19 (partie 1)

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PDV : Lucie

En rentrant à la maison, je vais prendre une douche et j'entends la télé être allumée. Je vais dans ma chambre, prends des affaires de rechange et je rentre ensuite dans la salle de bain.

Quand je sors, je n'entends plus le son de la télé. La maison est vide, Adrien a du partir, peut être pour aller faire les courses.

Soudain, j'entends un grand bruit. Comme si on avait cassé la porte de notre maison. Puis, des pas dans les escaliers. Il y en a  plusieurs, deux ou trois personnes. Ils montent, les pas se rapprochent. Ils vont dans la chambre d'Adrien. Je pourrais profiter de ce temps là pour m'échapper, mais je suis paralysée par la peur. Les pas se font entendre dans le couloir, vers ma chambre, avec des "cherchez-la !" et des "on ne sort pas d'ici sans elle !". C'est bien moi qu'ils cherchent. Mais pourquoi ? Puis, la porte de ma chambre s'ouvre. Je suis là, au milieu de celle-ci, sans pouvoir bouger.

- elle est la, chef ! Dit un personnage gris...

A cette annonce, trois autres personnes du peuple gris arrivent dans ma chambre. Celui qui semble être le chef dit :

-immobilisez-la. Et Gour, endore-la.

Et après ça, aucun souvenir. Le néant. Rien. Je sens ensuite des coups sur mon visage. Je me réveille donc, et je vois Adrien, en panique.

-ça va ? Me demande-t-il.

- Oui oui. Je pense que j'ai juste fait un malaise à cause des vaccins.

Je ne sais pas pourquoi je lui ait dit ça. Je sais que c'est à cause du peuple gris et de Gour, mais je suis incapable de lui dire.

- tu veux que j'appelle Farcad ou Fretez ? Me demande-t-il.

J'aimerai bien, mais je ne pourrait pas leur dire non plus la véritable raison de ce malaise. Je ne sais pas pourquoi... Ils ont sûrement fait quelque chose  au niveau de mon cerveau...Mais pourquoi ? Et pourquoi sont-ils venus ici ? Tant de questions que j'aimerais poser à quelqu'un. Mais j'en suis incapable. Alors je réponds :

-non ça va, c'était juste un petit malaise. Ne t'inquiètes pas.

-Ok. Je te laisse, si tu as faim, j'ai préparé quelque chose. Me dit-il.

-d'accord, merci. Lui repondis-je.

Et il part de la chambre. J'essaye de me remettre les idées en place et décide d'écrire ce qui n'est arrivé, puisque je ne peux pas le dire. Je cherche un carnet ou un cahier et un stylo. Je trouve un stylo dans un tiroir de ma table de nuit, mais pas de carnet. Je descends et trouve, à côté de la télé, un paquet de feuilles. J'en prends quelques une et remonte dans ma chambre. Je m'installe sur ma table de nuit, que je transforme en bureau. Je'assois sur mon lit et écrit ce qu'il m'est arrivé.

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