
Puis, l'envie irrépressible de courir entre les pins et les sapins menèrent ses jambes vers ses derniers.
Tout en tenant les deux sangles de son sac à dos jaune-orange, il courait. Croisant cerfs et biches, sangliers et renards. Le souffle court, il ne s'arrête pas. Il retraverse à nouveau cette forêt qu'il connait si bien. Il va jusqu'à escalader la grande falaise, celle sur laquelle il avait pour habitude d'observer les étoiles pendant que sa trouvaille était en train de griller sur le feu. Celle sur laquelle il avait passée la nuit entière à lui parler de tout et de rien.
Plus haut dans la montagne, il apercevait de la fumée. Celle qui s'échappe de la maison de tante Mito. Il couru à travers le bosquet qui séparait la falaise et la maison et en sortant il l'aperçue au loin.
Sa tante qu'il considère comme sa mère était à l'extérieur en train d'étendre du linge. Elle était de dos ce qui l'empêche de voir Gon. Il en profita pour dissimuler sa présence avec le zetsu et en tête de lui faire une frayeur.
Il s'approche doucement et pas à pas de tante Mito et lui saisis les épaules :
« BOUH
- WA ! Elle lâcha le drap qu'elle avait en main »
Gon pouffa de rire. Il ramassa le drap tandis que tante Mito le regardait, les yeux écarquillés :
« C'est comme ça que tu me dis bonjour toi ?!
- D'accord, d'accord je la refais... Bonjour tante Mito ça fait longtemps hein ?
- Voila qui est bien mieux ! Bienvenue à la maison Gon.
- Je suis rentré. »
Elle le prit dans ses bras. Cette accolade dura bien quelques minutes. Lorsqu'elle le relâcha, la première question qui lui vint à l'esprit était de savoir s'il avait mangé. Toujours aussi prévoyante... En guise de réponse, le ventre de Gon se mit à gargouiller. Elle finit alors d'étendre le linge et se dirige vers la cuisine. Aujourd'hui était un jour spécial, elle se devait de préparer un festin. Poulet, porc pané, boule de riz et autres plats trônaient fièrement sur la table de la salle à manger. Gon salivait, rien qu'en sentant la délicieuse odeur qui se dégageait des plats fraîchement cuisinés.
Elle dût d'ailleurs le reprendre à plusieurs reprises pour qu'il n'avale pas tout d'un coup. Le connaissant il allait tout engloutir d'une traite sans même prendre le temps de mâcher.
La soirée se déroula sans accrocs, ils prenaient les dernières nouvelles de l'autre, racontant toutes sortes d'anecdotes. Celle qui a le plus marqué Gon est celle du jour où il y a eu une fuite d'eau dans la maison. L'eau tapissait le sol de la salle de bain, on pouvait y faire flotter un petit bateau en papier. Il avait glissé sur le carrelage trempé pour s'éclater le coccyx sur ce dernier.
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Killugon :) [[terminée]]
FanfictionGon et Killua se sont séparés depuis maintenant 3 ans. Tous deux remplissaient leurs objectifs personnels et enchainaient les missions. Les appels et les lettres ne suffisant plus, ils décident de se revoir. Ils ont tous deux grandis, et leur esprit...