Chapitre 53

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Alec caressait le dos de Stiles qui était dans ses bras. Peu importe qui donnait à l'autre, ils finissaient toujours dans cette position et il aimait cela.

- A quoi tu penses ? Lui demanda son petit-ami.
- A ta chambre, elle te ressemble.
- Vraiment ? Ouai, vu le bordel tu dois avoir raison.
- Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Elle a des couleurs, elle a un côté joyeux. Je me sens bien ici.
- Tu sais, je ressens la même chose quand je dors dans ta chambre.

Il se pencha et l'embrassa.

¤¤¤

Ils avaient la soirée tranquille à regarder un film, à se câliner, à s'aimer.

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Le lendemain matin, ils venaient de finir de déjeuner, il allait partir quand un homme entra, il se douta que c'était le père de Stiles, mais quand ce dernier les présenta, sa gorge se serra.

- Alors tu es le fameux Alec.
- Bonjour Monsieur.
- Pas de Monsieur qui tienne, appelle-moi Noah. Stiles appelle bien ta mère Maryse, d'après ce qu'il m'a dit.
– Pourquoi j'aurai menti sur ça ? S'offusqua son petit-ami.
- Je n'ai pas dit que tu avais menti. Soupira le père de ce dernier.

Il sourit de les voir interagir ainsi.

- Nous vous avons gardé des pancakes. Dit-il.
- Merci Alec. Désolé, je suis assez fatigué, mais nous devrions prendre un moment pour se connaitre un peu mieux, vu que mon fils et toi vous êtes liés.
- D'accord Mon...

En croisant le regard du sheriff, il se rattrapa.

- Noah.

Ils se retrouvèrent seuls avec son petit-ami.

- Tu vois, ça s'est bien passé.
- Cela n'a duré que quelques minutes, puis je n'étais pas anxieux. Dit-il en répondant à l'étreinte de Stiles.
- N'oublie pas que je ressens tout ce que tu ressens à travers notre lien.
- Je crois que je commence à comprendre Jace.

Son petit-ami lui sourit tout en attirant sa tête vers la sienne puis il l'embrassa.

¤¤¤

Il venait d'arriver à l'institut, il appréhendait un peu de voir son parabataï. Il espérait de tout cœur que Clary avait réussi, sinon il allait en entendre parler.

- Alec !
- Izzi. Tout va bien ? Demanda-t-il en fronçant les sourcils en voyant la tête de sa sœur.
- Je ne sais pas, maman nous a convoqués dans son bureau. Je ne pouvais pas te joindre, je...

Il la prit dans ses bras.

- Désolé, j'ai oublié mon téléphone dans ma chambre. On va la rejoindre, d'accord.
- Oui.

¤¤¤

En rentrant dans le bureau de sa mère, il croisa le regard de Jace, ce dernier n'avait pas l'air en colère, juste soucieux du fait d'être ici. Max n'était pas là, il devait être avec leur père. Il alla au côté de sa mère et posa sa main gauche sur son épaule droite pour l'encourager. Il savait que ce n'était pas un moment facile pour elle.

- Jace, Izzi, Robert et moi divorçons.

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Sa sœur avait été abattu par la nouvelle, elle n'en revenait pas que leur père ait pu faire quelque chose de ce genre. Il avait voulu être auprès d'elle, mais Clary la voyant passer en pleurs, l'avait devancé. Jace, lui, il voulait aller frapper leur père. Il lui avait proposé de s'entraîner pour évacuer sa colère.

*****

Raphaël réfléchissait à ce qu'il avait dit ou fait à Simon pour qu'il lui demande de rompre.

- Raphaël, je t'ai apporté... Ra...
- Je ne suis pas sourd ! Dépose ce que tu m'as amené ici et sors de mon bureau.

Le jeune vampire posa les dossiers et s'en alla. Il soupira. Depuis que Simon lui avait dit qu'ils devaient se séparer il y avait une semaine de cela, il était sur les nerfs. Il ne supportait rien.

N'en pouvant plus de ne pas savoir pourquoi il avait perdu l'homme de son éternité, il alla le chercher pour avoir une explication.

Simon l'évitait depuis, mais il savait où le trouvait, sur le banc où il retrouvait Stiles...

InnocenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant