Chapitre 5

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Salomé •
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Je venais de me réveiller, ce jeudi je le sentais trop mal. J'avais l'impression qu'il allait être nul comme tous les autres jours de cette semaine pourrie.

Toute la semaine je l'avais passé dans ma chambre. Ma mère était venu pour me parler et me demander si tout allait bien.
Même mon père était venu. Il croyait que j'étais dans cet état à cause d'un garçon. Il m'avait vraiment fait rire.

Mardi...

J'étais assis sur mon lit en regardant par la fenêtre, mes pensées se retournaient encore vers ce message que Stéphane m'avait envoyé.
Je me demandais toujours si il avait raison ou pas, je voulais Me rallonger quand quelqu'un frappa à la porte.

Je soupirai, c'était sûrement ma mère. Elle était là hier et aujourd'hui encore...

— Entrez. Dis-je sans regarder qui c'était.

— Ma chérie...

— Papa !

Je fis l'effort de me redresser sur mon lit. Mon père était aimant avec moi mais, c'était plus le truc de maman de se préoccuper de nous.

Je le regardais étonner, il prit place sur mon fauteuil sans rien dire.
Quand il se mit, il me regarda puis sourit avant de s'expliquer.

— En fait si je suis là c'est parce que ta mère a insisté pour que je vienne te parler. Elle s'inquiète de ce que tu ne sors plus de ta chambre. Je lui expliqué que ça ne faisait que deux jours et qu'elle n'avait pas à s'inquiéter mais... Il fit une pose en me regardant avec un sourire bienveillant puis continua. Tu connais ta mère, quand elle s'inquiète, elle s'inquiète.

Je Lui souris je savais que mon père, ne serais pas venu me parler de lui-même — pas qu'il ne m'aime pas — Mais il ne serais jamais venu si je disais à ma mère que tout va bien.

Nous restames là à se regarder. Avec mon père on avait pas l'habitude de se  voir et encore moins de se parler seul à seul. Je ne savais pas quoi lui dire et lui non plus d'ailleurs.

La gêne commençait à se faire sentir, il se leva et vint s'asseoir à côté de moi sur le lit.

— Écoute chérie, je ne vais pas te forcer à sortir de ta chambre si t'en a pas envie. Mais laisse moi te dire que peut importe le problème que tu as te renfermer sur toi-même ne te servira à rien.

Je l'écoutais calmement, il avait raison et je le savais bien. Mais je ne me voyais pas lui expliquer quelque chose que je ne comprenais pas moi-même. 

— Si, c'est un garçon qui t'as mis dans cet état tu dois tout-

— Non papa c'est n'est pas la faute d'un garçon. Le coupai-je en riant. C'est juste que ce n'est pas toujours facile de rester sur un fauteuil roulant... Je voudrais retrouvé ma capacité de marcher, de courir, de sauter, nager... Une larme coulait de mon œil gauche.

Mon père me regarda tristement, il ne savait pas quoi me dire ça se voyait.

Il se leva lentement et me fit un bisou sur le front, il se dirigea vers la porte et dit :

Rencontre avec un homme exceptionnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant