CHAPITRE I

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La musique était assourdissante. Je n'en pouvais plus. Je me sentais toute bizarre. J'essayais de me frayer un chemin loin de tout ce monde et de cette endroit horrible. Je montais les escaliers en me tenant à la rambarde, entrais dans la première chambre que je voyais, j'ouvrais la fenêtre et respirais de grand bol d'air. Voyant que ça ne fis rien, je me rendis dans la salle de bain pour me passer un coup d'eau sur le visage. Mes mains tremblaient. Je me posai sur le lit et mis ma tête dans ces mains tremblante. Je restais un moment sans rien faire, je repensais à ce qui c'était passé. Je me relevai, me dirigeai vers la fenêtre, pris un bon coups d'air avant de passer ma première jambe de l'autre coter. Je regardais la hauteur m'assurant que c'est assez haut avant de passer la deuxième jambe. Je m'élançai dans le vide quand mon bras fut retenu un bref instant avant d'être relâché mais se fut suffisant pour m'envoyer dans un arbre qui amorti ma chute. Je n'étais pas morte mais je souffrais. J'entendis quelqu'un crier le mot ambulance, des messes basse, une personne me parler puis le bruit d'une ambulance. Je me réveillais dans une chambre d'hôpital, ils m'ont fait des examens psychiatrique qui ont montré que j'étais extrêmement dépressive. Comme je vis seul c'est un énorme problème, ils ont pensé d'abord à m'interner mais le médecin à accepté de s'occuper de moi le temps que je me rétablisse. Il ne pouvait pas concevoir que l'on m'enferme sûrement jusqu'à ma mort. Deux jours après, je rangeais mes affaires pour aller chez le médecin. Il remplissait quelque papier, ils lui donnèrent des médicaments au cas où puis nous allions jusqu'à sa voiture où il m'ouvrit la porte. Il avait une très belle Audi r8 v10 rouge avec des sièges en cuir noir et gris à l'intérieur. Durant le trajet je regardais le paysage quand le médecin rompit le silence.

- Tu es au lycée? Dit-il avec un léger doute.

- Oui, en terminal.

- Mon fils y ai aussi.

Je fus assez surpris. Je ne pensais pas qu'il pourrait être père, ce n'est pas qu'il était moche mais je ne le voyais pas marié avec des enfants.

- Tu sais je ne pourrais pas toujours te surveiller alors c'est mon fils qui resterait avec toi. Reprit-il d'une voix douce en me regardant brièvement.

- Oui Monsieur.

- Appelle moi Cris. Repliqua-t-il amusé.

- D'accord Cris. Repris-je doucement.

- Nous sommes arrivé.

Nous entrâmes dans l'allée du garage avant de descendre. C'était une très belle maison
américaine peint en marron clair avec un grand jardin fleuri. Cris descendit, m'ouvrit la porte et me fit rentrer dans la maison. Je savais que les médecins gagnaient bien leur vie mais je ne pensait pas autant. Ça ne m'étonnerais pas que son fils soit un de ces Bourges prétentieux.

- Viens je vais te montrer ta chambre. Annonce-t-il amicalement.

On monta les escaliers puis entra dans la porte à gauche tout au fond du couloir. La chambre était grande et bien décoré. Un bureau avec ordinateur, un lit double, un dressing, une bibliothèque, des tableaux jolie qui me sont inconnu cependant je remarquais qu'ils sont tous signé D.W. sinon toute la chambre était décoré de blanc et marron.

- Tu peux la décorer comme tu veux, c'est ta chambre maintenant. Je vais te laisser ranger tes affaires le temps que je fasse à manger. Dit-il en me souriant avant de partir.

Je rangeais mes affaires, regardais les tableaux puis descendis. Je sentis une délicieuse odeur venant de la salle à manger. La table était posé pour trois personnes et Cris était déjà installé. Je m'installai à mon tour, il me servit puis nous commençâmes à manger.

- Pourquoi il y a que pour trois personnes? Demandais-je intrigué.

- Toi, moi et mon fils.

- Votre femme ne mange pas?

Live or DieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant