PDV : Adrien

Le restaurant est assez petit et circulaire. Tout le mobilier, et même les chaises, est rond. C'est très atypique. La décoration est plutôt vielle, avec de nombreux tableaux. Visiblement, Farcad avait déjà réservé car le serveur nous emmène directement à nos places.

-En réservant, j'ai aussi commandé les plats, pour que vous ayez la surprise. Nous dit Farcad.

-Ok. Mais est-ce qu'on est censé connaître le goût ? Demande Lucie.

- la spécialité d'ici à un goût que vous pouvez trouver sur Terre, mais l'ingrédient en lui-même ne pousse qu'a Frutoi.

- mais chaque ville a son propre ingrédient spécial ? Je demande.

-oui. Et il y a une loi qui dit que chaque ingrédient spécial des villes ne peut être produit ailleurs. Et aussi, le plat cuisiné avec tous ces ingrédient forme le plat spécial de Zoulio. Explique Farcad.

-oui. C'est une sorte de label comme on peut en trouver en France et dans le monde. Dit Lucie.

-un quoi ? Demande Farcad.

-un label. C'est une marque spéciale mise sur un produit, qui garantit son origine et sa qualité. Expliquai-je.

-ah d'accord ! Il faudrait que j'en parle à Fretez. Répond Farcad.

-excusez-moi ! Dit le serveur en arrivant. Et voilà !

Il pose les plats et s'en va. Le plat apporté est un plat de grosses ravioles violettes, comme on pouvait s'y attendre. Je vois que Farcad en prends une, alors je l'imite, suivi par Lucie. L'intérieur de la taille a un goût de viande. Pourtant, Farcad nous a dit que ça pousse qu'à Frutoi. C'est censé être végétal du coup, non ?

- mais, tu nous as pas dit que ça pousse à Frutoi ? Je demande donc, en insistant sur le verbe.

- Si. Je pense que vous avez trouvé que ça a un goût de viande. Mais c'est une plante à la base. Attendez, je vais vous montrer une photo.

Farcad appuie sur sa montre, et un hologramme apparaît. Il tape quelque chose, sûrement le nom de la plante. Ensuite, il tourne l'écran avec ses doigts, et on voit en effet une plante...violette, évidemment ! Elle est très jolie.

- Elle est super belle ! S'exclama Lucie. C'est une plante sauvage ? Demande-t-elle ensuite.

-non, malheureusement... j'aimerais bien qu'il y en ait un peu partout dans la ville... lui répond Farcad.

Son visage devient tout triste, juste à l'évocation de cette idée. Il s'est peut être passé quelque chose à ce sujet-la... Je demanderais tout à l'heure à un habitant.

Le repas étant terminé, Farcad se lève et nous le suivons. On sort du restaurant et il nous dit :

-vous pouvez aller vous promener dans la ville, je dois faire quelque chose d'important. Vous pouvez aussi rentrer chez vous quand vous voulez. Je viens vous cherchez demain, à la même heure. Au revoir !

-Au revoir, à demain ! Dit Lucie.

-à demain ! Dis-je à mon tour.

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