Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
↴
F L A S H B A C K : 1998
(Je préviens d'avance : la fin de ce chapitre contiendra du meurtre. Âmes sensibles s'abstenir)
↴
Déjà à l'époque, John Thompson était gravement malade, mais pas encore sur son lit de mort à l'hôpital. Ce jour-là, Bruce revenait de Princeton pour l'audience du meurtrier de ses parents prévue en début d'après-midi. Rachel devait déjà être au tribunal et elle avait presque supplié Edith de convaincre Bruce de ne pas s'y rendre. Être dans la même pièce que l'homme qui avait tué ses êtres les plus chères allait être plus que douloureux : ça allait être un vrai supplice pour lui.
Alors, elle avait prévenu Alfred qu'elle passerait en fin de matinée et qu'elle l'accompagnerait à l'audience dans le but de le dissuader d'y assister.
En l'attendant dans le salon, elle avait réalisé qu'elle ne l'avait pas vu depuis plus de deux mois. Lui était occupé par ses études et elle par la santé de son père. Sa mère lui avait prêtée un chemisier blanc et une jupe patineuse noire. Elle portait un manteau en laine de la même couleur que sa jupe à cause de la grande vague de froid qui s'était abattue sur Gotham. Edith avait également déniché une paire d'escarpins et elle n'était pas du tout à l'aise. Cela ne lui ressemblait pas, elle qui se sentait plus à l'aise dans ses Doc Martens. Mais elle se rendait au tribunal alors elle se devait de faire un effort vestimentaire. Elle faisait les cent pas, stressée, cherchant comment elle pourrait formuler les arguments pour le convaincre de ne pas se rendre à l'audience public de Joe Chill. Elle avait voulu passer une main dans ses boucles rousses avant de se souvenir qu'elle les avait rehaussées en chignon. Encore une fois, elle préférait les avoir lâchées.
-Tu as l'air stressée.
Elle s'était brutalement retournée vers Bruce, qui était arrivé presque silencieusement dans la pièce.
-Comment ne pas l'être ? Avait-elle reconnu en haussant les épaules.
Il se contenta de lui répondre par un maigre sourire. Lui aussi était préoccupé et cela se voyait sur son visage. Il posa sa veste sur la balustrade de l'escalier et se rapprocha d'elle.
-Salut, avait-elle dit avec un sourire avant de le prendre dans ses bras.
